Henry De Monfreid
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Note moyenne : 8.28/10Nombre d'évaluations : 18
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Henry de Monfreid est "l'aventurier du début du XXe siècle... Ses livres nous racontent d'incroyables aventures... vécues au temps où l'aventure était au coin de de la rue, ou presque !
Afficher en entierUn livre qui a bercé mon enfance et l'un de ceux qui m'ont donné envie de voyager.
Aventures, dangers, trafics en tous genres, tout y est pour donner au final l'un des meilleurs livres que j'ai lu.
Cela peut faire sourire mais aujourd'hui encore, cet ouvrage me fait vibrer.
Tadjoura la blanche, j'ai eu la chance d'y mettre un jour les pieds et ce fut une vive émotion.
Un livre à lire impérativement !
Afficher en entierUne histoire sur un voyage en bateau, où l'auteur à des péripéties plus insolite les unes que les autres... Que dire de plus à part que je n'ai pas apprécié ce récit du début du XIXè siecle
Afficher en entier"Wahanga" est une sorte de géant, à l'allure disgracieuse, au faciès prognathe et au bras très long.
Durant sa fuite vers le pays Niam-Niam, traversant les terres du buana Bob Clark, il devient pour lui, d'abord, bûcheron puis, entretenant un rapport particulier avec les animaux, il est affecté à l'équipe des trappeurs de la propriété.
Au cours d'une tragique expédition, il capture un bébé orang-outan.
Un soir, un anglais arrive à la propriété.
Il n'est autre que l'important courtier du zoo de Londres, envoyé chaque année en Afrique pour rechercher des sujets rares.
Anko, la jeune femelle orang-outan est de ceux-là.
Mais Wahanga s'est attaché au jeune singe et ne veut plus le vendre...
Cet ouvrage d'Henry de Monfreid fait partie des aventures et légendes de l'Afrique à la mer Rouge dont il est un des titres du deuxième tome de l'intégrale parue chez Grasset.
Il se lit indépendamment des ouvrages précédents de la série.
Pourtant, page 144, une parenthèse est ouverte pour permettre à ceux qui n'ont pas lu "Le serpent rouge" de mieux comprendre la fin du récit de "Wahanga".
Ce dernier, même s'il n'est pas vraiment passionnant, est prenant.
Henry de Monfreid est un conteur efficace .
Pourtant la force de son récit se dilue parfois dans les explications qu'il donne sur les ouvrages précédents, dans des allusions parfois confuses qu'il fait sur une lutte de l'indigène kenyan contre l'envahisseur anglais et dans l'apparition mal expliquée de personnages récurrents.
"Wahanga" est une tragédie.
Son autre titre est "La vallée de la mort".
C'est l'histoire d'une fourberie implacablement punie.
On ne sait si les accents que prend parfois Henry de Monfreid pour vilipender le comportement des blancs dans "son Afrique" sont dirigés contre l'anglais qu'il déteste ou plus généralement contre un colonialisme qu'il méprise.
Le chapitre "retour à la terre natale", dans lequel on assiste à l'arrivée à Mombassa de Jomo, un jeune native diplômé de Cambridge, est éloquent.
"Wahanga" est un de ces livres, un peu moins connus, de Monfreid qui pourtant réserve une bonne surprise.
Il est un authentique moment de bonne littérature.
Afficher en entierFara et Doalé sont les deux fils d'Osman, le vieux tomal*.
Ils se ressemblent mais l'aîné, Fara, a le regard direct et réfléchi tandis que le cadet, Doalé, a des yeux rieurs sans lesquels son regard fuyant serait inquiétant.
La Touffla, une vieille migdame, que l'on dit un peu sorcière, a deux filles.
La première, Kadidja, est établie, depuis plus d'un an, à Djibouti où elle a magnifiquement réussi dans l'industrie du culte de Vénus.
Sa jeune soeur est promise au même destin mais en attendant d'aller prendre la succession de son aînée, tous les prétextes sont bons pour passer devant la forge où Fara, sous une attitude faussement indifférente, cache le désarroi d'un profond amour ...
Lorsque Henry de Monfreid se pique de raconter une aventure, c'est souvent après y avoir été mêlé.
Et c'est en ramassant une plaque d'identité militaire perdue dans le sable et en recueillant Youssouf, le paisible pêcheur de tortues abandonné sur une île, qu'il va va être amené à dénouer un à un les fils de l'écheveau de cette tragédie.
Il va participer, malgré la réputation sulfureuse que lui prêtaient les autorités coloniales françaises, à l'enquête sur l'assassinat du lieutenant Voiron ...
Henry de Monfreid est une plume efficace, un conteur redoutable.
Il nous emporte, au coeur de cette Afrique orientale sauvage où règnent encore les lions mangeurs d'hommes, où l'esclavage n'est pas qu'un mot, où souffle le kamsin, ce terrible vent chargé du sable du désert.
Le récit est rapide, prenant.
Les digressions que, comme à son accoutumée, l'auteur se permet, sont passionnantes et ne viennent pas entraver le développement de l'histoire mais bien plutôt, en lui conférant plus d'épaisseur encore, lui ajouter de la crédibilité et de l'authenticité.
Les personnages sont peints avec talent et force.
Cette tragédie est une triste et sordide histoire dont l'enjeu est la belle Aléma qui, lorsqu'elle a ôté son moklama, attise bien des convoitises.
Mais c'est aussi une magnifique histoire d'amour ...
* forgeron
Afficher en entierL'étonnement m'a saisi, au début de cette lecture, de sentir comment Henry de Monfreid s'enfonçait dans son récit à grands pas, forçant la marche et ne s'autorisant aucune digression, aucun des vagabondages qui font habituellement le charme de sa littérature.
Il faudra parvenir aux premières lignes du sixième chapitre pour, heureusement, retrouver le conteur que l'on connaît, que l'on apprécie.
Au XVIIème siècle, à la mort de son frère, Don Carlos Moliner y San Miquel y Courtalonnes, le gouverneur de Tossa-de-Mar en Catalogne, fut obligé de partir aux Philippines reprendre d'importants comptoirs et gérer de vastes plantations.
Il laissa derrière lui, Carmen, sa jeune fille de seize ans.
Et surtout celle par qui le malheur arrive, Conchita, la gitane avec laquelle il s'était remarié.
Voulant rejoindre son père, Carmen fut enlevée par des barbaresques.
Et devint, au terme de tragiques aventures, la favorite légitime du puissant Abdulkader à qui elle donna bientôt une petite fille que l'on nomma Carmina ...
"Le mystère de la tortue" est tiré du "Trésor du pèlerin".
Il est articulé en trois parties :
La première est un récit ancien du XVIIème siècle ...
La seconde, nous ramenant quelques siècles plus tard, raconte les aventures de Kassim Abdou, un jeune marin soudanais ...
La troisième replonge en plein coeur des mystères de la mer rouge ...
Henry de Monfreid, dans cette belle histoire tragique, mêle fiction et souvenirs.
Parfois, souvent, au détour d'une phrase, à proximité d'un paragraphe, il prend le vent et quitte le récit pour quelque vagabondage, quelque flânerie ou méditation.
Henry de Monfreid est un marin avisé, un fin conteur.
Son style est élégant mais efficace.
Ses livres se dévorent presque même s'en apercevoir.
Celui-ci ne fait pas exception.
Cette course au trésor, tissée de passion, de haine et de vengeance, est tout simplement passionnante ...
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Henry De Monfreid
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Editeurs
Grasset : 16 livres
Flammarion : 3 livres
LGF - Le Livre de Poche : 2 livres
J'ai lu : 1 livre
Gallimard Jeunesse : 1 livre
L'Amitié : 1 livre
Robert Laffont : 1 livre
Le Club De La Femme : 1 livre
Biographie
Nationalité : France
Né(e) à : La Franqui , le 14/11/1879
Mort(e) à : Ingrandes , le 13/12/1974
Biographie :
Henry de Monfreid, né à La Franqui, commune de Leucate (Aude) le 14 novembre 1879, et mort le 13 décembre 1974 à Ingrandes (Indre), était un aventurier et écrivain français.
Henry de Monfreid était le fils de George-Daniel de Monfreid, peintre et graveur. En 1913, il se marie avec une allemande, Armgart Freudenfeld, dont il aura trois enfants. Elle aura une grande influence sur son œuvre d'écrivain.
Il tira de ses aventures dans la mer Rouge, les eaux littorales de la Corne de l'Afrique et le détroit de Bab-el-Mandeb des romans et nouvelles.
Il part en 1911 à Djibouti, alors possession française, faire le négoce du café et de peaux. Il construit lui-même ses boutres, dont le plus célèbre, l'Altaïr, et fréquente les côtes de la mer Rouge. Sa connaissance des mouillages et des ports en fait une source de renseignements utile à la France pendant la Première Guerre mondiale. Il rejoindra plus tard l'organisation des Croix-de-feu.
Il entame ensuite une vie de contrebandier, se convertit à l'islam en 1914. Il vit de différents trafics, perles, armes, haschisch, et même morphine qu'il revend aux riches Egyptiens , ce qui lui vaut plusieurs séjours en prison. Il se base à Obock : sa maison est prés du rivage, ce qui permet à sa femme de disposer des lumières sur la terrasse si la vedette des gardes-côtes est à l'affut... Puis, il se fixe en Éthiopie : il a fait assez de bénéfices pour acheter une minoterie et construire une centrale électrique dans sa ville de résidence.
Kessel lui conseille d'écrire ses aventures. Ses romans remportent un franc succès dans les années 1930. Il est également correspondant de presse.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert les Italiens, notamment pendant leur conquête de l'Éthiopie en 1935.
Proche conseiller du général Graziani, Henry de Monfreid avait tout fait pour rencontrer le Duce Mussolini pour pouvoir se joindre aux troupes italiennes. Il a participé à quelques missions aériennes italiennes sur les territoires éthiopiens et a failli être blessé en vol (Les Guerriers de L'Ogaden, 1935).
Après s'être réinstallé en Éthiopie, et suite à la débâcle de l'armée du Duce, il est capturé par les Britanniques, il est déporté au Kenya. Libéré, il vit de chasse et de pêche sur les pentes du Mont Kenya.
Il retourne en France en 1947 et s'installe dans une grande maison à Ingrandes, où il peint, joue du piano, et surtout écrit.
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