Dimitri Verhulst
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Note moyenne : 6.77/10Nombre d'évaluations : 13
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Les derniers commentaires sur ses livres
Histoire truculente, pleine d'humour , mais pas sans émotion.Il faut parfois lire ce genre de choses pour se rendre compte qu'il existe des petits bonheurs dans la vie de tous les jours et à tous les niveaux de la société.
Afficher en entierj'ai eu au départ un peu de mal à entrer dans l'histoire et les frasques démesurées de cette famille, puis petit à petit, je me suis laissée entrainer par le récit pertinent du narrateur : entre amour et répulsion, nécessité de devenir adulte et nostalgie de l'enfance, l'auteur a su trouver le ton juste.
Afficher en entierDés le début on plonge dans un univers misérabiliste sur un fond de saleté, d'alcoolisme et de bagarres. L'auteur, enfant, est aigri. Rien ni personne ne trouve grâce à ses yeux, hormi sa famille ; il lance des coups de griffe pêle-mêle aux huissiers, aux assistantes sociales, aux petites amies de son père et ses oncles, à sa mère, aux collectionneurs, etc....
Il y a cependant une morale à cette histoire : on apprend vers la fin du livre, que grâce à divers séjours dans des homes pour enfants (sans doute des maisons d'accueil pour enfants retirés de leur famille), l'auteur a pu faire des études, devenir professeur et mener une vie normale.
Afficher en entierDu surréalisme à la Belge !
Afficher en entierJe ne regrette pas d'avoir lu ce roman qui mêle l'humour et sans doute un sujet plus profond de société (voir même plusieurs).
J'ai connu le fonctionnement des maisons de retraite à plusieurs reprises et je me suis occupée autant qu'il était possible de certains membres de ma famille qui y étaient pensionnaires. Je n'ai pas gardé en tête que de belles images (il y en a aussi rassurez-vous). Je puis donc vous dire que même si l'intrigue ne se passe pas en France, il y a pas mal de similitudes avec ce que l'on retrouve dans les Homes français. Après l'auteur sait aussi nous faire sourire et même plus. Son personnage de Désiré est quelques fois impayable.
Son parcours, sa fin de vie, il se l'ait choisi le Désiré. Un choix que l'on peut trouver contestable, mais cela reste un choix. Personnellement, je me demande comment il a pu supporter cette existence, celle parmi les vivants d'abord et l'autre parmi les presque-morts.
Alors oui, les portraits qu'il dresse de lui-même et des autres restent piquants, mais j'ai aussi ressentis de l'amertume, un énorme sentiment de gâchis. Tout ce roman me laisse un arrière goût pas si agréable. La faute à mes expériences personnelles sans doute.
Comme les numéros de clowns tristes, je trouve que cela fait réfléchir même si on peut en rire également.
Le style est bon, on lit aisément ce texte. Non, mon soucis fut sur le fond, sur les motivations de Désiré, les moyens employés, les conséquences, les résultats...
C'est un ouvrage que beaucoup pourront apprécier. Il a pourtant remué en moi des blessures non cicatrisées et donc trop douloureuses... Mais c'est aussi cela le pouvoir de la littérature.
Afficher en entierUn bon roman que j'étais très curieuse de découvrir.
C'est une lecture dans l'ensemble agréable et pleine d'humour.
Le héro est un homme de 73 ans qui m'a fait vivre des émotions en pagaille.
Je suis passée de l'amusement - car se faire passer pour un homme sénile revient à se conduire tantôt comme un enfant, tantôt comme un fou - au rire de ses facéties, de ses réparties. Puis du rire à l'émotion, certains passages avec sa fille notamment m'ont presque bouleversée.
C'est un roman qu'on peut imaginer survolé, léger mais il est en fait très complexe jusqu'à m'estomaquer sur la fin.
Je m'explique : cet homme imagine un scénario, on peut le dire, diabolique, afin d'échapper à son épouse un brin tortionnaire. Il imagine donc un plan afin de glisser doucement mais sûrement vers la sénilité et même la maladie d'Alzheimer. Il se fait ainsi interner dans un Home, maison spécialisée qui prend en charge les patients atteints de cette maladie.
L'homme va ainsi renier sa femme, ses enfants et s'amuser de toutes les situations possibles, prendre plaisir à détruire même. Il le dit d'ailleurs lui-même, page 57 : "... je simulais simplement ma sénilité, pour rigoler, par curiosité des réactions de mon entourage."
Et c'est là que j'ai ressenti un malaise.
Oui, j'ai bien ri et souri mais à partir du moment où il a fait du mal à ses enfants, j'ai cessé de trouver cela amusant.
A partir de ce moment, l'auteur nous pousse à la réflexion, mais pourquoi ne pas avoir divorcé tout simplement, pourquoi tant de gâchi ?
Ce roman m'a laissé un goût amer, la fin m'a juste estomaquée, je n'ai pas compris. A part peut-être que cet homme était réellement malade. Il a quitté son mariage afin d'être libre et de se venger en quelque sorte mais il a fini par s'aliéner lui-même.
Cette fin est franchement noire mais c'est là que j'ai compris la quatrième de couverture : "A travers des portraits féroces et hilarants, Verhulst, qui a un don sans pareil pour rendre le comique tragique, et vice versa... etc."
L'auteur a, en cela, parfaitement rempli son contrat.
Je tiens à remercier Babelio et sa masse critique pour sa confiance ainsi que les éditions Denoël.
Afficher en entierPour échapper à la persécussion de son épouse un homme va simuler être atteint de la maladie d'Alzheimer. L'histoire est racontée avec un humour parfois grinçant, et c'est également l'occasion pour lui d'évoquer de façon cocasse, les débuts de leur union et la façon dont son épouse a régenté sa vie. Son passage en maison de retraite est relaté avec ironie, émotion ou persiflage. Un agréable délassement avec des vérités désopilentes.
Afficher en entierDésiré est un vieil homme qui hait sa femme. Afin de se venger, il va simuler la maladie d’Alzheimer. Il est placé dans un home, et y découvrir la liberté. Il nous raconte les gens qui l'entourent, soignants et malades. Il y retrouve son amour de jeunesse et découvre les facettes de sa fille quand elle vient en visite.
Ce livre est drôle, mais grinçant. On sourit, plus qu’on ne rit devant les ruses de Désiré pour faire croire qu’il est sénile.
J’ai apprécié ce livre pour son originalité.
Afficher en entierOn peut vraiement dire que ce roman sort de l'ordinaire, en tout cas pour m'a part je n'ai pas l'habitude le lire de tel romans mais je dois dire que je ne suis pas déçu. Bien qu'il y ait des moments très gênant dans le livre on découvre tout de même le quotidien d'une famille de saoulard, qui n'est intéressé qu'à boire et ne se soucis pas de se conformer à la société.
Nous avons le point de vue d'un jeune garçon puis de celui-ci devenu jeune homme, pour ma part je ne sais pas si je dois l'aimer, il est ambigu pendant tout le roman très paradoxal aussi. Mais j'ai quand même bien aimé la vision qu'il pouvait avoir sur sa vie, racontée un peu comme un journal intime.
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Biographie
Dimitri Verhulst est né en 1972.
Il amorce sa carrière d'écrivain en 1994 par la publication à compte d'auteur de "Assevrijdag", un recueil de contes.
En 1999, il sort un recueil de nouvelles intitulé "De kamer hiernaast" qui avait suscité un grand intérêt.
Depuis, il a écrit deux romans dont le plus récent est "De verveling van de keeper" dont l'action se situe dans le monde du football, ainsi qu'un recueil de poèmes: Liefde, tenzij anders vermeld paru en 2001 et qui a été nominé pour le prix Buddingh.
En 2006, son roman autobiographique "La Merditude des choses" obtient un grand succès public et critique. Le film, tiré de ce roman éponyme en 2009, est couronné notamment au festival de Cannes et aux Prix du Cinéma flamand.
Enfin, Dimitri Verhulst écrit pour le quotidien flamand De Morgen.
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