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Isabelle Duquesnoy

Auteur

307 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Lilou 2012-04-25T14:06:28+02:00

Biographie

Isabelle Duquesnoy (née Fenasse von Wagner) est un écrivain de nationalité et d'expression française, diplômée d'Histoire de l'art.

Après avoir publié pendant 15 ans des romans et des biographies sous différents pseudonymes, elle publie Les confessions de Constanze Mozart sous son véritable nom, aux édition Plon. L'ouvrage, préfacé par le Mozarteum de Salzbourg est applaudi par la critique et fait l'objet d'un second tome.

Considérée comme spécialiste de la vie privée et des correspondances du couple Mozart, elle s'exprime longuement dans le film Mozart à la lettre réalisé par Claire Alby et consultante historienne pour l'émission télévisée Secrets d'histoire.

Ses travaux sont reproduits et cités dans le Dictionnaire Mozart de Bertrand Dermoncourt, éditions Robert Lafont ainsi que dans les livres de grammaire des éditions Didier. Son travail sur la vie et l'œuvre de Mozart fait l'objet de plusieurs traductions en langues étrangères.

En 2009, Isabelle Duquesnoy publie chez Gallimard-Jeunesse l'adaptation de la vie de Constanze Mozart pour la jeunesse, sous le titre Constance, fiancée de Mozart.

En 2011, elle publie Li Mei, servante dans la Cité interdite retraçant la vie des jeunes filles employées au service de l'empereur Kangxi, dans la Chine du XVIIe siècle.

Isabelle Duquesnoy est membre de la SADN, ainsi que d'une association française de lutte contre l'illettrisme et d'une association prônant la liberté d'instruire. Préférant l'ombre à la lumière, elle vit à la campagne et passe très peu d'entretiens.

wikipédia.fr

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Note moyenne : 7.54/10
Nombre d'évaluations : 133

0 Citations 101 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Isabelle Duquesnoy

Sortie France/Français : 2024-03-07

Sortie Poche France/Français : 2024-03-07

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Delissia 2023-10-30T17:03:19+01:00
La Pâqueline

Un vrai régal de découvrir cette fois l'histoire de la mère de l'embaumeur. J'ai préféré cette histoire à celle du fils.

Il est toujours hallucinant de découvrir les us et coutumes du moyen âge. A croire qu'ils n'avaient presque aucune limite.

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Commentaire ajouté par NicolaK 2023-12-14T12:45:25+01:00
La Chambre des diablesses

Ce livre, dont j'ignorais le contenu pour ne pas changer, m'a secouée comme il m'arrive très rarement. Après l'avoir refermé, j'en avais les jambes qui tremblaient, au sens propre du terme.

J'annonce donc d'emblée qu'on ne ressort pas indemne d'une telle lecture.

Très bien écrit, ou du moins quasiment transposé, puisque l'autrice a consulté les textes d'origine pour nous les rendre abordables à nous, qui lisons rarement le français du XVIIe siècle.

L'empreinte durable, à mon avis, vient du fait qu'il ne s'agit pas d'une fiction.

Du reste, quelques images d'époque surgissent une poignée de fois au cours du récit.

La narratrice est Marie-Marguerite Monvoisin, fille de Catherine Monvoisin, surnommée la Voisin.

Son récit commence le 28 mars 1680, jour de l'exécution publique de sa mère (à 40 ans tout juste) et la jeune fille (à peine 21 ans) finit le chapitre par cette phrase :

"La seule vérité sur la mort de ma mère est celle-là. Il ne faut pas en accepter d'autre, ce serait une menterie."

Ayant été elle-même emprisonnée, vient ensuite son premier billet adressé à M. de La Reynie, premier lieutenant général de police de Paris, pour tenter d'obtenir sa grâce et sa libération.

Pour ce faire, Marie-Marguerite confessera tout ce dont elle a été témoin des actes de sa mère depuis l'âge de 6 ans.

Ce "récit" nous fait plonger dans l'existence de la maisonnée : Antoine, le père, Catherine, la mère, Marie-Marguerite la fille, la grand-mère, et une fidèle servante.

Et tous les personnages secondaires dont s'entourait la Voisin sont parfaitement croqués.

Le livre a une redoutable efficacité, au point qu'on visualise parfaitement tout ce qui se passe au fil des pages, et je dois dire que c'est passionnant.

En plus d'apprendre tout ce que faisait la Voisin, son entourage n'est pas mis de côté, et on a un très bon aperçu de la société de l'époque.

Les Grands de ce monde, les plus modestes, les miséreux, et bien sûr, l'église, par l'intermédiaire de ses "indignes" représentants.

Quand on nous apprend l'H.istoire, les côtés sombres sont largement survolés et la vie au temps du "roi soleil" ne brille pas tant que ça lorsqu'on y regarde de plus près.

Je vous laisse découvrir le reste. Je suis vraiment emballée par cette lecture, très instructive malgré les passages éprouvants, du moins pour moi qui n'en connaissais qu'à peine les grandes lignes.

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Commentaire ajouté par NicolaK 2023-12-31T23:44:56+01:00
Anne, fiancée de Louis XIII

Mercredi 14 octobre 1615.

Alors qu'elle se rend en France pour épouser Louis XIII âgé de 14 ans, tout comme elle, Anne d'Autriche, infante d'Espagne décide de profiter du long voyage pour rédiger son journal.

Les deux jeunes gens étaient fiancés depuis leurs 10 ans, bien que ne s'étant jamais vus.

Cette alliance est destinée à installer la paix entre la France et l'Espagne.

Quelle bonne idée a eue Isabelle Duquesnoy de donner la parole à Anne.

L'His.toire peut passionner les plus réfractaires quand elle devient "vivante".

On sait déjà que le roi, bien que majeur, se voit usurper le pouvoir par sa mère, Marie de Médicis, du 14 mai 1610 jusqu'au 24 avril 1617.

Mais le livre dit les choses différemment de ce que j'ai appris...

J'ai néanmoins trouvé ce récit passionnant, même si je n'avais lu que La chambre des Diablesses de l'autrice et que Anne... est très différent.

Livre dévoré en quelques heures, et je lirai d'autres oeuvres d'Isabelle Duquesnoy.

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La Chambre des diablesses

Ce livre a une histoire, avant même de l’avoir dans les mains et de découvrir les premiers mots. Ce livre, c’est une rencontre, la magie d’une nuit, des mots échangés, une passion partagée. Ce livre, c’est un cadeau, une surprise dont je me suis délectée.

𝓡𝔢𝔫𝔠𝔬𝔫𝔱𝔯𝔢𝔯 𝔩’𝔞𝔲𝔱𝔢𝔲𝔯𝔢, 𝔭𝔲𝔦𝔰 𝔡𝔢́𝔠𝔬𝔲𝔳𝔯𝔦𝔯 𝔩’𝔥𝔦𝔰𝔱𝔬𝔦𝔯𝔢

Empoisonné dès les premiers mots, c’est la voix d’Isabelle qui résonne dans ma tête, j’imagine son œil pétillant et son sourire en coin, elle me fait rire pour me préparer à l’horreur. Me voilà plongée dans l’antichambre de l’enfer, aux côtés de « La Voisin » et sa fameuse affaire des poisons. Les maris encombrants meurent mystérieusement, en même temps que les enfants disparaissent, coïncidence ? Foutaise !

Oubliez Louis, Versailles et ses jardins, c’est au cœur du Paris pauvre, crasseux et sans pitié que réside Catherine. Aussi riche que vulgaire, cupide que meurtrière. Et pourtant…

𝔖𝔞𝔳𝔬𝔦𝔯 𝔮𝔲’𝔬𝔫 𝑦 𝔯𝔢𝔳𝔦𝔢𝔫𝔡𝔯𝔞

La plume d’Isabelle coule comme l’eau putride des caniveaux. Impossible de s’arrêter, même si l’horreur monte crescendo. La faute à qui ? À celle qui commande ou celle qui exécute ?

Divination, messes noires et sorcellerie.

Ma fascination réside dans l’exactitude et le réalisme de l’époque, pas de doute, une grande historienne se cache derrière ces mots. Sa force? Me faire accepter la monstruosité de son héroïne à travers les yeux de sa fille. Comprendre l’impardonnable, s’instruire, rire et frissonner d’effroi. N’appelle t-on pas cela le génie ?

Une tranche d’histoire nappée d’atrocités et de cynisme. Le menu parfait pour l’automne. Vous êtes prêt à frissonner ?

🕯️ 𝐿𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑖𝑙: tu aimes l’histoire et les récits macabres ? Tu as trouvé ton livre pour Halloween…

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L’embaumeur ou l’odieuse confession de Victor Renard

Victor est condamné.

Avant son exécution, il relate son histoire façon Contes des mille et une nuits devant ses futurs bourreaux et un public toujours avide de voir la déchéance des autres.

Certaines tricotent même. Un peu comme avec un audio-book.

Victor commence par relater la mort de son père, alors qu'il avait tout juste 15 ans. Celui-ci jouait du serpent dans les églises, pour accompagner les choeurs quand l'orgue manquait.

Il était aussi mandé par des particuliers pour certaines cérémonies.

Bref, il est mort, on va pas passer le réveillon là-dessus.

Il laisse une femme éplorée, dont la douleur est plus que touchante et ne peut laisser personne indifférent.

Mais non ! Je plaisante, rangez vos Kleenex !

Le seul qui aimait et regrette son père, c'est Victor.

Il l'aimait autant qu'il le craignait, du reste, parce que le vieux n'était pas tendre. Les coups pleuvaient, les insultes aussi, la culpabilisation surtout pour les choses dont le gosse n'était pas responsable.

Vous allez me dire : heureusement qu'il pouvait se consoler dans les bras de sa maman...

Non plus. Une teigne, un monstre, cette Pâqueline.

Pour ses parents, Victor avait tué son frère jumeau, le préféré, bien que mort-né, en l'étranglant avec le cordon ombilical.

Mais il en a été bien puni puisqu'affecté par un torticolis congénital, ce qui lui vaut tout un tas de petits surnoms par sa chère "maman".

Victordu, Victorgnole, Victorieux trou du cul, Victorchon, Victortillon, Victordant, Victorticolis, Victornade, Victord-boyau, Victorve...

Tous plus affectueux les uns que les autres.

Retenez-les, y aura interro.

Je ne vais pas vous décrire toutes les épreuves par lesquelles le gamin passe, mais entre les mains de l'horrible marâtre, c'était pas folichon tous les jours.

Ses moments de joie, quand il allait chez son oncle et sa tante. Ledit oncle était pâtissier.

Enfin à l'époque, c'est pas du tout un marchand de gâteaux, mais un fabriquant de pâtés, viande et tout le toutim.

Le mec qui rend service par exemple à la confectionneuse de crucifix et chapelets en lui donnant des os.

Non mais franchement, il faut le lire, c'est très intéressant.

C'est d'ailleurs chez son oncle, un jour où celui-ci s'est absenté, que Victor tombe amoureux de la magnifique Angélique (laquelle venait voir le pâtissier pour faire réparer le talon de sa chaussure).

Question études, le gosse va dans un pensionnat à un moment. Pas non plus un long fleuve tranquille.

Parce que voyez-vous, les vêtements, l'apparence en général, le comportement, sont très visibles entre les pauvres et les riches, et curieusement, il n'est pas de bon ton d'être pauvre.

Partout, d'ailleurs, pas juste au pensionnat.

Victor survit à tous les coups du sorts et de sa mère, une existence rythmée par les bruits de son pied sur le plancher quand celle-ci est assise, occupée par la confection de poupées.

Alors là, vous vous dites qu'elle a la Danse de Saint-Guy (appelée aussi Chorée de Sydenham par les plus calés d'entre nous), la charmante femme..

Eh bien vous avez raison, et j'ai à peine soufflé.

Où j'en étais moi ?

Ah oui !

Comme le titre l'indique un peu, Victor trouve du travail chez un embaumeur.

L'homme est très gentil, patient, et prend Victor sous son aile. Un peu comme un fils.

Et notre héros reçoit enfin l'affection dont il avait tellement besoin.

Monsieur... je sais plus son nom... lui fait bientôt confiance et lui enseigne toutes les ficelles du métier, ainsi que ses secrets pour se faire de l'argent.

Je vais arrêter de raconter, ça va vous lasser et puis vous devez lire ce livre.

Isabelle Duquesnoy m'a encore embarquée dans son récit palpitant, malgré le nombre de pages.

Un roman historique qui se passe au début de la Révolution. Les grosses têtes tombent, les plus petites aussi. (je sais, c'est pas drôle);

Ne passez pas à côté de ce livre passionnant, instructif, et magnifiquement écrit.

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La Pâqueline ou les mémoires d'une mère monstrueuse

Vous avez raison ! Je sais que vous avez raison.

Il faut que je rassemble mon courage et mon demi-neurone et que j'écrive une bafouille sur ce roman.

Mais voyez-vous, je suis perplexe, déchirée, et tout plein de trucs à la fois, ce qui m'arrive rarement, du moins à ce point.

Je vais finir par la cracher, ma Valda (expression de grand-mère à réemployer de toute urgence, d'après un journal dont je tairai le nom).

Me revoilà donc en 1798, en compagnie de La Pâqueline, mère de Victor (L'embaumeur), qui se retrouve en prison, suite à ce que vous ne savez pas si vous n'avez pas lu le bouquin.

Après, ce n'est pas un spoiler vu que le bouquin en question commence par l'interrogatoire dudit Victor.

Forcément, après le témoignage de son fils, son sort n'est pas enviable.

On l'insulte, on lui balance des pierres, on la regarde d'un sale oeil, aucun commerçant ne veut plus la servir..

Les mioches ont cassé les carreaux de sa cuisine, ses locataires ont déménagé, et pour finir, sa maison a fini en cendres, suite à un incendie malencontreux.

Voilà notre Pâqueline dehors, en plein hiver sinon ce serait moins drôle...

Une idée lui vint subitement, le luxueux appartement de Victor est vide.

Elle va donc s'y réfugier, avec son paon (on a l'animal de compagnie qu'on peut).

Dans l'appartement de son fils, je vous passe les détails de ses actions que ne manquent pas de piquant, l'essentiel étant qu'elle écrit son histoire sur tous les murs, à l'intentioin de Victor. Pour qu'il connaisse son passé et sache enfin pourquoi elle est ce qu'elle est.

Dans ce récit, nous voyageons alternativement dans l'enfance / adolescence et le présent de Pâqueline, avec des incursions en prison auprès de Victor.

La plume d'Isabelle Duquesnoy est toujours aussi magnifique, mais cette fois ça ne m'a pas suffi.

L'histoire de Pâqueline aurait pu m'arracher des torrents de larmes, mais si j'ai apprécié les passages sur son enfance, je n'ai rien ressenti. Aucune émotion.

Et la narration de son présent m'a passablement gonflée.

En gros, je me suis ennuyée, quand je n'étais pas révoltée par les actes portés à ma connaissance.

Les animaux ne sont pas épargnés, de surcroît !

J'ai souvent été horrifiée, ce qui explique que mon empathie ait pris un autre bateau.

Mais... parce qu'il y a un mais, d'un coup sur la fin, l'autrice m'a chopée en beauté.

Les émotions m'ont submergée et le final est plus que remarquable.

Voilà pourquoi je doute. 480 pages de lecture fastidieuse pour être bouleversée à la lecture des 50 pages finales, c'est un peu limite.

Je sais que je vais à contre-courant puisque beaucoup de mes amis ont adoré ce livre, mais voilà, il est passé à côté.

Enchantée par quelques passages, écoeurée par d'autres, indifférente sur la majeure partie.

Je vous conseille néanmoins de lire ce livre sans vous fier à mon avis, le fait que je n'aie pas été touchée étant très personnel, et je ne peux nier l'intérêt intrinsèque du récit.

La plongée dans le Paris d'antan très détaillé est également un point positif.

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La Chambre des diablesses

"La chambre des diablesses" par Isabelle Duquesnoy

Dans le Paris du XVIIe siècle, un sinistre chapitre de l'histoire prend vie à travers les pages d'un roman captivant. L'histoire redoutable de la plus célèbre des empoisonneuse, symbole de terreur et de mystère, est la protagoniste centrale de cette trame historique, révélant les sombres intrigues de l'époque de Louis XIV.

Le récit s'ouvre sur le destin tragique de Catherine, mieux connue sous le nom de "la Voisin", condamnée au bûcher après un interrogatoire de trois jours. Son implacable chute entraîne dans son sillage sa fille, Marie-Marguerite, jeune femme de vingt et un ans, complice désespérée, contrainte de dévoiler les secrets et les complices de sa mère pour tenter de sauver sa propre tête.

Ce roman historique offre une immersion saisissante dans le Paris tumultueux du Grand Siècle. À travers une écriture fluide et détaillée et recherchée, l'auteure m'a transporté au cœur des ruelles sombres et des salons hantés par les intrigues. L'authenticité de l'époque de Louis XIV se déploie devant mes yeux, révélant les coutumes, les vêtements, et les mystères qui enveloppaient la société de l'époque.

Pourtant, malgré la richesse du contexte historique, le récit peut parfois s'étirer en longueur. Il a peiné par moments à captiver pleinement mon attention, je pouvait me sentir enclin à lâcher prise après plusieurs heures de lecture. Néanmoins, cette critique n'efface pas la valeur intrinsèque de l'œuvre. En effet, "La Voisin" demeure un ouvrage instructif qui offre un éclairage fascinant sur les pratiques et les croyances de l'époque.

À travers les confessions de Marie-Marguerite, j'ai plongé au cœur des ténèbres de l'histoire, découvrant les mystères des enchanteresses, des diableresses et des empoisonneuses qui peuplaient le Paris de Louis XIV. C'est ainsi que se dessine un tableau saisissant d'une époque marquée par la superstition et la violence, captivant malgré ses imperfections.

En conclusion, "La chambre des diablesses" est un roman historique qui offre une lecture à la fois didactive et plaisante, bien que parfois laborieuse. À travers son exploration des sombres et pénibles recoins de l'histoire, il nous invite à plonger dans un passé riche en intrigue et en mystère, révélant les secrets d'une époque révolue mais jamais oubliée.

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La Chambre des diablesses

Février 1680, tous les regards se tournent vers l'exécution de "la Voisin", accusée de sorcellerie. Sa fille emprisonnée, tente désespérément d'échapper à son destin en révélant les formules et le carnet d'adresses de sa mère, à l'origine de nombreux crimes abominables et immoraux...

Ce récit nous plonge dans des faits sordides et glaçants, à travers le Paris du 17ème siècle vu par Marie-Marguerite, témoin de l'ascension scandaleuse et choquante de Catherine Monvoisin, sage-femme.

L'histoire se déroule de manière logique, au fil des confidences de la fille qui nous dévoile les coulisses de l'art de sa mère.

On ne peut qu'être impressionné par l'analyse perspicace que Catherine fait de ses clients et sa capacité à agir en toute discrétion. Ce roman nous renseigne sur les mœurs dévoyées de l'époque, décrivant des horreurs et des bassesses, mais ce qui est véritablement intéressant, c'est de savoir à qui profite le crime.

L'écriture est à la fois réaliste et cynique, dépeignant un petit monde avec une précision singulière et une laideur décriée. Laissez-vous surprendre par une affaire trouble et ensorcelante qui a fait jaser et frémir la cour du Roi Soleil.

Si vous aimez les complots, l'Histoire et l'hypocrisie : ce roman est fait pour vous !

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La Chambre des diablesses

Très bien écrit, puisque l'autrice a consulté les textes d'origine pour nous les rendre abordables à nous, qui lisons rarement le français du XVIIe siècle!

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La Chambre des diablesses

Qui dit roman historique dit ennui mortel non ? Ce récit vous fera forcément changer d'avis sur la question grâce à la plume gorgée d'humour d'Isabelle Duquesnoy. Ce récit tiré d'une histoire vraie est à la fois tragique et très drôle, l'autrice a su traduire les faits dans un langage accessible et addictif. On y apprend des choses sur la société du temps de Louis XIV mais d'un point de vu éloigné de la cour. Une très belle surprise !

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Dédicaces de Isabelle Duquesnoy
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Editeurs

Gallimard Jeunesse : 5 livres

Editions de la Martinière : 4 livres

Points : 3 livres

Plon : 2 livres

Gallimard : 1 livre

Editions du Moment : 1 livre

Michel Lafon : 1 livre

À vue d'œil : 1 livre

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