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"-Toi, le jour où tu as rappliqué dans notre arbre généalogique, j'ai eu envie de le couper."
Afficher en entierElle m'embrassa, et je sentis mon coeur se calmer, et chaque muscle de mon corps se détendre. J'avais besoin d'elle à un point que cela me terrifiait. J'avais du mal à concevoir que l'amour soit ainsi pour tout le monde. Un truc pareil, ça condamnait les mecs à la folie dès qu'ils devenaient assez grands pour s'intéresser aux filles.
Mais peut-être que c'était juste moi. Peut-être que c'était juste elle et moi. Peut-être qu'ensemble, nous formions cette entité instable qui pouvait à tout instant imploser, ou fusionner. Dans un cas comme dans l'autre, j'avais le sentiment que ma vie avait été bouleversée dès l'instant où je l'avais rencontrée. Et j'étais certain d'une chose : je n'aurais changé ma vie pour rien au monde.
Afficher en entier— Qui aurait pensé, la première fois qu’on s’est vus, qu’on serait ici ce soir ?
Il y a trois mois, je ne t’aurais jamais crue si tu m’avais affirmé que dire au revoir à une fille me rendrait si malheureux.
Le visage d’Abby se décomposa.
— Je ne veux pas que tu sois malheureux.
— Alors ne t’en va pas
Afficher en entier— Trav ? Ça va ?
Il me fallut un moment avant de pouvoir articuler :
— Ça n’est jamais allé aussi mal de ma vie.
Elle appuya son front contre mon cou, je la serrai un peu plus fort.
— C’est idiot, dit-elle. On va se voir tous les jours.
— Tu sais très bien que ce n’est pas vrai.
Afficher en entier— Je sais qu’on est mal barrés, d’accord ?
Je suis impulsif, je pars en vrille sans prévenir, et je t’ai dans la peau comme jamais personne auparavant. Tu agis comme si tu me détestais, et l’instant d’après, tu as besoin de moi. Je ne fais jamais ce qu’il faut quand il faut, et je ne te mérite pas… mais putain, je t’aime, Abby. Je t’aime plus que j’aie jamais aimé qui que ce soit ou quoi que ce soit. Quand tu es près de moi, je n’ai plus besoin d’alcool, ni d’argent, ni de combats, ni de baise facile. Je n’ai plus besoin que de toi. Je ne pense qu’à toi, je ne rêve que de toi. Je ne veux que toi.
Afficher en entierHé, mec. Qu'est ce que tu fais... en dehors de déconner carrément ?
Afficher en entier- Quoi ? demandai-je en feignant de parcourir le bouquin de biologie.
- Tu as braqué le planning familial ?
Comment une poulette savait-elle où se procurer des préservatifs ?
Afficher en entier- Mare, c'est toi ?
- Non, c'est moi, dis-je en posant ses affaires à côté du lavabo.
- Qu'est ce que tu fais ? Sors ! s'écria-t-elle.
Je rigolai. Quel bébé.
Afficher en entierElle me poussa dans le salon à la seconde où le verrou céda ; je la saisis par les hanches et la plaquai contre la porte pour la refermer. Elle noua ses jambes autour de moi, et je la soulevai en me logeant entre ses cuisses.
Elle m'embrassait comme si elle était affamée et savait qu'il y avait à manger dans ma bouche. Et pour une raison qui m'échappait, j'aimais plutôt ça.
Afficher en entierLes premiers boutons de son chemisier étaient ouverts, laissant entrevoir le bord de son soutien-gorge, et deviner la courbe de ses seins. Je sentis un raidissement familier dans mon jean et fis passer le poids de mon corps d'une jambe sur l'autre.
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