Je ne saurai sûrement pas dire s'il s'agit de son meilleur ou non. Ce sera un grand dilemme pour moi, mais à l'image de Pandemia, Sharko ne cessera pas de battre dans mon coeur. Sharko prend aux tripes, vous oppressés la poitrine, vous vole votre sommeil et ne vous laisse pas indemne de votre lecture. Sharko est une pure merveille, l'attente est totalement méritée. Ça faisait longtemps que je ne n'avais pas autant vibré devant un livre. Je l'ai fini 3 jours après sa sortie et je sens encore l'histoire dans mes veines, toute la tension, l'angoisse qui m'a prise à la gorge... et dieu, les personnages sont tellement fantastiques dans ce tome ! Humains, pour être honnête. Les forces et les parts de lumière de Lucie, Sharko et Nicolas sont mises de côté au profit de leurs faiblesses et de leur noirceur. Ce tome révèle trois flics hantés, trois flics sans super-pouvoir qui encore une fois affrontent le pire (parce que oui, on ne connaît pas Thilliez pour sa gentillesse à l'encontre de ses personnages...). Trois flics qui ont leur boulot dans leurs veines, qui ne vivent que pour lui, et qui se retrouvent à envisager une vie sans ce métier qui les a faits. Trois personnages dont les fragilités, les peurs et les faiblesses prennent le dessus pour se révéler au grand jour... tout ça avec une intrigue qui vous tourmente et vous empêche de réfléchir, une rigueur scientifique toujours au rendez vous que je salue, et une écriture diaboliquement efficace.
Sharko est à lire absolument. J'ai même bien du mal à en faire une critique constructive ! C'est un trésor, une fois commencé, on ne peut plus s'arrêter, il vous faudra la fin dès la première page, inévitablement.

Je dois faire partie de cette catégorie de personnes qui n'arrivent pas à apprécier les ouvrages de John Green.

J'ai été extrêmement déçue par ce livre. Cette plume de génie, cette histoire à couper le souffle, ses émotions en tourbillons violents, ces personnages plein de vies qu'on me promettait en me disant " Vas-y, lis-le, tu rates un chef d'œuvre ! " et bien tout ça, ça devait être dans de très beaux rêves, ou alors c'est moi qui aies fait un mauvais cauchemar.

J'ai trouvé l'histoire plate et tellement prévisible. Elle n'avait pas de goût à mes yeux, je n'ai pas pris de plaisir à la lecture, les personnages et surtout Hazel étaient ennuyeux à souhait, sauf peut-être Isaac et sa grotte, c'est peut-être le seul passage du livre où j'ai vraiment ressenti quelque chose pour un des personnages. Cette histoire entre Gus et Hazel, mon Dieu, quel ennui ! Encore plus efficace qu'un somnifère ! Trop parfait, trop beau, trop exagéré, il y a trop de " trop " pour une histoire d'amour entre jeunes. Et la fin... N'en parlons pas, elle m'a tellement déçue. Je m'attendais à quelque chose de la part d'Hazel, un éclair, je ne sais quoi qui dirait " Et, au fait, je suis là, je sers à quelque chose ! ". Et bien non, rien. Cette vague à l'âme, je n'ai entendu que l'échos de son nom. Je connais la perte d'une âme soeur à cause de la maladie et je ne me suis pas retrouvée dans Hazel. Ça me semblait bien trop simple, comme sentiment final. Il manquait trop de choses pour la prendre au sérieux.

Les moments censés être drôles et ceux où on est censé pleurer toutes les larmes de notre corps, je ne les ai pas différenciés du reste du livre. Tout avait le même aspect, lisse, terne, sans relief. Je me suis forcée de le lire parce que je n'avais rien d'autre, mais je m'en serais bien passée. Ce " chef d'œuvre " a pour moi une réputation non méritée. Il ne vaut pas tout le remue-ménage qu'il a suscité. C'est un livre d'été qu'on lit parce qu'il prenait la poussière sur l'étagère, pas un bijou de la littérature.

Je continue de lire du Green mais j'ai l'impression de toujours relire la même histoire. C'est lassant, à force. Je pense que je vais arrêter de faire des efforts pour apprécier cet auteur, je vais continuer à être détestée parce que je ne peux pas supporter ses ouvrages.

Non, vraiment, je suis désolée, mais Nos Étoiles contraires n'a rien d'extraordinaire.

Je ne peux pas être objective quand je parle de ce livre. Au début, je refusais catégoriquement de le lire. Je me sentais presque repoussée par le résumé. Et j'ai vu le film. Et la... Explosion. J'ai acheté la trilogie, finie en une nuit.
J'ai ressenti Katniss comme si elle se trouvait à mes côtés, j'ai vu la l'arène dans ma chambre, les combattants qui se tuaient , j'ai entendu les cris de souffrance et les armes qui cognent, j'ai senti les odeurs du feu et de la forêt, j'ai souffert avec Peeta, en clair, j'ai vécu ce livre du premier au dernier mot.
Les autres peuvent dire ce qu'il veulent, pour moi, Hunger Games est probablement un des meilleurs livres que je n'ai jamais lus. Je me suis attachée aux personnages au point que refermer le livre m'a coûté. Il est époustouflant, cru, sans artifice inutile, poignant, il saisit à la gorge. Et je pourrais me contenter de cette trilogie pour lecture même si l'éternité m'attendait parce qu'à chaque relecture je redécouvre ce livre.