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Extrait ajouté par VaLouka 2015-09-27T21:16:46+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler)

— Tu ne veux pas que je t’explique que c’est le prénom de quelqu’un dont je suis fou ? Quelqu’un que j’ai porté en moi tellement longtemps et avec tellement de force que j’en suis devenu aveugle. Aveugle, Gwenn ! Au point que j’ai manqué, toutes les routes qu’il traçait vers moi. Tous les chemins sur lesquels il venait me rencontrer. Et quand j’ai compris que je l’aimais, quand j’ai réalisé toutes les erreurs que j’avais commises, il était trop tard. J’étais amoureux d’un souvenir, d’une illusion. Il était comme un fantôme qui hantait mes nuits, mes journées, chacune de mes terreurs, chacun de mes bonheurs. Alors j’ai commencé à chercher le courage de faire marche arrière et, peut-être, de nous créer une nouvelle chance.

Je restai immobile malgré la cacophonie dans ma tête, ce bruit de verre brisé, ces éclats partout, ce tremblement de terre qui m’anéantissait.

Je cessai de respirer quand il approcha son visage de moi, observant mon émotion mal dissimulée. J’avais voulu savoir et, tout d’un coup, l’ignorance me semblait plus heureuse.

Infiniment plus.

— Et puis j’ai réussi, Gwenn, souffla-t-il en se rapprochant encore. Ça m’a pris sept ans, mais j’ai réussi, Trésor.

Mais… Quoi ?

— De quoi tu parles, Sevan ?

Je n’étais pas sûr de comprendre. Pas certain que tout ça ait un sens. Il y avait une lueur vacillante au loin, elle éclairait par intermittence mes espoirs.

— C’est de toi dont je parle ! s’agaça-t-il en me relâchant. De toi, Gwenn. Mais tu étais tellement jeune, et chaque fois que je me laissais aller à te regarder, je m’en voulais. Je me trouvais dégueulasse de penser à toi de cette façon. Et puis, je n’y arrivais pas… Je n’arrivais pas à accepter ce que je ressentais pour un gamin de dix-sept ans… Tu m’obligeais à me remettre en question et ça m’a fait dérailler…

— Sevan, soufflai-je en passant mes mains dans mes cheveux. Es-tu en train de me dire que c’est mon prénom que tu t’es fait tatouer ?

Il désigna chaque symbole un par un.

— Գ. Ւ. Ե. Ն. Ն., lut-il. Gwenn. »

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Extrait ajouté par Moridiin 2016-04-17T12:24:36+02:00

Il me fixa droit dans les yeux, affichant un sérieux que je lui voyais rarement. Jek aimait la légèreté et la simplicité. Sauf qu’il n’y en avait plus aucune dans le regard qu’il posa lourdement sur moi.

— Je ne sais pas pourquoi tu te sens toujours obligé de t’en sortir seul. Mais tu ne vas pas devenir faible parce que tu demandes un coup de main. La fierté c’est bien, mais tu en as trop, mon pote.

Sans doute que oui.

— C’est une question de principe.

— C’est une question de stupidité et tu le sais.

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Extrait ajouté par Letempodeslivres 2016-09-17T22:54:09+02:00

— Ne te mêle pas de ça, Gwenn. C’est clair ?

C’était le retour de la froideur, de la neige et des blocs de glace l’entourant comme des remparts.

— Et de quoi ai-je le droit de me mêler, Sevan ? lui balançai-je, acide. Pour que les limites que tu m’imposes soient tout à fait claires.

Il tapa du poing sur la table. Je ne bougeai pas, ne clignai même pas des yeux. Je commençais à être habitué à son caractère emporté.

— Mais putain ! gueula-t-il. Tout le monde fait des cauchemars, bordel ! Il est où le problème ?

Il récupéra rageusement ses clefs de voiture.

— Je te filmerai cette nuit. Tu vas vite comprendre où il est,le problème.

— Je n’ai pas besoin d’une putain de caméra !

— Tant mieux. Alors on peut passer au moment où on cherche des solutions ?

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Extrait ajouté par Moridiin 2016-04-17T13:06:23+02:00

Je te contemple en train de dormir. Dans mon lit. Allongé sur le ventre, tu as posé la tête sur mon coussin, le bras étendu le long de la place que je laisse vide. Tu sembles me chercher dans ton sommeil et je suis déjà de mauvaise humeur rien qu’à l’idée de te quitter. J’aurais voulu rester, parler encore, t’expliquer mieux.

J’aurais aimé que l’on ait plus de temps, mais mon téléphone sonne déjà et, sur mon répondeur, il y a les pleurs d’une mère en deuil. Alors je te laisse, je remonte le drap sur toi, j’embrasse ta joue. Et puis soudain, tu ouvres les yeux et tu me fixes. Tu ne dis rien, mais tu souris avant de grogner et de replonger dans le sommeil sans te soucier de l’heure qu’il peut être.

Je pose mes lèvres sur ton épaule, je niche mon visage dans la courbe de ton cou et j’écoute, lente, la musique de ton coeur qui bat, le rythme profond de ta respiration. Je pense déjà à ce soir. Au moment où je vais enfin te retrouver.

Et la journée m’apparaît moins dure, moins longue. Puisque chaque minute me rapprochera de ce moment-là.

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Extrait ajouté par Moridiin 2016-04-17T12:21:54+02:00

Après plusieurs kilomètres, je me mis à transpirer légèrement. La dernière fois que j’avais ressenti ce trac angoissant, j’avais quinze ans et j’étais sur le point d’annoncer LA grande nouvelle à toute ma famille.

J’avais décidé d’un soir où tout le monde serait présent, et ce fut le cas ce dimanche-là. Il y avait mon père au bout de la table, Pat et Sevan à sa gauche, Jek et moi à sa droite.

C’était sorti d’un coup, avant même que je n’aie pu réfléchir à la tournure de ma phrase.

— Je suis gay, avais-je laissé tomber sans détour.

Mon père avait bien failli s’étouffer avec sa gorgée de bière – j’aurais peut-être dû attendre qu’il l’ait terminée.

— Et tu dis ça comme ça ? avait-il toussé. Entre le fromage et le dessert ?

— Il n’y a ni fromage ni dessert, papa. C’est juste de la pizza et on ne l’a même pas commencée.

Devant l’évidence de ma remarque, il avait ouvert la bouche pour la refermer aussitôt, buvant le reste de sa Budweiser en m’observant, un oeil fermé, un oeil ouvert.

— Un danseur gay, s’était moqué Pat. Quelle originalité !

— Au moins, je ne mettrai personne enceinte, moi ! m’étais-je rebiffé.

— Ça, c’est plutôt une bonne nouvelle dans l’immédiat, avait marmonné mon père en fusillant Pat du regard.

Il avait levé les bras au ciel, agacé.

— Trudy n’est pas enceinte ! Ce n’était qu’une fausse alerte.

— Qui a bien failli me valoir un infarctus.

— Va voir un cardiologue, papa, si tu as le coeur si fragile. Que veux-tu que je te dise ?

La conversation avait glissé ainsi, sans heurt. J’aurais presque pu trouver cela blessant. Un petit drame ne m’aurait pas dérangé. Peut-être des hauts cris, quelques remises en question, deux ou trois bousculades.

Mais il n’y avait eu que quelques bières et une pizza.

Et la tranquillité d’un soir d’automne.

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Extrait ajouté par mamour04 2015-08-07T05:34:25+02:00

Il avait réussi, ce salopard. A m'attendrir. A me le faire voir de nouveau comme il était vraiment. Beau. Généreux. Déterminé. Furieux. D'une douce violence. D'une brutale tendresse.

- D'accord, Gwenn?

Il était comme une danse.

Un, deux, trois, quatre...

- D'accord.

Un, deux, trois, quatre... Tempos; cadences, rythmiques. Une suite de pas, lents, précipités, justes...

Trois coups de canne au sol et puis un saut céleste.

Un, deux, trois, quatre... Battements, Frémissements. Un souffle suspendu, une étoile qui se rapproche, brillante.

Trois battements de cils et on tourne, on tourne.

Un, deux, trois, quatre...

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Extrait ajouté par nekokuro 2017-08-26T12:53:27+02:00

La beauté de la poésie, c'est qu'elle peut signifier différentes choses pour différentes personnes à différentes époques.

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Extrait ajouté par Lauryne12 2017-07-22T00:37:15+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler)Et puis, ça arriva. Juste là, sous les lumières des gyrophares, bleu et rouge, clignotant. Alors que pratiquement tous les flics de Portland pouvaient nous voir, sous les yeux de Pat et de Trudy, de Nathan, de mon père qui passait les cordons de sécurité.

Devant les caméras même.

Il m'embrassa.

Il m'embrassa comme un homme.

Comme un homme qui rentre chez lui, qui a manqué tomber pour de bon, qui vit son énième combat, son énième carnage, son énième bain de sang.

Il m'embrassa, se blottissant contre moi, s'effaçant dans l'ombre de mon corps, cherchant ce qu'il avait cru perdre pour de bon.

Un battement de cœur.

Le bruit d'une respiration.

Le frémissement d'un sourire.

La vie.

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Extrait ajouté par Moridiin 2016-04-17T13:06:57+02:00

Puis Jek siffla, comme il le faisait quand il voulait capter mon attention et que j’étais perdu dans mes pensées. Et soudain, je me souvins de l’endroit où je me trouvais, des gens à quelques pas de moi. Des personnes qui me regardaient avec un mélange d’étonnement et d’incompréhension. À part mon père – lui, il souriait franchement. Ce qui n’était pas le cas de Pat.

— Et tu comptais me le dire quand ? m’engueula-t-il.

Ce fut plus fort que moi, j’explosai de rire.

— Tu te fous de moi ou quoi ? me moquai-je. Pat ! Je te le dis depuis que j’ai six ans, espèce de couillon !

Il ouvrit grand la bouche, comme un imbécile, puis la referma sous les rires moqueurs de ses collègues et celui, plus fort, de sa femme.

— C’est toujours pareil avec toi, Gwenn, marmonna-t-il. Je tombe sur le cul à chaque fois. Ah mais crois-moi, il va m’entendre l’autre Kevork !

Je lui faisais confiance pour ça. Mais ce n’était qu’un détail.

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Extrait ajouté par Moridiin 2016-04-17T12:25:40+02:00

Tu recommences à me troubler.

Et je recommence à espérer.

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