Extraits

- Tu es parties, tu es parties, tu as dû partir...

Elle s'assoit à côté de moi.

- Je suis là, murmure-t-elle en posant sa main sur ma joue.

- Tu étais partie.

Mes cauchemars reviennent quand tu n'es pas là.

- Tu comptes acheter la boîte, murmure-t-elle, consternée.

- Pas exactement.

Ce n'est pas la réaction que j'attendais, et la conversation ne prend pas le tour que j'espérais.

- Alors tu l'as déjà achetée. La SIP. C'est déjà fait ?

Elle est blême. Et merde ! Elle est furieuse.

- C'est possible, dis-je prudemment.

"Ce que tu ne peux vaincre, embrasse-le."

"La jalousie, c'est ça. Voilà donc ce qu'on éprouve. Je suis écorché vif, éventré, hors de contrôle. Et je n'aime pas ça. Je n'aime pas ça du tout."

J’embrasse la pointe de ses cheveux, puis observe le ciel qui s’assombrit au-dehors. Tout en bas, il doit déjà faire nuit. Mais ici, tout là-haut, persistent les dernières lueurs du jour – du rose, de l’orange, de l’opale. Nous sommes encore dans la lumière.

Voilà le miracle avec elle.

Elle m’offre la lumière.

Et l’amour.

Mais elle ne m’a toujours pas répondu.

Dis oui, Ana.

Sois ma femme.

Je t’en prie.

Elle remue, rouvre les yeux.

— Je pourrais te regarder dormir pendant des heures, Ana.

J’embrasse à nouveau son front.

Elle me sourit, ensommeillée, et referme les paupières.

— Je ne te laisserai jamais partir.

— Je ne partirai pas. Ne me laisse jamais partir.

— J’ai besoin de toi.

Son souffle s’apaise.

Elle dort.

- A Ana ? Je n'en sais rien. Tout dépend de ce qu'elle me demande. Mais quelles que soient ses questions je lui dirai la vérité.

- C'est bien ça qui m'inquiète.

Il lâche un soupir.

- Christian, vous et moi n'avons pas exactement le même regard sur votre personne.

- Et c'est censé me rassurer ?

- On en reparle ce soir.

- Tu m'aimes, dit-elle dans un souffle.

L'air se retire brutalement dans mes poumons. Le temps s'arrête et je n'entends plus que le sang qui bat à mes tempes et le bruit de l'eau qui chasse les ténèbres.

Réponds-lui, Grey. Dis-lui la vérité.

- Oui. Je t'aime.

C'est un aveu sombre, arraché au tréfonds de mon âme. Et pourtant, en disant ces mots à voix haute, tout devient limpide. Bien sûr que je l'aime. Bien sûr qu'elle le sait.

- Tu as l'air heureux, mon chéri.

Ah bon ? Pourtant, je boude - j'ai raté l'occasion de suivre Ana.

- Je ne t'ai jamais vu aussi détendu.

" Rassemblant tout mon courage, je m'avance dans la pièce. Et je m'agenouille. Ana retient son souffle, ses mains se portent à sa bouche. Je sors la bague de la poche de ma veste et la lui tends.

- Anastasia Steele, je t'aime. Je veux t'aimer, te chérir et te protéger pour le restant de mes jours. Sois à moi. Pour toujours. Partage ma vie. Epouse-moi.

Elle est l'amour de ma vie.

La seule. L'unique Ana.

Ses larmes commencent à couler, mais son sourire radieux éclipse la lune, les étoiles, le soleil et toutes les fleurs dans cette pièce.

- Oui.

Je prends sa main et glisse la bague à son doigt. Elle lui va parfaitement."

''Anastasia Steele. I love you. I want to love, cherish, and protect you for the rest of my life. Be mine. Always. Share my life with me. Marry me.''

She is the love of my life.

It will only ever be Ana.