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Il soupire et pose son front contre le mien.
- Tu es la personne la plus courageuse que j'aie jamais rencontrée. Reste ici. Prends le temps de te remettre.
Il m'embrasse et j'ai de nouveau la sensation que tout s'écroule en moi, jusqu'aux tréfonds de mon être. Il me croira ici pendant que j’œuvrerai contre lui, avec ce père qu'il méprise tant. Ce mensonge-ci est le pire que j'aie eu à dire. Je ne pourrai jamais l'effacer.
Quand on s'écarte l'un de l'autre, je me tourne vers la fenêtre pour qu'il ne remarque pas ma respiration saccadée.
Afficher en entierIls rient tous. On rit tous. Et l'idée me traverse l'esprit que je suis peut-être en présence de la vraie faction de Tobias. Ils ne sont pas caractérisés par une qualité particulière. Ils adoptent toutes les couleurs, toutes les activités, toutes les qualités et tous les défauts.
Afficher en entierIl fronce les sourcils.
- Répète-moi ça.
- Tobias, je t'aime.
Sa peau mouillée glisse et il sent la sueur ; le tissu de ma chemise adhère à ses bras quand il les replie autour de moi. Il enfouit le visage dans mon cou et m'embrasse juste au-dessus de la clavicule, puis sur la joue, puis sur la bouche.
- Moi aussi, je t'aime.
Afficher en entierTobias met un bras autour de moi. J'appuie la joue sur son épaule et je ferme les yeux pour ne plus avoir à regarder Peter. Je sais qu'on a des tas de choses à se dire, même si je ne sais pas précisément quoi. Mais ce n'est ni le lieu ni le moment.
Afficher en entierJe ris d'un rire sans joie, d'un rire de folle. Je savoure la lueur sombre dans son regard, la haine affichée sur son visage. C'était une machine, froide et sans émotions, mue uniquement par la logique. Et je l'ai brisée.
Afficher en entierÇa commence doucement, par un cœur qui bat. Au début, je ne sais pas à qui est ce cœur. Il fait bien trop de bruit pour être le mien. Puis je comprends que c'est le mien quand même, et il bat de plus en plus vite.
Afficher en entierA la porte, je me retourne pour le regarder, à moitié enfoui sous la couette, fort et paisible.
- Je t'aime, murmuré-je en essayant les mots pour la première fois.
La porte se referme derrière moi.
Afficher en entierPuis il me rejoint en deux enjambées et pose sa bouche sur la mienne. En une seconde, ce contact a effacé les dernières semaines et je suis de nouveau la fille qui l'a embrassé pour la première fois, assise sur un rocher au-dessus du gouffre, les chevilles éclaboussées d'écume. Celle qui lui a pris la main dans le couloir simplement parce qu'elle en avait envie.
Afficher en entierJ'ai un message pour les Divergents.
Je suis une Divergente.
Il ne s'agit pas d'une négociation.
Non, en effet.
C'est un avertissement.
J'ai compris.
Ceci se reproduira...
Ça n'arrivera plus jamais.
... tous les deux jours, jusqu'à ce que l'un de vous se livre au siège des Érudits.
Afficher en entier- Je crois que tu es toujours là, dit-il, sa bouche tout prés de la mienne. Reviens.
Ses lèvres effleurent les miennes, et je suis trop surprise pour l'arrêter.
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