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Liste des extraits

Le dieu était en moi pour me conduire, comme toujours, vers une destinée plus haute que la destinée des mortels. 

Chapitre 8

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Gilgamesh : l’Élu. Tu régneras sous ce nom. C’est un nom des Anciens, du peuple de la déesse qui dominait le Pays il y a bien longtemps. La révélation m’en est venue durant mon sommeil, la première fois que la déesse m’a visitée.

Chapitre 7

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Elle se dressait devant moi, glorieuse, triomphante et terrible. Si je pouvais encore percevoir quelque trace de la fillette en elle, il n’en restait plus guère. Depuis notre dernier entretien, elle s’était muée en une inaccessible entité, hors de portée de mon entendement. (...)

Une raie médiane partageait sa chevelure noire en deux nattes enroulées autour du crâne. Elle n’avait pour tout maquillage qu’une touche de jaune d’ocre sur les joues et le khôl à ses cils. Rien d’apparent n’indiquait le rang auquel elle avait accédé, si ce n’était, à son front, une délicate couronne de maillons d’or entrelacés à la forme du serpent emblématique d’Inanna. Mais d’autres signes plus subtils ne trompaient pas. Le nimbe du pouvoir était sur elle. La radiance du ciel illuminait sa peau de l’intérieur. 

Chapitre 7

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Je me savais en un lieu de périls, au bord d’un autre monde ; il est des choses censément invisibles qui parfois franchissent les frontières interdites.

Chapitre 5

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Pour ma part, jamais je n’étais rassasié : lorsque mon corps vibrait dans l’extase, il me semblait entrer en communion avec les dieux, comme propulsé par le plus court chemin dans leur domaine sacré. Et n’est-ce pas la vérité ? La copulation qui engendre la vie n’est-elle pas le chemin qui conduit au monde des bienheureux ? Celui qui n’a pas accompli cet acte ne demeure-t-il pas hors de toute civilisation, à peine plus qu’une bête ? L’union de la chair et de l’âme dans l’accouplement est la voie qui nous rapproche des dieux. Et moi-même, à l’instant inouï qui précède l’éjaculation, ce n’était plus telle fille d’Ourouk que je tenais sous mes reins mais l’ardente Inanna en personne, la déesse et non la prêtresse. Je dis que cet acte appartient à l’ordre du sacré. 

Chapitre 4

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Il est, bien sûr, des sources de plaisir plus évidentes et des sensations plus directement voluptueuses. À ces mystères aussi je me suis très jeune initié.

Ma première instructrice était une petite chevrière qui louchait ; je l’avais rencontrée dans la rue du Scorpion par une journée de fin d’hiver. J’avais dix ou onze ans et elle, je suppose, un peu plus, car elle avait des seins et de très longs cheveux pour les couvrir. Elle m’a mendié le petit galon d’or que j’avais enroulé dans mes cheveux. « Que me donneras-tu en échange ? » Elle s’est mise à rire et m’a dit : « Viens. »

C’est au fond d’une cave obscure, sur un tas de paille moisie, qu’elle a obtenu son galon ; ce que nous avons fait, pourtant, tenait davantage de la lutte au corps à corps que de l’accouplement. L’ai-je même pénétrée, novice que j’étais ? Mais nous nous sommes retrouvés à deux ou trois reprises et je sais qu’en ces occasions nous avons mené l’acte à son terme. Jamais je n’ai demandé son nom, jamais ne lui ai dit le mien.

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 D’ailleurs, par-delà l’apprentissage des responsabilités que je m’attendais à endosser un jour, j’éprouvais un vif plaisir à maîtriser le travail du maçon. Confectionner des briques et les poser jusqu’à ce qu’un mur prenne forme, cela me procurait un sentiment intense d’accomplissement, aussi intense que toute entreprise héroïque ; peut-être davantage, d’une certaine manière. Et je trouvais dans la préparation des briques une volupté profonde, le mélange de l’argile et de la paille, le moulage du pisé humide dans la forme et l’évacuation du trop-plein de la tranche de la main. 

Chapitre IV

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Autre discipline de ma formation : l’art des bâtisseurs. J’ai étudié les mastics, les mortiers que l’on extrait du bitume et les usages de la poix ; la confection des briques, le plâtrage et la peinture, et bien d’autres techniques de ces humbles métiers. Dans la pleine chaleur du jour, je mêlais ma sueur à celle des artisans, élargissant ainsi mes compétences. Car il est de coutume chez nous de ne point laisser les princes dans l’ignorance de ces choses afin qu’ils assument le rôle qui est le leur dans l’édification et la consécration de nouveaux bâtiments, de nouvelles murailles. 

Chapitre IV

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Très vite j’ai atteint une taille et une force hors du commun, car le sang des dieux coulait dans mes veines. (...) Je m’entraînais déjà chaque jour au maniement du javelot, de l’épée, de la masse d’armes et de la hache. Au vu de ma carrure, mes camarades reculaient à m’affronter en lice ; il me fallait trouver des partenaires chez les jeunes hommes. Lors d’un combat de haches avec un guerrier du nom d’Abbasaga, il m’est arrivé un beau jour de fendre en deux son bouclier d’un seul coup et de le voir jeter son arme et s’enfuir du terrain, à la suite de quoi il m’est devenu difficile de me trouver des adversaires, même parmi les hommes faits.

Chapitre 4

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Naturellement je n’ai jamais su lire comme lisent les scribes qui parcourent avec agilité les colonnes d’une tablette et savent en extraire toutes les richesses, toutes les nuances, car c’est là le fruit d’une vie entière consacrée à cet art et d’autres tâches m’attendaient. Mais j’ai appris correctement les signes de l’écriture, je les connais encore et ne saurais être victime des supercheries de quelque subordonné qui chercherait à se jouer de moi. 

Chapitre 3

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