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Ces gens – non pas des dieux mais de simples mortels – possédaient quelque talent pour faire surgir les mots vivants de l’argile. Alors j’ai prêté toute mon attention à l’assistant du précepteur qui me montrait comment préparer la tablette d’argile douce, comment tailler un stylet dans le roseau calame et en aiguiser la pointe à la forme d’un coin, comment tracer les signes qui constituent l’écriture en appuyant le stylet sur la tablette. Et je me suis battu pour comprendre les signes.

Chapitre 3

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Ce qui me séduisait dans l’écriture, c’était les vertus magiques que j’y attachais. Pénétrer les arcanes d’une magie, celle-là ou une autre, voilà qui m’attirait irrésistiblement. Il me paraissait miraculeux de capturer les mots comme des faucons en plein vol, de les emprisonner dans l’argile rouge et de les relâcher pour quiconque était initié dans cet art.  

Chapitre 3

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La lecture et l’écriture ont été mes premières acquisitions. Ce sont des connaissances essentielles à un prince ; (...) Si le maître ne sait pas lire, il est à la merci de bien des formes de traîtrise et, tout grand homme qu’il soit, il peut se retrouver livré aux mains de ses ennemis.

Chapitre 3

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Dumuzi était jeune et fort et vigoureux ; il était issu de l’une des plus grandes familles d’Ourouk, d’un lignage qui longtemps avait fourni le haut clergé du temple d’Inanna et détenu la charge des pêcheries ainsi que d’autres hautes fonctions. Dumuzi était beau et de maintien royal, la chevelure épaisse et la barbe fournie. 

Chapitre 2

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Et moi ? Allais-je mourir aussi ?

Jamais pareille chose ne m’arriverait ; j’en faisais le serment. Pas à moi. Car je suis dieu pour une part. Et si les dieux parfois meurent à l’instar d’Inanna aux Enfers, ce n’est jamais pour bien longtemps. Et je me suis juré que la mort ne s’emparerait pas de moi. 

Chapitre 1

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De sombres pensées confuses se bousculaient dans mon esprit, et je me voyais plus seul, plus perdu que jamais, car le monde m’était devenu objet de mystère et je me sentais comme en un rêve éveillé.

Chapitre 1

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(...) car en ces temps de mon enfance je n’avais point de véritable intelligence de la mort et la croyais une forme du sommeil.

Chapitre 1

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« J’ai écouté les cantiques et la réponse m’est venue : Lugalbanda faisait route vers le palais des dieux où il séjournerait pour l’éternité en compagnie du Père des Cieux, An, de notre Père Enki, sage et compatissant, de tous les autres dieux. Il y festoierait en leur société et partagerait avec eux les vins les plus doux et la bière brune. Et je me suis dit que ce destin n’était pas des plus déplaisants, si telle était la vérité. Comment s’en assurer ? Je me suis retourné vers Our-kununna mais il se balançait au rythme des cantiques qu’il psalmodiait, les yeux fermés, et je suis resté seul avec mes pensées de mort et mes efforts pour comprendre ce qu’il était advenu de mon père. »

Chapitre 1

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« Sur les marches du temple nous attendait Inanna. J’ai frissonné à sa vue. Depuis la nuit des temps la déesse règne sur la ville et sur tout ce que ses murs enferment. Je sentais peser son pouvoir sur ma tête. Bien sûr, celle qui nous faisait face était la prêtresse Inanna, une femme de chair et de sang, et non la déesse elle-même. Mais à cette époque je ne faisais pas la différence et me croyais en présence de la reine des Cieux, fille de la Lune en personne. J’avais raison en un sens, car la déesse s’incarne dans la femme, mais mon jeune âge m’aurait-il permis de saisir pareilles subtilités ? »

Chapitre 1

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Les démons malveillants planent inlassables au-dessus de nos existences, guettant notre heure de faiblesse. J’avais six ans et l’une de ces créatures est parvenue à se glisser dans les hauts murs du palais ; elle s’est emparée de l’âme du roi Lugalbanda et l’a arrachée de ce monde. 

Chapitre 1

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