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"Doubhée eut soudain l'impression d'être au bord d'un précipice. S'y jeter était une folie, mais le vide l'appelait. Pourtant, elle savait que rien ne serait plus jamais pareil si elle parlait." (p.215)
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"Son ennemi n'était qu'à quelques mètres au-dessus d'elle, dans l'aile du palais réservée aux nobles, et, cachés quelque part dans ce labyrinthe, se trouvaient les documents à même de la sauver. Comment dormir quand sa vie était liée à deux choses si proches et pourtant si lointaines?"
(p.200)
Afficher en entier"Aucune horreur ne m'arrêta, car la guerre m'avait habitué au pire, et le désir que mes morts reposent en paix ne me laissaient aucun répit (...) l'absence des êtres chers est plus oppressante que leur présence, et leur ombre, l'écho de leur douleur et de leur haine, ne nous lâche jamais."
(p.191-192)
Afficher en entier"Le grondement incessant des vagues. Dans le silence absolu de la maison, la rumeur devenait obsédante. Il songea que si les sentiments avaient un son, celui de sa souffrance serait celui-là." (p.62)
Afficher en entier"Il regarda timidement le ciel et la mer, et éprouva une vague douleur. Y avait-il quelque chose, au-delà de cette immense étendue? Et, si oui, quelqu'un en avait-il déjà exploré les confins? Mais peut-être n'y avait-il pas de fin à tout ce bleu, peut-être que le ciel et mer continuaient à se refléter l'un l'autre éternellement, sans jamais se rejoindre. C'était quelque chose de trop grand pour pouvoir être seulement pensé, c'était l'infini, dont la perception seule l'écrasait(...)Les vagues se brisaient avec d'énormes éclaboussures. La mer, de bleu qu'elle était, devenait d'abord presque noire, puis se transformait en mousse blanche. L'eau grimpait ensuite sur la roche, comme un animal qui essaierait de s'y agripper pour se hisser hors de l'abysse." (p.61)
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