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Liste des extraits

Ido : gnome, ancien maître de Nihal, et longtemps Général Suprême de l'Ordre des Chevaliers du Dragon ; il a rejoint le Conseil des Eaux pour combattre Dohor.

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Grande Bataille d'Hiver : grande bataille durant laquelle l'armée des Terres Libres, menée par Nihal, a réussi à vaincre le Tyran.

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Les nuits suivantes furent encore plus belles. Ils roulaient sur le plancher en jouant comme deux amants, et se disaient entre deux étreintes tout ce qu'ils ne s'étaient pas encore confié. Le lendemain matin, Doubhée souriait en voyant sur son corps les traces de ces rencontres secrètes. Mais elle ne disait rien à Theana. Elle nageait dans le bonheur, au point d'en oublier le but de sa mission. La Bête venait bien en temps en temps lui rendre visite, mais elle la chassait aussitôt, surtout si Learco était présent. Elle cherchait par tous les moyens à arrêter le temps, à nier la réalité.

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-j'ai dit que je ne voulais pas en parler.

-je veux seulement t'aider.

Elle lui caressa la joue.

-je le sais. Cependant , les mots ont un étrange pouvoir. Si tu dis une chose , elle se met brusquement a existé. Tant que je suis ici avec toi, je ne pense pas à la bête, et je peux m'imaginer qu'il y a un avenir pour nous. Mais quand tu m'en parles, la réalité réapparaît et recommence à me tourmenter. Je ne veux pas y penser pas maintenant.

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C'est une guerre inutile. Et qui n'aurait jamais du commencer. Conquérir une terre après l'autre... Pourquoi ? Dans quel but ? [...] J'ai vu tant d'horreur, j'ai répandu tant de sang... Peut-être qu'au début j'ai cru de bonne fois que c'était juste. D'ailleurs, c'est ce qu'on m'avait enseigné. Puis le sang a tout recouvert : les idéaux, les rêves. Maintenant il n'y a plus que des morts, et je marche sur des cadavres.

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"Dans une entreprise de ce genre, le calme est fondamental. Comme pendant une bataille. C'est exactement pour cela qu'Ido est un guerrier extraordinaire : il garde toujours son sang-froid pendant le combat, et il a enseigné à Nihal à faire de même. C'est aussi valable pour un magicien. Si tu laisses la panique prendre possession de toi, tu ne te souviendras jamais de l'enchaînement exact des formules ni du dosage des pouvoirs que tu devras utiliser. Les esprits sentiront ton trouble et te fuiront, ils ne se laisseront pas convaincre de seconder tes prières."

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Le gnome se souvenait parfaitement de la manière de combattre impétueuse et violente de Dohor. Dès le début, il exhorta infatigablement son dragon à l'attaque, animé par le seul désir de l'anéantir.

Ce fut immédiatement une lutte à mort. Les dragons se lançaient des bordées de flammes, tandis que les adversaires se frappaient chaque fois qu'ils étaient à la portée l'un de l'autre.

Ido gardait un calme inébranlable. Les années semblaient s'être envolées et il avait retrouvé ses réflexes d'antan. La lame noire de Nihal fendait l'air, dessinant des arabesques sur le rideau de fumée qui enveloppait tout.

Dohor, quant à lui, se battait en force. Il menait principalement des fendants de haut, à deux mains, de toute sa puissance. Ido sentait ses articulations craquer à chaque parade, malgré ses efforts pour amortir le choc.

<< Je peux y arriver, se disait-il chaque fois. On y va arriver. >>

Puis un fendant vigoureux perça sa garde et se dirigea vers son cœur. De la main gauche, il saisit d'instinct l'épée qui l'avait accompagné dans toutes les batailles de sa vie et para le coup. Ensuite, il battit en retraite.

- Tu en es réduit à tricher maintenant, pour gagner ? hurla Dohor, le souffle court.

Ido répondit par un sourire féroce. Il leva ses deux épées en l'air, et le feu en dessous de lui les fit briller de reflets sinistres. Une lame blanche et une lame noire, l'acier et le cristal, tel le symbole de sa vie.

- Le passé conspire lui aussi pour t'envoyer dans l'autre monde, cria-t-il. Mon épée, tu la connais déjà, quant à l'autre, tu devrais la reconnaître. Tu n'étais qu'un jeune garçon à l'époque, mais tu ne peux pas avoir oublié Nihal.

Les yeux de Dohor furent traversés par un éclair de terreur, et le gnome se lança à nouveau à l'attaque.

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Le Gardien Suprême regagna son bureau comme une furie, prit un livre sur sa table et pressa le bouton qui ouvrait le passage secret. Le mur pivota et dévoila un escalier qui descendait vers un étage inférieur. Yeshol s'y jeta presque en courant, sans se soucier de refermer derrière elle. Ce n'est qu'une fois devant le globe bleuté qu'il réussit à se calmer.

- Eh oui, mon Seigneur, c'est ainsi, dit-il en s'asseyant sur le sol, ses parchemins déroulés devant lui, tout en cherchant la bonne page. Mais bientôt, vous serez parmi nous, et j'aurai l'honneur d'être l'instrument de votre liberté. Nous n'avons pas le garçon ? Tant pis ! Prenez-moi ! dit-il en se frappant la poitrine, les yeux fixés sur le globe. Certes, votre esprit ne résistera pas longtemps dans mon corps, suffisamment toutefois pour que vous frayiez la voie à Thenaar. Alors vous reviendrez dans ce monde, et il n'y aura plus de place pour les Perdants, seulement pour les Victorieux. Ce sera votre Temps, et le monde atteindra enfin la perfection à laquelle il aspire depuis toujours, depuis que notre Dieu l'a créé.

Il trouva enfin la page qu'il cherchait.

- Oui, voilà, voilà, dit-il avec excitation.

Et il lut, déclamant à haute voix.

Il regarda une dernière fois le globe et ouvrit les bras. Il était prêt.

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Learco baissa lentement son épée et s'assit sur le sol près d'elle. Il se passa la main dans les cheveux en soupirant.

- Qu'est-ce que je vais faire de toi ? lui dit-il en la regardant avec un sourire abattu.

Elle resta immobile.

- Tue-moi, souffla-t-elle.

- Quoi ?

- Ou bien c'est moi qui devrai te tuer. Il n'y a pas d'autre solution. Tu dois sauver ton père, et moi, je dois sauver ma vie.

Learco la regarda avec un tel désespoir qu'elle en fut anéantie.

- Et pourquoi devrais-je sauver mon père ? dit-il enfin. Ce tyran sanguinaire ? Ce n'est pas moi qui t'arrêterai, ajouta-t-il en jetant son épée. Tu veux me tuer ? Vas-y.

Ses yeux brillaient d'un éclat fébrile.

- Si tu m'as dit la vérité, fais-le maintenant, conclut-il en indiquant le poignard que Doubhée tenait toujours à la main.

Elle regarda la lame qui étincelait dans l'obscurité comme si elle avait capturé toute la lumière de la pièce. Le poignard que lui avait offert le Maître... Sans réfléchir, elle le lança au loin, et tandis que le métal tintait sur le plancher, elle se jeta au cou de Learco et s'autorisa à pleurer sans retenue. Le jeune homme demeura inerte entre ses bras, mais il lui suffisait de pouvoir l'étreindre en se persuadant que rien de tout cela n'était réellement arrivé.

Lentement, la main du prince remonta le long de son dos et s'attarda sur son cou. Sa chaleur la fit frissonner de plaisir. Il l'embrassa comme la première fois, et ce fut un long baiser, hors du temps. Doubhée comprit alors que quelque chose avait changé irrémédiablement. Vouloir le nier, effacer le souvenir de Learco et redevenir celle qu'elle était un an plus tôt était tout simplement impossible. Elle était libre, enfin. Le Maître et Lonerin n'était plus que des souvenir doux mais lointains. Plus rien n'existait que la muette promesse de Learco qui l'embrassait, ses mains la caressaient, qui effleuraient délicatement la naissance de sa gorge, la courbe de ses seins.

Il l'étendit sur le sol et lui ôta doucement sa chemise, et elle le serra avec force contre elle. La beauté de ce moment serait peut-être éphémère, mais pour Doubhée elle durerait une vie entière.

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- Maintenant, c'est toi qui es naïf.

Dohor le regarda d'un air interrogateur.

- Le vent tourne, et ton temps touche à sa fin. Tu crois que ce complot est parti de rien ? Tu crois qu'il te suffira de nous tuer, moi et les autres ? Tu ne tarderas pas à récolter ce que tu as semé. Je mourrai peut-être, mais tu me suivras vite.

Dohor se leva et vint se camper devant lui. Learco observa les rides sur son front, ses yeux que voilait un début de cataracte, son corps flasque, et il n'éprouva aucune peur. Un petit homme, voilà ce qu'il était. Un petit homme qui pouvait peut-être encore l'écraser, mais qui subirait bientôt la cuisante désillusion de voir son règne s'effondrer. Il songea à Ido, à Sennar et à la mission commanditée par le Conseil des Eaux dont lui avait parlé Doubhée.

<< Il est fait de chair comme les autres, il suffit d'une lame pour le balayer. >>

- Je mourrai dans mon lit, dans de très très longues années, avec le Monde Emergé à mes pieds. Je réussirai là où Aster a échoué, et je t'assure que les siècles à venir se souviendront de moi ! s'écria Dohor.

Learco sourit à nouveau.

- Je t'attendrai en enfer en compagnie de ma mère.

Dohor parut troublé, puis il fit signe aux gardes postés au fond de la salle. Les deux soldats avancèrent et prirent le prince par le bras. Il s'en alla le sourire aux lèvres. Il s'était enfin libéré de l'emprise de son père.

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