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je t'haine, moi non plus



Description ajoutée par LIBRIO64 2016-09-26T21:07:02+02:00

Résumé

Nous nous sommes mis d'accord, ma femme et moi : elle garde les enfants et moi je garde tous les biens ", dit un mari à un notaire éberlué. Un autre exige de conserver son Renault Espace et de laisser la petite Peugeot 108 à sa femme, qui a obtenu la garde de leurs six enfants... Un boucher homophobe est obligé de divorcer parce que sa femme le surprend surfant sur internet où il se fait passer pour une femme... pour draguer des hommes !

Véritable plongée dans l'irrationnel des couples divorcés, ce livre raconte les histoires de divorce les plus incroyables, mais aussi les plus folles, d'anonymes ou de célébrités : Christian Pellerin, qui fut le promoteur immobilier le plus riche de France, nous raconte comment son divorce a fait la fortune de sa femme, Thierry Gaubert nous raconte comment l'avarice de son " ami " Ziad Takieddine a poussé leurs épouses respectives à compromettre Nicolas Sarkozy et à faire vaciller la République...

Parfois poignants, souvent drôles, tous ces récits sont autant d'histoires vécues qu'un scénariste n'oserait pas écrire, tant elles sont parfois invraisemblables.

Quand deux êtres sont amoureux, ils offrent le meilleur d'eux même. Lorsqu'ils se séparent, c'est souvent le pire qu'ils donnent en spectacle. Mais pas toujours. Il y a aussi des divorces réussis. Devenu phénomène de société, le divorce est abordé ici avec le sourire

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Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par eleora 2016-10-10T15:20:39+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler)Introduction

Mariés depuis une quinzaine d’années, Karine, 37 ans, coiffeuse, et Daniel, 39 ans, cuisinier au chômage, partageaient un lourd secret : dans la nuit du 11 au 12 novembre 2001, ensemble, ils avaient assassiné Marguerite Lagarve, 77 ans. « Margot » avait été égorgée et poignardée dans sa maison d’Eysus, un village de 700 habitants, près de Pau (Pyrénées-Atlantiques), où elle avait toujours paisiblement vécu. Son maigre pécule avait été volé, ainsi que des objets divers. Le corps avait été retrouvé le lendemain par deux voisins. Les proches de la vieille dame avaient été interrogés, sans succès. Après avoir exploré toutes les pistes possibles, les gendarmes avaient conclu à un crime de rôdeur. Sans nouveaux indices ni témoignages, le dossier dormait, sans jamais avoir été refermé, attendant paisiblement la date de sa prescription.

Et voilà qu’au printemps 2013 Karine poste une phrase lourde de sens sur sa page Facebook :

« La vérité, écrit-elle, réveille les morts. »

C’était un avertissement adressé à son mari : Karine et Daniel étaient en procédure de divorce. Leur couple avait explosé un an plus tôt, et ils se disputaient, entre autres, la garde de leurs trois enfants. Lui vivait avec sa maîtresse dans la ville voisine d’Oloron-Sainte-Marie, elle tentait de refaire sa vie à Lacanau.

Entre eux, la haine était trop forte. Daniel avait déposé plainte à plusieurs reprises pour non-présentation des enfants. Il s’était battu pour en obtenir la garde. C’est alors que Karine avait décidé de le faire chanter : elle avait exigé qu’il renonce à réclamer la garde des enfants et qu’il lui verse 100 000 euros, faute de quoi elle l’avait menacé de le dénoncer à la police pour son crime passé.

Débordée par sa haine, aveuglée par sa bêtise – les deux allant souvent de pair –, elle a été se confier à une amie gendarme, lui racontant que Daniel la battait et l’avait menacée de lui faire « comme il a fait à Margot ». Alertée, devenant soudain plus gendarme qu’amie, son interlocutrice a fait parler Karine, qu’elle a revue à plusieurs reprises. Au fil de leurs rencontres, celle-ci a donné des détails qui ont attisé la curiosité de toute la brigade : des éléments connus des seuls enquêteurs, qui n’avaient jamais filtré à l’extérieur…

Enfin convoquée et interrogée, Karine, animée par le seul désir de vengeance, s’est mise à tout raconter, sans manifester le moindre remords, en chargeant Daniel, coupable de tout. « Dans un contexte de conflit et de rivalité, elle a voulu faire porter à son ex-compagnon le poids du préjudice », a sobrement noté le procureur de Pau. Grâce à ses aveux, et sur ses indications, l’arme du crime a été tardivement retrouvée. Douze ans après, elle portait encore l’ADN de la victime. Interpellé, placé en garde à vue, Daniel a reconnu les faits avant d’être mis en examen pour meurtre et écroué. Mais ce que Karine n’avait pas prévu, c’est qu’en garde à vue son ex allait donner des informations sur le rôle qu’elle avait joué dans le crime.

D’après lui, c’est bien la Golf de Karine qui a été aperçue le soir du crime aux alentours de la maison : « Elle m’attendait à l’intérieur du véhicule. » Il affirme qu’ils avaient programmé ensemble de cambrioler la vieille dame, qu’il avait paniqué et perdu tous ses moyens lorsqu’il s’était fait surprendre. Il avait alors commis l’irréparable. Paniqué ? Peut-être, mais Mais l’enquête montrera qu’une fois la septuagénaire tuée Daniel avait continué à fouiller les lieux, pour vider la maison de tout ce qui avait une certaine valeur. Et, pendant tout ce temps, Karine l’avait attendu, avant de remplir la Golf avec divers objets volés.

« Mon client est fragile. Il est sous curatelle renforcée, a indiqué son avocate au quotidien Sud-Ouest. Il avait refoulé cette histoire. » Refoulé ? Pas tant que cela. Car sur Facebook, là encore, quelques semaines avant son incarcération, Daniel avait répondu à un petit questionnaire ludique. À la question : « Quels superpouvoirs aimeriez-vous avoir ? », il avait répondu « Revenir en arrière » et posséder « le don de téléportation ».

Pour avoir participé au meurtre de Margot, Karine a tout perdu. Elle aussi a été incarcérée et n’aura plus la garde de leurs enfants. Si elle s’était tue, jamais ce meurtre n’aurait été élucidé. Mais la haine et la bêtise ont été les plus fortes, comme dans de nombreuses histoires de divorces où la justice et le fisc font leur miel des dénonciations des époux qui se déchirent – parfois jusqu’à éclabousser le sommet de l’État, comme dans l’affaire du compte en Suisse de Jérôme Cahuzac, alors ministre du Budget, ou dans celle des prétendues valises de billets données à Édouard Balladur pour sa campagne électorale de 1995. Derrière ces révélations et derrière bien d’autres, il y a toujours un divorce conflictuel.

C’est à la lecture de cet étrange « macabre secret des divorcés », raconté dans un article du Parisien du 19 septembre 2013 sous la plume de Nicolas Jacquard, que nous est venue l’idée d’écrire ce livre. Car cette anecdote réunit au moins deux éléments essentiels que l’on retrouvera dans beaucoup d’histoires de divorces contemporaines : Facebook et les réseaux sociaux, tout comme les nouvelles technologies, invasives et intrusives dans la vie privée, les smartphones avec leur mémoire éternelle, les textos si adaptés aux flirts, les données de géolocalisation, toutes ces nouveautés fragilisent les couples et sont, de ce fait, à l’origine de nombreux divorces.

Surtout, l’histoire de Daniel et de Karine démontre à quel point les divorces peuvent faire perdre tout sens commun à des personnes que l’on aurait pu croire sensées, comme l’a si bien écrit Alfred de Musset dans On ne badine pas avec l’amour.

Il y décrit parfaitement ce phénomène d’inversion de l’amour et de la haine : « Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. Que l’amour s’envole, que la routine s’installe, que la jalousie distille son poison, que les couples se séparent et voilà les deux êtres, imparfaits et affreux retourner se tordre sur des montagnes de fange dans leur égout sans fond. » Quand deux êtres sont amoureux, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Lorsqu’ils se séparent, c’est bien souvent le pire qu’ils offrent en spectacle. Débordés par la haine, au détriment de leurs propres intérêts, ils perdent parfois tout bon sens.

Si les divorces font souvent le malheur de ceux qui s’y résolvent, ils font, à coup sûr, le bonheur des avocats, des notaires et des psychologues. Certains divorces sont expédiés en trois mois, d’autres traînent des années ; certains sont fêtés dans la joie d’une liberté retrouvée, d’autres conduisent à la ruine, à la déprime, voire au suicide ; beaucoup donnent lieu à des comportements irrationnels, souvent cocasses – comme ceux de ces deux époux très fortunés, qui possédaient plusieurs châteaux, mais qui se sont battus comme des chiens pour récupérer un grand-bi, ce vélocipède à roue immense, précurseur de la bicyclette ; ou de ce couple plus modeste, français d’origine espagnole, qui, après s’être entendu sur la garde des enfants et du chien, s’est déchiré sur le partage des ustensiles de cuisine nécessaires pour faire une bonne paella. « On imagine la force du non-dit, des souvenirs enfouis, des angoisses latentes derrière un comportement de cette nature, en apparence irrationnel », commente Me Delphine Driguez, l’avocate qui conseillait ces deux époux et est parvenue à leur faire entendre raison.

Le divorce est devenu un passage presque obligé dans la vie urbaine, même si le nombre des procédures n’augmente plus depuis le pic de 2005 et 2006, en raison sans doute de la crise, qui rend les séparations financièrement plus difficiles. Il est plus prégnant encore si, au-delà du juridisme, on prend en compte les séparations de personnes pacsées. En mars 2014, il n’y a eu en France, à notre connaissance, qu’un seul divorce d’homosexuels mariés, mais on peut s’attendre au pire, à l’avenir, puisque le dénouement des Pacs se passe souvent très mal : « La rupture des couples homosexuels se termine très souvent au pénal », constate ainsi Me Sonia Cohen-Lang, avocate spécialisée qui, au conseil de l’ordre, a suivi et accompagné la loi nouvelle sur le divorce.

Ne pas oublier aussi les annulations de mariages civils, un phénomène qui progresse à grande vitesse, pour rompre les mariages « blancs » ou « gris », conclus pour obtenir des papiers, une nationalité ou un héritage. Se développent aussi les annulations de mariage visant à dénouer les unions forcées ou imposées, en particulier dans la communauté franco-maghrébine.

Au-delà des annulations de mariage, des divorces et des ruptures de Pacs, il nous faut aussi prendre en compte les séparations de couples vivant en concubinage, qui sont parfois aussi douloureuses, aussi conflictuelles et suscitent des comportements aussi irrationnels, même si les conséquences juridiques et patrimoniales ne sont pas du tout de même nature.

Ce sont donc les séparations, prises au sens large, que nous évoquerons dans ce livre : elles constituent aujourd’hui un fait de société qui touche tous les aspects de la vie humaine ; qui révèle un tas de haines bien dissimulées, la cupidité, la perversité, l’inconséquence, l’aveuglement et la stupidité, comme Karine l’a montré en dénonçant Daniel. Mais elles révèlent aussi la puissance de l’amour, qui les rend parfois d’autant plus douloureuses.

Comme près d’un Français sur trois et d’un Parisien sur deux, nous avons fait cet étrange voyage. De nos divorces respectifs, de ceux de nos proches, nous ne parlerons pas, en dépit du joli lot de comportements irrationnels et d’anecdotes savoureuses qu’ils ont pu comporter. Mais nos expériences nous ont fait découvrir un monde jusque-là inconnu, foisonnant d’histoires, tristes ou drôles, toujours surprenantes. Comme celle de cet homme qui vivait seul mais voulait à tout prix conserver son Renault Espace, laissant à son ex-femme, qui avait obtenu la garde de leurs six enfants, une petite Peugeot 106 ! Nous avons donc décidé d’enquêter, ce qui nous a conduits à rencontrer, dans toute la France, beaucoup d’avocats, de juges et de protagonistes de divorces, dans toutes les classes sociales – des anonymes ou des personnages célèbres et des personnalités publiques.

Nous avons réuni, dans ce livre, des témoignages incongrus, significatifs, parfois poignants. Certains ont accepté d’apparaître sous leur identité, mais la plupart ont préféré conserver leur anonymat pour ne pas s’attirer les foudres de leurs anciens conjoints et pour préserver leurs enfants. Nous avons donc changé leurs prénoms et gardé le flou sur leurs lieux de résidence, afin qu’ils ne puissent être reconnus.

Notre approche est inverse par rapport à celle de la justice, qui, de réforme en réforme, se désintéresse désormais de plus en plus des causes des divorces (aujourd’hui, l’adultère ou la faute sont ainsi théoriquement sans effet sur les décisions du juge en ce qui concerne la répartition du patrimoine, la prestation compensatoire ou la garde des enfants) pour se concentrer sur leurs conséquences, en privilégiant l’intérêt des enfants.

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je t'haine, moi non plus

  • France : 2014-09-04 - Poche (Français)

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