Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 956
Membres
1 014 505

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par CallMeSam

Extraits de livres par CallMeSam

Commentaires de livres appréciés par CallMeSam

Extraits de livres appréciés par CallMeSam

 Je ne suis pas une catin, dis-je à voix haute. Mais une femme sexuellement indépendante. Il n’y a rien de mal à ça.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
HENRI. Carole.
CAROLE. Oui ?
HENRI. Est-ce que tu pourrais arrêter d’être en joie.
CAROLE. Pardon ?
HENRI. Cesser d’être joyeuse… JO-Y-EU-SE.
CAROLE. Moi ?
HENRI. Oui, ça me gâche tout !
CAROLE. Que je sois contente ?
HENRI. Ce n’est pas que tu sois contente qui me gâche tout, c’est que tu sois contente tout le temps !
CAROLE. Mais Henri…
HENRI. Depuis six heures ce matin tu es contente Carole, tu étais contente que le réveil sonne, tu étais contente de prendre le car, tu étais contente de l’arrêt-pipi sur l’autoroute, ça fait vingt-cinq ans que tu es de bonne humeur Carole, c’est beaucoup !
CAROLE. Henri.
HENRI. Et dans les musées, ça augmente !
CAROLE. Mais, non !
HENRI. Si, l’art te multiplie l’euphorie Carole, même la porcelaine allemande au deuxième étage, ça t’a réjouie. Les assiettes marron avec les têtes de sangliers, les soupières en forme de bottes, et les casques à pointe en salières, tout t’a rendue heureuse, tout !
CAROLE. Tu sais Henri… Que tu oses me dire tout ce que tu ressens, ça me fait un grand plaisir, que tu oses être toi-même ici, devant tous ces inconnus et devant de très grands artistes, je trouve même ça formidable.
HENRI. Je n’en peux plus.
Il sort. Elle le suit aussitôt.
CAROLE. Henri, tu vas aux toilettes ? Tu verras comme elles sont jolies les toilettes dans ce musée. Henri ! Henri !
Elle sort.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Une foule de visiteurs regarde une exposition de photos.
HERVÉ. Moi, tu vois, je te dis très simplement et très tranquillement, j’ai peur.
THÉRÈSE. Peur ?
HERVÉ. Oui peur. Peur pour la culture, pour l’art, pour la communication entre les hommes, peur pour la planète, peur pour nos enfants et surtout j’ai peur pour nous Thérèse.
THÉRÈSE. C’est juste une exposition Hervé.
HERVÉ. Qu’est-ce que tu veux que je te dise, c’est peut-être juste une exposition mais le résultat c’est que tu es bouleversée par trois cent cinquante photos de bites.
THÉRÈSE. Hervé…
HERVÉ. Si, trois cent cinquante, côte à côte, ce n’est pas moi qui les ai comptées, elles étaient numérotées. Alors moi aussi, figure-toi, je suis totalement bouleversé de te voir bouleversée par trois cent cinquante photos de bites.
THÉRÈSE. Hervé…
HERVÉ. Non, non je sais ce que tu vas me dire Thérèse, si je suis moi-même très ému par ta propre émotion c’est qu’en réalité ce sont à travers toi les trois cent cinquante photos de bites qui m’atteignent et donc que l’exposition est forte.
THÉRÈSE. Hervé, le travail de Gianni Perdelli est…
HERVÉ. Attends, attends Thérèse, tu es mon épouse, tu es la mère de Lili, de Kevin et de Maxime, alors si tu permets…
THÉRÈSE. Et de Lucien.
HERVÉ. Et de Lucien.
THÉRÈSE. J’aimerais que tu ne l’oublies pas comme d’habitude Lucien.
HERVÉ. Non mais Lucien il n’est pas de moi, alors si tu veux bien on ne va pas commencer à parler des autres avec qui tu as eu… Non Thérèse, non, pas après cette exposition.
THÉRÈSE. Bon ça suffit !
Elle se dirige vers la sortie.
HERVÉ. Où tu vas ? Tu vas acheter le catalogue ? Thérèse tu vas acheter le catalogue ou tu ne vas pas acheter le catalogue ?
Hervé la suit.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
—Je ne veux pas mourir.

—Alors vis. »
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
J’ai passé des années à parcourir le monde en quête de cet ouvrage. Alastair écarquilla les yeux. — C’est quoi, ce bouquin, professeur ? — Le Livre des révélations est une des traductions possibles de son titre. Silence dans les rangs. Et puis, tout à coup, Alastair éclata de rire. — Putain, mais quel abruti ! Quand Jones va savoir ça, il va m’étrangler. — « Révélations » n’est que l’une de plusieurs interprétations, naturellement, poursuivait cependant Zeitinger, comme s’il n’avait rien entendu. On aurait également pu traduire par « qui défait », « qui inverse », « qui démêle ». La langue de cette époque manquait singulièrement de précision. (Il les examina d’un œil perçant.) Durant des siècles, cet ouvrage a été considéré comme perdu. Voire détruit. Et vous voulez me faire croire que, pendant tout ce temps, ilse trouvait dans notre bibliothèque ? Alastair ouvrit la bouche pour répondre, puis la referma, les épaules secouées d’un irrépressible fou rire. — Qu’y a-t-il donc de si trôle, cheune homme ? s’offusqua le professeur, son accent soudain plus marqué sous le coup de l’indignation. Alastair se frappa la cuisse en tentant vainement de se contrôler. — Il… il était… mal… classé, hoqueta-t-il finalement. — Mais c’est un scandale ! s’insurgea Zeitinger. Pour le coup, Alastair se plia carrément en deux.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode