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Commentaires de livres faits par kira95

Extraits de livres par kira95

Commentaires de livres appréciés par kira95

Extraits de livres appréciés par kira95

La jeune femme rejoignit Raphaël dans l’ancien bureau d’Arthur, plus adapté à ses fonctions d’aujourd’hui. Sans compter qu’il lui avait été impossible de rester dans celui qu’il partageait avec Clément. La pièce était d’ailleurs fermée et personne n’y avait remis les pieds récemment.
— J’ai changé le planning du Central, annonça l’Epsilon. Demain, tu es de repos.
Mégane soupira.
— Je ne suis pas en cristal ! Arrête un peu !
— Je tiens à ce que tu te ménages.
— Mon travail au Central est tout, sauf fatigant. Et ne fais pas celui qui ne le sait pas !
— Je ne le dirai pas. C’est aussi l’avantage de notre lien.
— Tu sais donc aussi que je vais très bien.
Mégane avait bien appuyé sur les derniers mots.
Raphaël ne put qu’acquiescer.
— Ce qui se dit sur les femmes enceintes est qu’il faut qu’elles fassent attention, se défendit l’Epsilon. Et toi, tu fais tout le contraire.
— Je ne fais que continuer à vivre normalement, en compagnie de mon insupportable compagnon.
— Insupportable ? Tant que ça ?
— Tu as bien entendu.
— Je ne suis pas insupportable. Tu n’aurais pas mis notre lien en place si tu le pensais.
— Oh, mais à l’époque, tu n’étais pas encore l’Epsilon !
Raphaël éclata de rire.
— Ça me fait une circonstance atténuante, alors, reprit-il. Et puis, tu as les hormones qui explosent, en ce moment. J’ai bien droit à une compensation.
— Contrarier une femme enceinte attise l’effet des hormones. Et toi, tu ne cesses de le faire. Tu sais que ce n’est pas bon pour le bébé ?
Raphaël sourit en s’enfonçant dans son siège.
— Que proposes-tu ?
— Que tu me laisses continuer à venir tous les jours, comme je l’ai toujours fait depuis que mes instructeurs ont validé mon intégration dans la Garde
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— Salut, mon gros, dit-il en se penchant, pour prendre l’animal. Je t’ai manqué? Tu t’es ennuyé de papa, mon Franklin? Hein? C’est qui, le gros matou à son papa? C’est qui?
Il tint la boule de poils contre son torse, puis alla s’installer sur son canapé pour leur rituel quotidien. Chaque soir, dès son retour, Shawn et Franklin se blottissaient dans la montagne de coussins moelleux, puis Franklin s’assoyait sur les genoux de son maître et se plantait le front dans sa poitrine, réclamant des gratouilles dans son cou, alors qu’il ronronnait à en faire vibrer la poitrine de Shawn. Ils pouvaient demeurer ainsi un très long moment. Son gros bébé était maintenant âgé de quatre ans, et Shawn en était complètement gaga. Il le gâtait à l’excès; rien n’était trop beau pour Franklin.
Alors qu’il lui grattait le cou et le dessous du menton, Shawn repensa à sa soirée. À un élément perturbateur en particulier…
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Après avoir cédé à l’appel de la nature, Alex décida d’évaluer les dégâts en se plaçant face au miroir. Ses épais cheveux noirs et ondulés étaient encore plus ébouriffés qu’à l’ordinaire. En tout cas, aux trois quarts, parce que le quart restant demeurait soigneusement aplati contre son crâne. Des poches, si grandes qu’il aurait pu y glisser sa monnaie, soulignaient ses yeux sombres. Même sa barbe de quelques jours, lui donnant une apparence du type je-suis-un-voyou-mais-je-m’entretiens, semblait échevelée. Et, juste à l’œil, il avait la certitude que son apparence s’accompagnait d’une odeur peu ragoûtante.

Apparemment, une cuite à trente-quatre ans ne s’accompagnait pas du même lendemain qu’à vingt-quatre ans…
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Lucas Lambert remercia la vie d’être de son côté lorsqu’il trouva une place disponible pour garer sa voiture, à un coin de rue à peine de chez Lambert Médias. Non pas qu’il soit trop paresseux pour marcher un peu, mais ce matin-là, son niveau d’énergie n’était pas à son plus haut étant donné les « sports » nocturnes qu’il avait pratiqués jusqu’à une heure avancée, la veille.

Mais cela en valait la peine! Ohhh que oui!
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Je ne suis plus que sensation. Ses mains sont partout sur mon corps et mes soupirs d'exaltation sont de plus en plus sonores. Ses lèvres m'embrassent dans le cou laissant derrière elles une brûlure délicieuse. Sa langue caresse ma clavicule puis descend lentement vers mes seins qui sont déjà gonflés de désir. Il en attrape un dans une de ses paumes et le presse légèrement. J'inspire bruyamment quand sa bouche possède un de mes tétons. Mon sexe palpite d'impatience et un gémissement m'échappe. J'empoigne ses cheveux pour l'encourager à continuer ses caresses exquises. Son autre main glisse sur ma taille puis descend jusqu’à ma cuisse en frôlant du bout des doigts ma fesse. Sa bouche dévale sur mon ventre me mordillant par-ci par-là. Quand il arrive au niveau de la dentelle de ma lingerie, ses mains passent sur les côtés et baissent d'un geste précis ma culotte en faisant bien attention de ne jamais rompre le contact tactile jusqu'à l'avoir enlevée. Son regard se plante dans le mien et je ne suis plus qu'une proie attendant sa mise à mort. Et je l'attends avec une impatience ardente. Il remonte vers moi et m'embrasse avec une férocité sans nom. Quand il met fin à ce baiser, il reste près de mon visage et me scrute de ses yeux bleus qui me font fondre. Une de ses mains me caresse le flanc et descend jusqu’à ma hanche et m'agrippe de façon possessive.
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— Tu plaisantes, j’espère ! Tu m’emmènes dans un club de strip-tease ? s’indigna Molly en regardant d’un drôle d’air son amie, collègue et agitatrice préférée.

Presley la prit par le bras.

— Détends-toi, Miss Molly. Marie la Sanglante a bossé ici. On va s’amuser, je te le promets.

Marie la Sanglante, une montagne de muscles aux cheveux blonds, membre de l’équipe de roller derby de Presley, passait justement par là.

— Pourquoi n’y travaille-t-elle plus ?

— L’an dernier, elle a décroché un boulot d’entraîneuse sportive. Les patrons de ce club de viande n’ont pas dû apprécier de la voir se muscler. Ils préfèrent embaucher des sacs d’os aux nibards siliconés, soupira Presley. Ça me dépasse. Si j’étais un mec prêt à payer pour voir de belles miches, je préférerais avoir le choix, tu vois ce que je veux dire ?

— Je ne te suis pas, Pres. Qu’est-ce qui te fait croire que j’ai envie de voir de belles miches ? Même les miennes ne me font pas envie.

Au-dessus de leurs têtes, on pouvait lire en lettres capitales sur l’enseigne lumineuse : DANSEUSES EXOTIQUES BRÛLANTES – RIEN QUE POUR VOUS !

— « Exotiques brûlantes » ? On se croirait dans une pizzeria, marmonna-t-elle.

Presley n’ajoutant rien à son commentaire, Molly jeta un bref coup d’œil à la file de types qui attendaient devant la porte et fut tentée de prendre ses jambes à son cou.
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Dean Weil fredonnait doucement alors qu’il arrosait lentement l’énorme rôti pour la dernière fois. Il était cuisiné à la perfection. Jetant un coup d’œil autour de lui, dans la cuisine de la maison de la meute, il était satisfait de constater que tout était en ordre pour le dîner de fête que son Alpha, Kane avait prévu pour la soirée. Aucun des membres de la meute n’était très cérémonieux, mais ils appréciaient la bonne chair, et Dean était un des cuisiniers principaux de leur petit groupe.

Satisfait de voir que toute la nourriture était prête à être servie, Dean attrapa la grande pile d’assiettes et les couverts afin de pouvoir les poser sur la table de la salle à manger. Les hommes préféraient se servir eux-mêmes. Alors qu’il était sur le point de s’éloigner de la table, Shawn, le compagnon de Kane, entra dans la cuisine.

— Donne, dit rapidement Shawn, prenant les assiettes des bras de Dean. Laisse-moi les installer pour toi.

Abandonnant les assiettes avec un petit sourire, Dean s’occupa de la salade et alla vérifier les légumes en train de mijoter dans le four. Shawn éclata de rire lorsqu’il revint.

— J’étais venu voir si tu avais besoin d’aide, mais on dirait que tu as tout sous contrôle.

Dean baissa la tête, mais pas avant de jeter un bon coup d’œil au Compagnon de l’Alpha. Shawn était assez mince lorsqu’il avait rencontré Kane la première fois, ses années à fuir les chasseurs l’avaient gardé maigre et instable. Maintenant, en tant que véritable compagnon de Kane, le Gardien Shifter avait trouvé la paix et cela se voyait dans sa belle allure.
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La lune se levait en Avalon, rouge, sanglante, faisant se terrer les animaux, du plus grand au plus petit. Avec elle venaient la terreur, la souffrance et les temps sombres. Avec elle venaient la cruauté et la souffrance. Même les loups de la Meute Sauvage cessèrent leur chasse et levèrent des yeux inquiets vers le ciel noir où brillait l’astre carmin.
Car bientôt allaient venir les Choses, créatures démoniaques nées de la lueur malsaine de la Lune de Sang… Des Choses qui avaient faim, mais pas de chair. Elles avaient faim d’autre chose, d’un corps qu’elles pourraient posséder, manipuler, un corps dans lequel elles se couleraient et qui leur permettrait de faire tout le mal possible autour d’elles. Les Choses avaient un but, une victime, dont l’odeur était implantée en elles, et elles la pisteraient sans relâche, toutes les nuits, jusqu’à ce qu’elles l’atteignent… Les Choses trouvaient toujours, les Choses ne perdaient jamais. Les Choses étaient là pour détruire, et malheur à leur cible…
L’une d’elles se détacha soudain du groupe confus qui était né des entrailles de la Lune de Sang et se précipita en avant. Une autre la suivit, puis une autre, et une autre encore. La traque avait commencé. L’affliction et la douleur étaient en marche, libres de détruire, libres de se repaître du chaos qu’elles allaient engendrer.
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