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L'Autre maison



Description ajoutée par maxiime 2010-07-21T19:04:02+02:00

Résumé

" Les lecteurs habituels d'Henry James seront surpris par ce roman. Tout commence, certes, avec le calme méthodique si apte à créer une atmosphère sociale et familiale à la fois feutrée et un peu terrifiante. Sous cette surface de fausse sérénité et de conventions, vont se développer bientôt des sentiments d'une violence et d'une cruauté peu courantes dans le monde de James. Passions familiales aux multiples implications psychanalytiques, refoulements voulus par les règles sociales, tout conduira au meurtre qui libérera la plupart des protagonistes du carcan de la convention et révélera leur vraie nature. Le contraste est ici fascinant entre la force inéluctable de ce qui pousse tous ces êtres à agir, à tisser d'aussi complexes rapports entre eux, et le ton parfaitement maîtrisé d'un style qui ne perd jamais sa rigueur distancée ni son raffinement. Le dialogue tient une place prépondérante dans ce texte à l'origine destiné au théâtre. Cela ne fait qu'ajouter au charme d'un ouvrage dont le climat rappelle souvent celui du

Tour d'écrou par sa tranquille perversité. "

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Commentaire ajouté par corinne18 2021-04-01T20:37:24+02:00
Or

Que se passe-t-il derrière les murs des maisons bourgeoises et sur les pelouses des jardins anglais, si paisibles dans l'air à peine agité des petites villes ? Quels soupirs et espérances scintillent dans les services à thé et les massifs de fleurs ? Quelles pensées obscures et croyances indélicates parsèment ces sourires et politesses de bon voisinage ? Les rêves et les désirs s'envolent lorsque la charge de la tradition et de la convenance drape le haut-de-forme des messieurs et le châle des demoiselles. Est-ce un monde inconscient et cruel où les hommes font des serments fous à leur femme, les demoiselles à leur parente et les jeunes hommes à leur mère ? Tout se déroule comme sur un film de papier glacé où tout est à sa place dans le meilleur des mondes… Sauf que le film saute par endroit et l'image est brouillée, déformée, mais c'est à peine, juste l'espace de quelques secondes, juste un battement de coeur ; un accroc que l'on oublie très vite.

Paul est un grand gaillard, lourd et impavide, seuls ses yeux parfois s'allument ; Ce jeune homme promit par sa mère à la si jolie, évanescente Jean Martle, ronge son frein ; Son coeur bat pour une autre. Son coeur si secret. Paul est là, comme une grosse commode dans le coin d'une pièce, meuble familier que l'on apprécie mais qui ne pose pas question. Sa mère l'aime, aucun doute sur ce fait ; mais sa mère, Mrs Beever, femme au caractère pointu et bien trempé aime passionnément que le cours de la vie soit comme elle le veut. Elle qui a sacrifié à la tradition familiale et sociale ses envies, ses espérances, entend que ses proches fassent de même sans broncher ; Elle qui a su tirer partie et s'accommoder d'un mariage « arrangé » ne voit pas pourquoi ces jeunes gens autour d'elle ne pourraient pas adhérer à ce système sans rechigner.

Paul Beever aime secrètement Rose Armiger ; Rose est une jeune fille désargentée, sans nom illustre. Et Mrs Beever n'aime pas du tout, mais alors pas tout Rose Armiger ! Elle sent derrière cette façade lisse et humble des sables mouvants qui pourraient tout engloutir. L'ombre de Rose sur la pelouse du jardin de Mrs Beever est plus sombre que les autres et la pulsation qui l'anime ronge un coeur déséquilibré.

Personnage secondaire et pivot de l'histoire : Henry Vidal fiancé de Rose Armiger, de retour de Chine pour l'épouser.

Ces personnes à quelques années d'intervalles vibrionnent autour de Tony Bream. Homme affable, désinvolte, spontané ; Ce qui s'appelle « une bonne nature » ; Sa position privilégiée et son physique avantageux en font un objet de convoitise et de tendresse ; tout le monde aime Tony Bream et Tony Bream aime être aimé. Quitte à ne pas voir les signes de détresse, ou l'atmosphère s'assombrir autour de lui quand deux jeunes femmes entre dans le cercle de feu : Jean Martle et Rose Armiger.

Tony Bream a une petite fille d'une défunte femme à qui il a fait une promesse qui pourrait passer pour cruelle, une promesse désespérée.

Je ne vais pas détailler toute la trame de cette histoire sombre et violente ; Cet écrit devait être une pièce de théâtre, il devint un roman, avant de redevenir une pièce de théâtre, d'où une action assez statique principalement dialoguée : des dialogues finement ciselés, où toute la psychologie, les sentiments, la raison des personnages s'étagent en couches successives, se mêlent, s'épanouissent sans jamais s'éloigner de l'idée première : la profondeur de l'âme des protagonistes.

Henry James nous décrit un fait divers de la bonne société, assez banal en soi, de son écriture si fine, presque luxueuse, où l'allusion est reine, le détours une valse infinie, l'évitement presque une seconde nature. Mais au plus profond, cela fait un pincement au coeur comme si Henry James touchait à quelque chose de secret, enfouit dans l'humanité, d'où qu'elle vienne : l'humaine détermination à détruire ou non.

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Date de sortie

L'Autre maison

  • France : 1990-10-01 - Poche (Français)

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