Extraits

Waouh ! Qui aurait cru que mourir était aussi rigolo ! Je me demandai si c’était ce qu’on ressentait quand on avait fumé un joint.

-Ce n'est pas la vrai vie, tout ça. En réalité, je suis un ringard, me souffla-t-il à l'oreille.

-Oh, pitié! Tu as déjà réussi à embobiner quelqu'un avec ces salades?

Il prit un air offensé.

-C'est pas des salades. Je peux le prouver.

-Bien sûr.

-Je t'assure. Si ça te dit, ce soir je te montrerai mon film préféré. C'est La Guerre des étoiles, la version originale. Je connais toutes les répliques par cœur même celle de Chewbacca, murmura-t-il en se penchant vers moi.

J'éclatai de rire.

-Je retire ce que j'ai dit: tu es un gros ringard.

pages 109

Elle fit volte-face et s'éloigna.

-Si elle n'arrête pas de tortiller les fesses comme ça, elle va finir par renverser quelque chose pouffai-je.

Lucie faillit en recracher son lait par le nez.

-Ne dis pas des trucs pareils quand je mange!

Tu es ma camarade de chambre. Je pense que tu aborderais le sujet quand tu serais prête. J'ai appris une chose en grandissant dans une petite ville de province : si on veut garder ses amis, mieux vaut s'occuper de ses affaires.

Ta soif de sang, qui te paraît à ce point répréhensible pour l'instant, est aussi normale, dans ta nouvelle vie, que ta soif de soda dans l'ancienne.

Erik et Zoey page 253-254

(...)

Je sursautai, faisant peur à Nala, qui protesta.

-Décidément, je te trouve toujours sous cet arbre, dit Erik en me souriant. Il était beau comme un dieu.

Comme d'habitude, sa vue déclancha une vague de chaleur dans mon ventre. Mais pourquoi me "trouvait-il", au juste ? Et depuis combien de temps m'observait-il, cette fois-ci ? Je n'étais pas préparée à cette rencontre.

-Qu"est-ce que tu fiche là, Erik ?

-Salut ! Moi aussi, ça me fais plaisir de te voir. Oui, je veux bien m'asseoir, merci, dit-il en commençant à se baisser.

Je me levai d'un bond ce qui déplut beaucoup à Nala.

-C'est que... j'allais rentrer au dortoir.

-Hé, je ne voulais pas te déranger. Je n'arrivais pas à me consentrer sur me devoirs, alors je suis sorti faire un tour . Je n'avais même pas prévu de venir ici. Mes pieds m'y ont porté d'eux-mêmes. Je te jure que je ne t'espionne pas !

Il fourra les mains dans ses poches, l'air gêné. Il était trop mignon quand il était mal à l'aise. Dire qu'il m'avait proposé de regarder un film avec lui et que j'avais refusé, alors que j'en mourais d'envie ! C'était déjà un miracle qu'il m'adresse la parle... Et moi, je le rejetais une seconde fois ! Ces histoires de grandes prêtresse me prenait vraiment trop la tête.

-Ca te dirait , de me raccompagner encore au dortoire ? lui demandai-je.

-Pourquoi pas ?

(...)

- Oh. OK, bon, OK.

Une fois encore, je constatai que je pouvais compter sur la richesse de mon vocabulaire pour l'éblouir...

- Ne rends pas la robe à Aphrodite...D'autant qu'elle te va beaucoup mieux qu'à elle.

Il s'avança vers moi et me prit la main. La tournant vers le haut, il passa le doigt sur la veine apparente à mon poignet, et mon pouls s'accéléra violemment.

- Par ailleurs, tu dois savoir que je suis celui qu'il te faut, s'il te vient l'envie de tester une autre gorgée de sang. Ça aussi, garde-le à l'esprit.

Elle me sourit et releva délicatement mon menton pour observer les nouveaux tatouages sur mon visage. Puis elle repoussa mes cheveux sur le coté afin de dégager ceux qui était apparu sur mon cou, mes épaules et mon dos. Les fils et les Filles de la Nuit pussèrent des exclamations éttoufées en apercevant ces marques étonnantes.

_ Extraordinaire, vraiment extraodinaire..., souffla Neferet.

Zoey

Hé! Un visage blanc, des lèvres bleues, du sang rouge!

Je virais patriote, ou quoi?