La Sultane, Tome 5 : Domination, dépravation et tribadisme

L’homme lit attentivement le document, le passe à son avocat qui le compulse aussi et nous regarde. Ils demandent une suspension de quelques minutes et quittent la pièce.

– C’est maintenant que tout se joue, lâche Patrice tendu lorsqu’ils reviennent.

La suite est un soulagement. Les jointures crispées devenues blanches, celui qui est le chef du trio signe enfin le protocole de cession des parts à la Holding. Celle-ci les rachètera et annulera ainsi la dette. Plus tard, nous ferons une annulation de ces parts ce qui valorisera mécaniquement les nôtres.

Il est près de 22 heures lorsque nous nous séparons enfin sans un regard. J’ai un besoin pressant et tandis que Patrice m’attend devant l’ascenseur je me dirige vers les toilettes. Elles sont situées à l’autre bout du couloir et il me faut tourner dans un renfoncement pour les trouver. Je suis à peine sortie de la cabine qu’un homme rentre et bloque la porte. Je ne peux pas l’avoir oublié. C’est celui qui m’a sauvagement forcé à lui faire une fellation à la Bourse.

– Inutile de crier ma belle, fait-il l’air empreint d’une rage froide

J’ai peur tout d’un coup. Je ne peux pas m’enfuir et Patrice est trop loin pour m’entendre. Je le vois sortir un couteau et je me replie contre le mur.

– J’ai bien aimé ta bouche, la dernière fois, me dit-il. Alors maintenant que vous avez réussi à vous en sortir, tu ne vas pas me priver d’une revanche avant de partir.

Je regarde son autre main. Tandis qu’il me menace, il a ouvert sa braguette et fait jaillir son membre de son pantalon.

– Allez, à genoux ma salope, et fais ça bien. Il a posé la pointe de son couteau sur ma gorge.

Je m’agenouille en tremblant, son sexe raide sous mon nez. Le gland frotte mes lèvres et il commence à l’enfoncer, me forçant à ouvrir la bouche.

Je ne sais pas alors ce qui me prend. Dégoût ? Folie ? Rage ? Je ne le sais pas encore aujourd’hui. Toujours est-il que sa lame piquant ma carotide ne me fait plus peur. Tout va très vite à ce moment-là. Je mords son membre de toutes mes forces.

L’homme si sur de lui semble se tétaniser. La verge semble vouloir sortir à tout prix, mais je tiens bon les mâchoires serrées et un goût âcre envahit mon palais. Il lâche son couteau en hurlant. Je me relève alors en le repoussant et en recrachant de la salive mêlée à une goutte de sang sur le sol. Il est tombé à genoux en se tenant le sexe et en m’insultant. Je ne lui laisse pas le temps de se relever et l’asperge du contenu de ma bombe lacrymogène. Il tombe alors sur le dos et je commence à m’enfuir de la pièce.

Je m’arrête devant la porte. Je fais demi-tour et vais parachever mon travail en lui écrasant les testicules sous ma chaussure. Puis je fuis à toute allure le laissant gémir au sol, son sexe en piteux état à la main.

– Ça va ? Me fait Patrice un peu étonné de me voir arriver aussi vite jusqu’à l’ascenseur.

– Maintenant ça va, dis-je d’un ton sec en rentrant dans la cabine.