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La Sultane, Tome 8 : Exhibées, prostituées et soumises



Description ajoutée par July_Derval 2022-03-25T14:04:56+01:00

Résumé

Qu'il soit seulement artistique ou simplement pour se faire mater, un fantasme d'exhibition peut mener loin. Surtout lorsqu'un sérial killer expose ses victimes dénudées aux quatre coins de Paris.

Nous avons attisé les sens jusqu'à l'immoralité. Nous nous sommes offertes sans pudeur et nous avons une fois de plus gouté à tous les plaisirs charnels, à deux ou à plusieurs, dans la soumission comme dans l'abandon le plus total.

Un thriller érotique qui nous ressemble : sans concessions.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Je cours depuis un moment en m’éraflant le visage et les mains entre les branches. Il y a des pas derrière moi qui résonnent et je perçois des cris sur ma gauche. Le cœur battant, j’oblique aussitôt sur ma droite et je m’enfonce dans le sous-bois. Mes pieds nus heurtent le sol dur chassant les brindilles, mais n’évitant pas les petits cailloux qui s’incrustent dans ma plante. De toute façon, je n’avais pas le choix et j’ai ôté mes escarpins avant de filer comme un trait sur le chemin.

Je commence à être essoufflée, mes cheveux se sont collés sur mon front et mon chemisier blanc est trempé de la sueur qui coule de mon cou. Mes seins nus tentent vainement de s’essuyer en glissant sur le nylon et deux pointes marquent les emplacements de mes tétons sur le tissu. Je m’adosse contre un arbre en soufflant et je dégrafe un bouton pour mieux respirer avant de frotter mes pieds. Un peu de terre et quelques brins d’herbe s’échappent d’entre mes orteils que je masse avant de les reposer au sol. Une pointe de stress remontant dans ma gorge, c’est l’oreille aux aguets que j’écoute le murmure des feuilles et les bruits environnants. Une volée de moineaux me fait alors sursauter, mais c’est aux légers cris que j’entends que je comprends qu’Anne s’est fait prendre. Je ne sais pas ce que sont devenues les autres. Au-dessus de moi, le soleil darde ses rayons entre les arbres. C’est un bel été qui s’annonce et le bois est odorant, mais je n’ai pas le temps d’apprécier la nature. J’évalue la distance qu’il me reste pour être en sécurité, la clairière me parait toute proche et je me redresse pour repartir en grimaçant à cause de l’épine qui vient de rentrer dans mon talon.

Tout semble tranquille. Le seul bruit que je perçois est celui de mon souffle rauque qui fait soulever ma poitrine. La maison ne doit pas être loin maintenant, mais bizarrement, je ne me reconnais pas dans cet endroit qui m’est devenu familier. Entre les arbres, un sentier semble se dessiner. Je l’emprunte en faisant attention de ne pas faire de bruit et de ne pas m’écorcher sur les branches basses. Je ne sais pas combien sont encore à mes trousses et je m’arrête au premier craquement de brindille suspect. Mon palpitant bat la chamade et une bouffée de chaleur embrase mes joues. La fin d’après-midi approche et je commence à regretter de ne pas être restée bronzer au bord de la piscine. Ma jupe plissée qui me semblait être un atout est en train d’empeser ma taille et le tissu vient régulièrement gratter mes cuisses. Tant pis, l’enlever et l’abandonner là pourrait leur donner une piste pour me coincer. De nouveaux jappements cette fois sur ma droite me font comprendre que Cassandra ou Céline se sont fait avoir à leur tour. Je me demande ou est Jasmine. La dernière fois que je l’ai aperçue, elle s’enfonçait dans les arbres de l’autre côté de la clairière. L’autre Julie, celle avec un E au bout de son prénom était à ses trousses. L’air se charge d’électricité et je reprends ma course. Je n’ai pas envie de me faire attraper à mon tour. Pas maintenant, pas si près du but.

Me griffant sur les branches, l’œil rivé sur la clairière que j’aperçois entre les troncs, je fonce en écorchant mes pieds avec maintenant un petit sourire aux lèvres. Ils ne vont pas…

— Stop !

Et merde ! Je m’arrête immédiatement les bras ballants et aussi rouge de colère que de ma course puis je reprends mon souffle, les mains sur les genoux en secouant la tête. J’enrage, la maison de Nadine et Jacques n’est qu’à quatre cents mètres. Je me sentais si proche que je n’ai pas pris garde aux mouvements que j’entendais sur mes côtés. J’ai perdu et je soupire en m’agenouillant les doigts croisés derrière la nuque. La partie est terminée en ce qui me concerne. Reste à savoir qui sont mes chasseurs. J’entrevois deux larges silhouettes qui émergent sans se presser entre les chênes. Deux paires de menottes atterrissent en cliquetant devant moi.

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