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L'Âme et la danse



Description ajoutée par Paraffine 2018-10-18T21:52:56+02:00

Résumé

L’ÂME ET LA DANSE : Ce dialogue poético-socratique de Paul Valéry ne se veut pas une démonstration, mais la coexistence de thèses multiples et la formulation d’intuitions n’ayant pas à fournir leur preuve…

Un banquet se termine, sans doute chez quelque riche athénien. Les mets et les vins ont été abondants et une partie des convives sont momentanément inaptes à la station verticale.

Socrate, Phèdre et Eryximaque vont s’asseoir à l’écart : après ces nourritures terrestres, ils aspirent à plus spirituel.

La conversation commence, des danseuses font leur entrée… Et la conversation s’interrompt. L’attention des trois amis est attirée par Atykté qui paraît à elle seule symboliser la danse.

"... Leurs mains parlent, et leurs pieds semblent écrire. Quelle précision dans ces êtres qui s'étudient à user si heureusement de leurs forces moelleuses !... Toutes mes difficultés me désertent, et il n'est point à présent de problème qui m'exerce, tant j'obéis avec bonheur à la mobilité de ces figures ! Ici, la certitude est un jeu ; on dirait que la connaissance a trouvé son acte, et que l'intelligence tout à coup consent aux grâces spontanées..."

Au fil de ce texte entrecoupé, intermittent, va-et-vient de balles saisies au vol, se poursuit l’incessante métamorphose du concret en abstrait, de l’objet en concept. Le jeu des réparties des trois interlocuteurs cache tantôt celui de l’auteur et tantôt le montre à découvert.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Paraffine 2018-10-18T21:53:21+02:00

Socrate

Par les dieux, les claires danseuses!... Quelle vive et gracieuse introduction des plus parfaites pensées!... Leurs mains parlent, et leurs pieds semblent écrire. Quelle précision dans ces êtres qui s'étudient à user si heureusement de leurs forces moelleuses!... Toutes mes difficultés me désertent, et il n'est point à présent de problème qui m'exerce, tant j'obéis avec bonheur à la mobilité de ces figures! Ici, la certitude est un jeu ; on dirait que la connaissance a trouvé son acte, et que l'intelligence tout à coup consent aux grâces spontanées... Regardez celle-ci!... la plus mince et la plus absorbée dans la justesse pure... Qui donc est-elle?... Elle est délicieusement dure, et inexprimablement souple... Elle cède, elle emprunte, elle restitue si exactement la cadence, que si je ferme les yeux, je la vois exactement par l'ouïe. Je la suis, et je la retrouve, et je ne puis jamais la perdre ; et si, les oreilles bouchées, je la regarde, tant elle est rythme et musique, qu'il m'est impossible de ne pas entendre les cithares.

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