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L'amour est un acte d'héroïsme ordinaire



Description ajoutée par Bouboule 2012-04-16T20:29:38+02:00

Résumé

1917. Moritz Daniecki a survécu à la Grande Guerre et est parvenu à s'évader du camp dans lequel il était retenu prisonnier. Mais à quel prix? Livré à lui-même au coeur des paysages menaçants de la Sibérie, il est déterminé à retrouver sa bien-aimée Lotte, dont le souvenir l'a soutenu tout au long des épreuves traversées.

Entre elle et lui se dresse maintenant un long voyage à travers les steppes russes. Mais même si Moritz parvient au bout de son rêve, peut-il escompter que sa promise l'attende encore?

1992. Leo Deakin se réveille dans un lit d'hopital, quelque part en Amérique du Sud. Sa petite amie, Eleni, n'a pas eu sa chance : elle n'a pas survécu à l'accident du car qui les conduisait au pied du sommet qu'ils rêvaient d'escalader.

Rongé par la culpabilité, Léo se laisse sombrer dans le désespoir. Mais ce dont il ne se doute pas encore, c'est qu'une révélation familiale va changer le cours de sa vie à tout jamais.

Deux histoires d'amour. Deux histoires de perte. Quel fil peut bien relier ces deux hommes à travers le temps?

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

" Eleni monta la première et se dirigea vers le milieu du bus.

L'image d'Eleni partant se placer en sécurité, repassait en boucle devant les yeux de Léo. La suite était trop difficile à supporter.

- Asseyons nous à l'avant, avait-il dit. On ne va pas loin et ce sac est si gros et lourd que si le bus se remplit, je ne pourrai jamais ressortir.

Seuls les touristes prennent leurs sacs à dos avec eux dans le bus. Les locaux, eux, les fixent sur le toit.

Il avait posé son sac sur le premier siège. Obéissante, Eleni était revenue sur ses pas en sautillant. Il n'y avait pas assez de place pour elle à côté de Léo, justement à cause du sac, alors elle s'était assise de l'autre côté de l'allée, à la place du mort.

- Asseyons-nous à l'avant.

Il l'avait tuée avec ces quelques mots. Léo l'avait installée à la place la plus dangereuse du bus. Et pourquoi ? A cause d'un sac à dos.

Il semblerait que tout menait à cet instant fatal. La décision d'escalader le Cotopaxi ce jours-là, le petit-déjeuner des dieux suivi du café sans fin, le bus raté et son injonction à Eleni alors qu'elle allait s'abriter au milieu du bus.

- Asseyons-nous à l'avant.

Elle n'avait pas discuté, elle lui faisait confiance, elle aurait mis sa vie entre ses mains sans réfléchir.

Quelles mains auraient pus être plus sûres, plus aimantes que celles de Léo ? Elle pensait toujours à lui en premier, elle était désolée qu'il ait toujours à transporter le sac le plus lourd. Léo revoyait le moment précis où elle s'était retournée. Il avait lu de la pitié et de l'amour dans ses grands yeux noirs. Elle était si vivante, si pétillante à cet instant-là...

Quel lien entre sa démarche sautillante avec cette dépouille sans couleur qui gisait à la morgue ? Elle n'avait pas relevé le paradoxe que constituait le fait que Léo ne veuille pas porter le sac jusqu'au milieu du bus alors qu'il avait la ferme intention de le charrier tout en haut d'une montagne. Si elle avait relevé l'ironie de la situation et s'en était moquée, il aurait sans doute cédé et l'aurait suivie au milieu du bus. Peut-être même aurait-il abandonné l'idée d'escalader la montagne si elle avait insisté. Possible qu'au fond, c'était ce qu'il désirait secrètement, mais il avait été trop fier pour l'admettre. Il était particulièrement têtu.

Une fois, ils avaient escaladé une montagne plus petite à côté d'Ottovalo dans le Nord. Ils avaient décidé de déjeuner au sommet. A trois reprises au moins, ils avaient cru l'atteindre, mais avaient découvert que d'autres collines restaient à gravir. Ils avaient continué ainsi bien après l'heure du déjeuner, Léo s'obstinant à aller jusqu'au bout. Pour finir, rouge de colère et affamée, Eleni s'était simplement assise sur un rocher.

- Je mange ici.

- Mais il ne reste plus que quelques mètres, avait protesté Léo.

- Qu'est-ce que tu en sais ? Et si nous étions encore à des kilomètres ?

Léo avait renoncé, heureux de se voir offrir un prétexte pour faire une pause. Ils avaient passé une heure à se reposer et se câliner. Quand ils étaient repartis, ils avaient à peine grimpé une minute avant de se retrouver au sommet avec une vue à 360° autour d'eux.

- Tu avais raison !

Et elle s'était mise à rire.

Mais cette fois-ci, dans le bus, il avait eu tort et il allait devoir vivre avec ça toute sa vie. "

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L'amour est un acte d'héroïsme ordinaire

  • France : 2008-11-20 - Poche (Français)

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