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« Cette petite chose de rien du tout et elle le trouvait prétentieux. L’ennui avec les filles c’est que si un garçon leur plaît il peut être !e plus horrible des salauds elles trouveront qu’il a un complexe d’infériorité et s’il leur plaît pas, il aura beau être un brave type et avoir un énorme complexe elles diront qu’il est prétentieux. Même les filles intelligentes sont comme ça. »
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L'attrape-cœurs
Jerome David Salinger
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Afficher en entier« J’ai dit « Non, y aura pas d’endroits merveilleux où aller quand j’aurai fini mes études et tout. Ouvre tes oreilles. Ce sera entièrement différent. Faudra qu’on descende par l’ascenseur avec des valises et tout. Faudra qu’on téléphone à tout le monde et qu’on ; dise au revoir et qu’on envoie des cartes postales des hôtels où on logera et tout. Et je travaillerai dans un bureau, je gagnerai plein de fric, j’irai au boulot en taxi ou bien en prenant le bus dans Madison Avenue, et je lirai les journaux, et je jouerai tout le temps au bridge, et j’irai au ciné voir plein de courts métrages idiots et « Prochainement sur cet écran » et les « Actualités ». Les Actualités. Putain. Il y a toujours une foutue course de chevaux, et une bonne femme qui casse une bouteille au-dessus d’un bateau, et un chimpanzé affublé d’un pantalon qui fait de la bicyclette. Ce sera pas du tout pareil. Tu vois ce que je veux dire ». »
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L'attrape-cœurs
Jerome David Salinger
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Afficher en entier« Le fumier, il se gênait pas pour me chouraver mon rancard. A la fin de la représentation, j’ai même cru un instant qu’il allait prendre un taxi avec nous. Il nous a accompagnés sur le trottoir un bout de chemin. Mais il devait retrouver d’autres abrutis, pour boire un verre il a dit. Je me les représentais installés tous ensemble dans un bar, avec leurs gilets à carreaux, critiquant les pièces et les livres et les femmes de leurs voix fatiguées, snobinardes. Ils me tuent, ces mecs. »
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L'attrape-cœurs
Jerome David Salinger
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Afficher en entier« A la fin du premier acte, on est sortis avec tous les autres connards pour fumer une cigarette. Vous parlez d’un plaisir. Dans toute votre vie vous avez jamais vu autant de mecs à la gomme qui fumaient comme des locomotives en discourant sur la pièce et en s’arrangeant pour que tout le monde puisse entendre leurs remarques subtiles. »
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L'attrape-cœurs
Jerome David Salinger
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Afficher en entier« Après leur départ, j’ai regretté de leur avoir donné que dix dollars pour la quête. Mais j’avais pris ce rendez-vous avec Sally Hayes pour aller au théâtre et fallait bien que je garde un peu de fric pour les billets et tout. Ça m’empêchait pas de regretter. Saleté de pognon. Qui finit toujours par vous flanquer le cafard. »
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Jerome David Salinger
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Afficher en entier« Y a toujours des gens pour vous gâcher le plaisir. »
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Jerome David Salinger
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Afficher en entier« Il s’appelait le capitaine Blop ou quelque chose du genre. C’était un de ces gars qui se figurent qu’on va les prendre pour une tapette s’ils vous fracturent pas les os en quarante morceaux quand ils vous serrent la pince. Bon Dieu, je déteste cette faune »
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L'attrape-cœurs
Jerome David Salinger
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Afficher en entier« Pour les filles vraiment moches, c’est pas drôle. Je les plains. Quelquefois j’ai même pas le courage de les regarder, spécialement quand elles sont avec un abruti qui leur raconte un match de football à la con. A ma droite, les discours, c’était plutôt pire. A ma droite il y avait un mec typiquement « Yale » en costume de flanelle grise avec un gilet à carreaux genre pédé. Ces salauds des facs snobinardes ils se ressemblent tous. Mon père voudrait que j’aille à Yale, ou peut-être à Princeton, mais bon Dieu je mettrai jamais les pieds dans une de ces universités pour poseurs de première, plutôt crever. »
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L'attrape-cœurs
Jerome David Salinger
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Afficher en entier« Du sang, j’en avais partout, sur la bouche et le menton et même sur mon pyjama et ma robe de chambre. C’était un spectacle à faire peur et en même temps je trouvais ça fascinant. J’avais l’air d’un gros dur. Je m’étais battu à peu près deux fois dans ma vie et les deux fois j’avais dérouillé. Je suis pas un dur. Si vous voulez savoir, je suis un pacifiste. »
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L'attrape-cœurs
Jerome David Salinger
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Afficher en entier« J’ai fini vers les 10 heures 30. Je me sentais pas fatigué, aussi j’ai regardé un moment par la fenêtre. Il neigeait plus mais de temps en temps on entendait une voiture qu’avait des problèmes de démarrage. On entendait aussi ronfler Ackley. A travers les rideaux de la douche. Il avait de la sinusite et quand il dormait il suffoquait un brin. Ce mec, il avait tout.
Sinusite, boutons, dents gâtées, mauvaise haleine, ongles pourris. On pouvait pas s’empêcher de le plaindre un peu, le pauvre con. »
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L'attrape-cœurs
Jerome David Salinger
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