Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 800
Membres
1 013 883

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

-Je voulais rentrer chez moi, Ox. Tout ce que je voulais faire, c'était rentrer chez moi, parce que sans toi, je n'ai pas de chez moi.

Afficher en entier

- Tu es canon, lança-t-il, avant de froncer les sourcils. Je veux dire, tu es très élégant. Je vais rester classe. Maman m'a dit de rester classe.

Je baissai le yeux. Je portais un jean et une chemise rouge.

- Merci ?

Mais comme c'était censé être une affirmation, je recommençai.

- Merci, dis-je avant d'ajouter : tu es très élégant toi aussi.

Même si ma bouche traîtresse faillit dire excitant au lieu d'élégant.

- J'aime ton... pantalon

- Mon pantalon, dit-il

Un pantalon gris. En laine, peut-être.

Je le détaillai.

- Vraiment ? Et qu'aimes-tu exactement dans mon pantalon ? Peut-être ce à quoi il ressemblerait une fois au sol ?

Il écarquilla les yeux.

- Waouh. C'était bien plus classe dans ma tête, se reprit-il.

Afficher en entier

Alors je ne sais pas si on peut m’en vouloir de m’être jeté sur lui, n’ayant en tête que maintenant et enfin et JoeJoeJoe. Il poussa un grognement que j’avalai, ma bouche sur la sienne, frénétique et rude. Ses mains saisirent mon visage, me maintenant tout contre lui, et mis à part son goût, tout ce que j’avais à l’esprit était la dernière fois où nous nous étions retrouvés ainsi, côte à côte. Nous nous disions au revoir à ce moment-là, et aujourd’hui c’était bonjour, bonjour, je n’arrive pas à croire que tu sois là, bonjour.

Ce fut maladroit au début. L’angle n’était pas le bon, le baiser empli de dents et de trop de salive. Je me rendis alors compte que j’étais seulement la deuxième personne qu’il embrassait, si ce qu’il m’avait dit était vrai. Frankie n’avait été qu’une passade, et je ne souhaitais pas savoir jusqu’où ils étaient allés.

J’adoucis donc le baiser autant que possible, ralentissant la cadence, le faisant durer. Joe respirait déjà bruyamment tandis que je caressais ses lèvres de ma langue. Il poussa un petit soupir, le plus infime des bruits, et ses lèvres s’écartèrent et ma langue toucha la sienne.

Afficher en entier

— Je vois que tu as ouvert ton cadeau, continua-t-elle comme si je n’avais pas du tout parlé.

— Il l’a adoré ! s’écria Joe en lui souriant.

— Je te l’avais dit.

Elle reporta son regard sur moi.

— Il était tellement inquiet.

Dinah Shore se remit à chanter en bruit de fond tandis qu’Elizabeth commençait à couper un concombre en rondelles.

Joe rougit.

— Non, pas du tout.

Carter entra par la porte de derrière.

— Oh si, tu étais inquiet !

Sa voix se fit aiguë et nerveuse.

— Et s’il le déteste ? Et si ce n’est pas assez cool ? Et s’il me prend pour un loser ?

Joe le fusilla du regard et je crus entendre un grondement venir du plus profond de lui.

— Tais-toi, Carter !

— Les garçons, les prévint Elizabeth.

Carter leva les yeux au ciel.

Afficher en entier

Je longeais la route jusqu’à la maison.

Il faisait doux, alors j’ôtai ma chemise de travail. Je gardai le débardeur blanc. Une brise rafraîchit ma peau.

Les clés de l’atelier étaient lourdes dans ma poche. Je les en sortis et les regardai. Je n’avais jamais eu autant de clés auparavant. Je me sentais responsable de quelque chose.

Je les remis dans ma poche. Je ne voulais pas risquer de les perdre.

Et puis il dit :

— Hé ! Hé, toi ! Là-bas ! Hé !

Je levai les yeux.

Il y avait un garçon debout sur le sentier, il me regardait. Son nez frémissait et ses yeux étaient immenses. Ils étaient bleus et vifs. Les cheveux courts, blonds. La peau bronzée, presque autant que la mienne. Il était jeune et petit, et je me demandai si je rêvais à nouveau.

— Salut, dis-je.

— Qui es-tu ? demanda-t-il.

— Je m’appelle Ox.

— Ox ? Ox ! Tu sens ça ?

Je reniflai l’air. Je ne sentais rien d’autre que les bois.

— Je sens les arbres, dis-je.

Il secoua la tête.

— Non, non, non. C’est quelque chose de plus grand.

Il s’avança vers moi, ses yeux s’écarquillant davantage. Puis il se mit à courir.

Il n’était pas costaud. Il ne devait pas avoir plus de neuf ou dix ans. Il percuta mes jambes, et je reculai à peine. Il commença à me grimper dessus, enroulant ses jambes autour de mes cuisses et se hissant jusqu’à ce que ses bras soient autour de mon cou et que nous soyons face à face.

— C’est toi !

Je ne savais pas ce qui se passait.

— Quoi moi ?

Il était dans mes bras maintenant. Je ne voulais pas qu’il tombe. Il prit mon visage dans ses mains et m’aplatit les joues.

— Pourquoi est-ce que tu sens comme ça ? D’où est-ce que tu viens ? Est-ce que tu vis dans les bois ? Qu’est-ce que tu es ? Nous venons juste d’arriver. Enfin. Où est ta maison ?

Il posa son front contre le mien et inhala profondément.

— Je ne comprends pas ! s’exclama-t-il. Qu’est-ce que c’est ?

Puis il continua à monter et passa par-dessus mes épaules, ses pieds appuyés contre mon torse et mon cou jusqu’à ce qu’il se laisse glisser sur mon dos, ses bras autour de mon cou, son menton posé sur mon épaule.

— Nous devons aller voir maman et papa, dit-il. Ils sauront ce que c’est. Ils savent tout.

Il était une tornade de doigts, de pieds et de mots. J’étais pris dans une tempête.

Afficher en entier

Quand nous devenons assez grand, on nous apprend qu'un jour, on trouvera quelqu’un. Quelqu'un qui plaît à notre loup. Quelqu'un qui fait battre notre cœur. Quelqu'un qui nous complète. Nous ancre. Nous rend humain.

Afficher en entier

— D’accord, dit Carter. Je dois poser la question, juste parce que quelqu’un doit le faire.

Ça ne présageait rien de bon.

— Jessie, dit-il.

— Oh. Quoi Jessie ?

— Tu te la tapes ?

— Me la taper ? répétai-je.

— Tu sens comme elle, dit Kelly.

— Je suis sûr que je sens aussi comme votre mère.

Ils me fusillèrent du regard.

— Bon sang, ce n’est pas ce que je voulais dire. Merde, ne lui dites pas que j’ai dit ça. Et non, je ne me tape pas Jessie, putain ! Il n’y a plus rien entre nous depuis très longtemps. Elle est sortie avec un mec l’autre soir. Un prof d’histoire.

— Alors tu ne te l’es pas tapée pendant notre absence ?

— Arrête de dire taper !

— Sérieusement, Carter, dit Kelly. C’est grossier. Tu te tapes Robbie ?

— Oh, mon Dieu, marmonnai-je.

Afficher en entier

— Oui, Ox. Je t’ai choisi. Tu le sais bien. Et papa, il savait que je le ferais. Il savait que je ne pouvais pas ne pas le faire. Alors il a dit à maman que c’était d’accord. Que quand un loup sait, il sait. Mais le fait est que je ne savais pas. Oh, pas pour toi ! J’ai toujours su qu’il y avait quelque chose en toi. Mais je ne savais pas ce qu’il voulait dire, d’accord ? Je ne savais pas. Tout ce que j’ai entendu c’est oui, Joe, tu peux offrir la seule chose que tu veux offrir à la seule personne à qui tu veux l’offrir. Il m’a aidé aussi. Il a apporté la boîte dans laquelle je l’ai mis. Il m’a donné le ruban pour faire le nœud. Et je ne lui ai jamais demandé. Je ne l’ai jamais demandé à maman. Mais je crois que c’est celui qu’il a utilisé pour offrir le sien à ma mère.

La maison grinçait autour de nous. Je ne trouvai absolument rien à dire. Ce n’était pas inhabituel. Bien sûr, je m’étais amélioré au fil des années. Un Alpha ne pouvait pas rester silencieux, pas vraiment. Mais j’avais toujours des problèmes avec les mots parfois. Ce n’était pas que j’en manquais. C’était parce que j’en avais trop, et ils restaient tous coincés en voulant tous sortir en même temps.

Mais ce n’était pas grave. Parce que Joe en avait plein.

Afficher en entier

La première année fut la plus difficile.

Parce que nous ne savions pas qu’il allait y avoir une première année.

Afficher en entier

Quand je t'ai trouvé, j'ai pensé que tu étais le monde entier.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode