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Extrait ajouté par Louuise 2015-08-06T13:04:14+02:00

_Maman répétait que l'important, ce n'est pas la famille dans laquelle on naît, mais ce que nous décidons de faire de notre vie.

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Extrait ajouté par FannyS 2015-01-10T21:52:56+01:00

"-J'essaie d'être raisonnable. Je suis ballottée entre mon sens du devoir et mes sentiments envers toi. Je suis humaine, Ash. Je ne suis pas parfaite. J'ai voulu faire ce qui est juste, mais tu sais quoi ? Je n'en ai plus rien à faire. Et si tu ne peux pas me pardonner un instant d'hésitation, tu as raison, peut-être que je ne te connais pas bien. Mais ne va pas croire que je ne veux plus de toi, car c'est le contraire."

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Extrait ajouté par Jenna95 2014-12-17T13:10:23+01:00

Raven ne relève toujours pas la tête. Son assiette est intacte ; on dirait qu’elle boude sa nourriture. Elle n’a même pas pris sa fourchette.Soudain, elle redresse le menton et un cri d’épouvante m’échappe.Elle qui était si belle ! Raven n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était. Ses pommettes ressortent, ses traits sont tirés, son teint grisâtre. Elle me fait penser à un spectre. Je croise son regard mais elle ne semble pas me reconnaître. Ses yeux passent sur mon visage sans s’arrêter. Elle a l’air ailleurs. Absente.

Comme si elle était déjà morte.

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Extrait ajouté par Lucille1997 2014-11-07T22:55:03+01:00

« — Je ne t’oublierai jamais, dit Raven. Jamais, Violet.

— Lot 192. Lot 192.

La tête haute, le port fier, Raven se faufile parmi les autres candidates.

En un clin d’œil, elle a disparu. »

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Extrait ajouté par Coline15 2014-09-06T23:28:53+02:00

- L'espoir est une chose précieuse. Pourtant on ne commence à l'apprécier que quand toute lueur s'est envolée.

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Extrait ajouté par amand0802 2016-03-17T19:24:58+01:00

Un : voir l'objet tel qu'il est. Deux : se le représenter mentalement. Trois : le plier à sa volonté

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Extrait ajouté par Lily2200fr 2015-03-28T16:28:47+01:00

Je suis ballottée entre mon sens du devoir et mes sentiments envers toi. Je suis humaine, Ash. Je ne suis pas parfaite. J’ai voulu faire ce qui est juste, mais tu sais quoi ? Je n’en ai plus rien à faire. Et si tu ne peux pas me pardonner un instant d’hésitation, tu as raison, peut-être que je ne te connais pas bien. Mais ne va pas croire que je ne veux plus de toi, car c’est le contraire. J’ai du mal à exprimer mes sentiments, voilà tout. Je voudrais passer le reste de ma vie avec toi. Mais nous savons tous deux que c’est impossible. En revanche, je veux profiter de toi le plus longtemps possible.

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Extrait ajouté par Becky07 2015-01-27T15:00:17+01:00

Ash pose un index sur mes lèvres.

-Tu as le droit de mettre un terme à notre histoire.

-Je sais mais je ne veux pas. Toi aussi, tu me donnes l'impression d'être vivante. Dans ce lieu qui nous dépouille peu à peu de notre identité, tu m'aides à me rappeler qui je suis. Qui j'étais.

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2016-07-20T23:22:35+02:00

Une bonne éducation. On mange à notre faim, on a l'eau courante et l'électricité, et on ne travaille pas. La misère et la pauvreté ne nous atteignent pas. D'après les gardiennes, une fois que nous vivrons dans le Joyau, nous serons encore plus gâtées. Nous aurons tout. Absolument tout.

Sauf notre liberté. Étrangement, on oublie toujours de nous mentionner ce détail.

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Extrait ajouté par feedesneige 2016-04-04T01:28:29+02:00

1.

Aujourd’hui, Violet Lasting vit ses dernières heures. Demain, mon nom me sera pris, remplacé par un numéro de lot.

L’aube s’éveille. À cette heure, les rues du Marais baignent encore dans le silence. Un silence à peine troublé par le bruit des sabots d’un âne tirant une charrette à lait. Je rabats ma couverture et enfile ma robe de chambre. Bleu nuit, usée aux coudes, elle appartenait à ma mère. Avant, je nageais dedans ; les manches me couvraient les mains et l’ourlet traînait par terre. Mais j’ai grandi. À présent, elle est pile à ma taille. J’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. C’est l’une des rares choses qu’on m’a autorisée à emporter avec moi à Southgate. Je ne vais pas m’en plaindre, j’ai déjà de la chance d’avoir pu garder quelques objets de chez moi. Dans les trois autres instituts, le règlement est beaucoup plus strict. À Northgate, par exemple, les effets personnels sont rigoureusement interdits.

Je colle mon front contre la grille de la fenêtre – un ouvrage de ferronnerie en forme de rosier. À croire que ce motif floral suffirait à nous faire oublier le but premier de cet ouvrage : nous couper du monde extérieur.

Les premières lueurs du jour balaient les ruelles en terre battue, déposant sur le sol un voile nacré. Le Marais tire son nom des méandres des chemins qui le sillonnent et d’où émane une odeur nauséabonde de soufre. Tous les matériaux de construction – pierre, béton et asphalte – étaient jadis réservés à l’édification des cercles les plus riches de la Cité.

Mon cœur s’emballe dans ma poitrine, comme un ballet de papillons. Aujourd’hui, je vais revoir ma famille pour la première fois depuis quatre ans. Ma mère, mon frère Ochre et la petite Hazel – enfin, elle a dû beaucoup grandir depuis le temps. J’ignore s’ils attendent ce moment avec impatience. Peut-être qu’ils me considèrent aujourd’hui comme une étrangère. Tant de mois se sont écoulés depuis que j’ai intégré Southgate que je me demande parfois si je suis toujours la même. Par moments, j’en viens à oublier qui j’étais avant. Et s’ils ne me reconnaissaient pas, tout simplement ?

L’angoisse monte en moi tandis qu’à l’horizon le soleil apparaît derrière le Grand Mur, le rempart qui entoure la Cité solitaire et nous protège de l’océan, l’empêchant de nous engloutir. Le rempart qui nous maintient en sécurité, en vie. J’ai toujours préféré l’aurore au crépuscule. Elle symbolise à mes yeux un moment empli d’espoir. Un moment où le monde s’éveille dans une explosion de couleurs. Une palette chaude qui me ravive le cœur. Pourvu que j’aie l’occasion d’en contempler d’autres une fois dans le Joyau.

Si seulement je n’étais pas née mère porteuse.

Quand Patience surgit, je suis recroquevillée sur mon lit. Encore emmitouflée dans ma robe de chambre, j’observe mon logement pour qu’il s’imprime en moi. Réduit au strict minimum, il n’a rien d’exceptionnel : un lit étriqué, une petite armoire et une vieille commode en bois défraîchi. Dans un coin de la pièce, mon violoncelle. Sur la commode, un vase dont on change les fleurs tous les deux jours, une brosse à cheveux, un peigne, quelques élastiques et une ancienne chaîne à laquelle pend l’alliance de mon père. Ma mère m’a forcée à la prendre, après que les médecins m’ont diagnostiquée, juste avant que les régimentaires viennent me chercher.

La bague a dû beaucoup lui manquer. J’espère que moi aussi. Un nœud se forme dans mon ventre.

En quatre ans, la chambre n’a pas beaucoup changé. Pas un tableau. Pas un miroir. Ces derniers sont interdits dans l’enceinte des établissements. La seule touche personnelle : mon violoncelle. Et encore, ce n’est même pas le mien, il est la propriété de Southgate. Je me demande qui en jouera après mon départ. Bizarre : aussi morne et dépouillée que soit cette pièce, elle me manquera.

— Comment ça va, ma puce ? s’enquiert Patience.

Patience est la gardienne en chef de Southgate depuis des années. À ce titre, elle a probablement vu défiler dans cette chambre des centaines de filles. Elle passe son temps à nous couvrir de petits surnoms affectueux tels que « ma puce », « mon cœur », « ma belle », et j’en passe. Comme si elle craignait de nous appeler par notre prénom. Peut-être qu’elle a peur de s’attacher à nous, tout simplement.

— Ça va, dis-je, laconique.

Inutile de lui parler de mon appréhension. En vérité, ma peau est parcourue de fourmillements désagréables et un poids terrible m’accable.

Elle m’examine de la tête aux pieds en faisant la moue. Patience est une femme rondelette aux cheveux châtains clairsemés, striés de mèches poivre et sel. On lit en elle comme dans un livre, et je sais d’avance ce qu’elle va ajouter :

— Tu tiens vraiment à porter ces vêtements-là ?

Je hoche résolument la tête tout en roulant le tissu soyeux de la robe de chambre entre le pouce et l’index. Puis je glisse les pieds par terre et me lève. Être mère porteuse a certains avantages. On s’habille comme on veut, on mange ce dont on a envie et on a le droit de faire la grasse matinée le week-end. En outre, on reçoit une éducation. Une bonne éducation. On mange à notre faim, on a l’eau courante et l’électricité, et on ne travaille pas. La misère et la pauvreté ne nous atteignent pas. D’après les gardiennes, une fois que nous vivrons dans le Joyau, nous serons encore plus gâtées. Nous aurons tout. Absolument tout.

Sauf notre liberté. Étrangement, on oublie toujours de nous mentionner ce détail.

Patience quitte ma chambre et je lui emboîte le pas. Les murs de Southgate sont lambrissés de palissandre et de teck ; des tableaux abstraits y sont suspendus, des barbouillis de couleurs qui ne représentent rien en particulier. Le couloir distribue une succession de portes identiques en tout point. Cependant, je sais exactement où nous allons. Patience ne réveille les pensionnaires que pour trois raisons : un rendez-vous chez le médecin, une urgence, et à l’occasion du Jour du Jugement. À part moi, il n’y a qu’une seule fille à cet étage qui participe à la Vente aux Enchères, demain. Ma meilleure amie. Raven.

La porte de sa chambre est grande ouverte, et Raven est déjà prête. Elle porte un pantalon noir taille haute et un chemisier blanc. J’ignore si Raven est plus jolie que moi car cela fait quatre ans que je n’ai pas vu mon reflet dans un miroir. En revanche, une chose est sûre, elle est l’une des plus belles créatures de Southgate. Comme moi, elle est brune. Seulement, elle arbore un carré court, des cheveux raides comme des baguettes et ultra-luisants tandis que les miens, bouclés, tombent en cascade dans mon dos. Elle a la peau caramel. Ses yeux en forme d’amande, presque aussi noirs que ses cheveux, sont sertis dans un visage parfaitement ovale. Elle est plus grande que moi, qui suis déjà au-dessus de la moyenne. Ma peau d’une blancheur d’albâtre contraste avec ma chevelure de jais, et j’ai l’iris violet. Pas la peine de me regarder dans un miroir pour le savoir. C’est de mes yeux que me vient mon prénom.

Elle nous rejoint dans le couloir et m’inspecte d’un air critique.

— Alors, c’est le grand jour ? Tu as l’intention de rester habillée comme ça ?

J’ignore sa dernière question pour me concentrer sur la première.

— Le grand jour, ce sera surtout demain.

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