Le Printemps des enfants perdus
Auteur
- Béatrice Egémar (Écrivain)
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Classement en biblio - 16 lecteurs
extrait
Manon ajouta un peu de civette à sa préparation et sentit. C'était parfait ; on aurait dit que l'essence de la Maréchale était dans ce flacon, avec sa sensualité, sa violence et sa folie. Elle nota la formule, et remplit une petite bouteille.
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On suit une parfumeuse Manon Dupré qui enquête sur des disparitions d'enfants. Sur fonds d'événements historiques réels, on cherche à comprendre ce qui arrive à ses enfants
L'histoire est assez plaisante mais on n'a pas vraiment la réponse à nos questions à la fin du livre.
Une lecture agréable mais pas inoubliable.
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https://mademoisellemaeve.wordpress.com/2017/05/12/le-printemps-des-enfants-perdus-beatrice-egemar/
A l’approche du Chapiteau du livre de Saint-Cyr-sur-Loire, j’ai ressorti de ma Pile à lire des romans d’auteures qui seront présentes (un moyen ludique et utile de tenter de baisser ma Pile à lire). La semaine dernière, je vous ai parlé du dernier roman de Marie Play-Parlange, Les Tétranébreuses, tome 1. Aujourd’hui, c’est encore une fois un roman historique avec Le printemps des enfants perdus de Béatrice Egémar.
Cécilia de Between the Books me parlait régulièrement de Béatrice Egémar, du coup, forcément j’ai fini par craquer et investir dans un premier roman – en plus, Cécilia a gentiment proposé de me le faire dédicacer.
C’est donc comme ça que je me suis retrouvée avec Le printemps des enfants perdus entre les mains. Aimant beaucoup les romans policiers historiques, j’avais hâte de le lire.
L’histoire de ce roman se déroule en 1750, à Paris, alors que dans les rues de la capitale des enfants sont enlevés sous les yeux des badauds. Imaginez un peu la panique.
Manon vient d’une famille de parfumeurs et lorsque son apprentis disparaît, elle craint le pire. Et bien entendu, elle décide de mener l’enquête.
Cette intrigue est intéressante, on découvre – ou redécouvre si on a eu la chance de lire Le parfum de Suskind – l’univers des parfumeurs. Et ça, j’avoue que ça m’a plu.
Mais après avoir lu La part des flammes de Gaëlle Nohant ou quelques romans de la série Nicolas Le Floch de Jean-François Parot, j’avoue que j’ai trouvé Le printemps des enfants perdus un peu en dessous. En fait, j’ai trouvé que la fin arrivait un peu vite. Ceci dit, ça montre aussi que j’étais bien prise dans cette histoire et j’aurais apprécié qu’elle soit un peu plus développée.
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Tiré de faits réels, joliment enterrés par la justice de l'époque, ce roman, entre polar et roman historique, nous emmène dans un Paris sous tension, en 1750. On voit très bien comment se répandent les rumeurs, comment la police est discréditée et mise en accusation, comment on passe à la colère et à l'émeute. L'intrigue est bien menée, avec ses fausses pistes et laisse un sentiment d'injustice.
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2014/01/il-est-des-parfums-frais-comme-des.html
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C'était une bonne lecture. Le style d'écriture sans être sensationnel est fluide et très agréable à lire. Les personnages sont attachants mais au final on ne les connaît que très peu parce que ce n'est pas ce que l'auteur veut mettre en avant.
A contrario on ressent l'effort qui a été investi dans la description des paysages (les différents lieux et places du Paris du 18ème, qui sont même accompagnés de petites notes si jamais l'envie nous prenait d'aller vérifier sur une carte).
Bien qu'il y soit question avant tout d'enlèvements d'enfants, l'atmosphère est assez naïve. En effet, même si l'héroïne, Manon, officie dans un corps de métier qui n'accepte pas les femmes - celui des gantiers-parfumeurs - qu'à cela ne tienne ! La boutiques est tenue par son frère qui la tient de leur père et de leur grand-père avant eux.
Des enlèvements d'enfants donc dont on a tôt fait d'en déduire les auteurs. Spoiler(cliquez pour révéler)Passés les premiers chapitres, voilà déjà une "confession" du cerveau de l'affaire ; ce n'est donc pas un secret. De plus, la fin est très décevante. Mais on ne peut pas lui reprocher d'être irréaliste, car ainsi était la réalité de l'époque. L'épilogue m'est tombé dessus comme une averse par temps clair. Je me suis dit : "Impossible ! Il y a encore tout à faire !". Mais à ma connaissance, il n'y a pas de second tome ; l'auteur ici s'en tient aux faits.
J'ai cependant énormément apprécié les rares passages où l'on entraperçoit ce qu'était le métier de gantier-parfumeur.
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Dates de sortie
Le Printemps des enfants perdus
- France : 2013-10-17 (Français)
- France : 2015-06-18 - Poche (Français)
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Résumé
1750. Parfumeuse rue Saint-Honoré à Paris, descendante d'une longue lignée d artisans grassois, Manon Dupré se passionne pour les odeurs, les onguents et... l'aventure. A une époque influencée par les fastes de la cour de Versailles, où l'on dépense des sommes incroyables pour le parfum, où la coutume est d'en changer quotidiennement (il est alors un signe extérieur de richesse et permet d'évacuer les odeurs douteuses d une toilette à l'eau encore peu prisée...), on parfume tout : le corps, les vêtements et jusqu'aux accessoires : perruques, mouchoirs, dentelles, gants, éventail... Dans la boutique paternelle où travaille Manon gravite une clientèle fidèle d artistes et de comédiens. Lorsque son jeune neveu Jean-Baptiste, simple d esprit, au nez très affûté, disparaît, Manon établit rapidement le lien avec les rumeurs d'enlèvements d'enfants qui bruissent dans la capitale. On dit que les victimes seraient envoyées en Louisiane pour être égorgé afin que leur sang soigne un prince lépreux. Au fur et à mesure de son enquête, Manon rencontre d autres parents de disparus et cherche à démasquer les coupables. Une quête et un compte à rebours effréné qui la mèneront dans le milieu alors très impopulaire et corrompu de la police...
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