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Extrait ajouté par AnneSoH 2015-02-21T20:57:26+01:00

-Et vous n'avez pas peur de la mort?

-Peur? Non! Je n'ai ni crainte, ni pressentiment, ni espoir de la mort. Pourquoi éprouverais-je ces sentiments? Avec ma robuste constitution et mon genre de vie sobre, mes occupations sans danger, je devrais demeurer, et il faudra probablement que je demeure sur cette terre jusqu'à ce qu'il me reste à peine un cheveu noir sur la tête. Et pourtant je ne peux pas continuer à vivre ainsi! Je suis obligé de concentrer mon attention pour respirer, de forcer presque mon coeur à battre! C'est comme si j'avais à faire ployer un ressort raidi: c'est par contrainte que j'exécute le moindre des actes qui ne sont pas déterminés par ma pensée unique; par contrainte que je prête attention à tout ce qui, vivant ou mort, n'est pas associé à l'idée qui m'obsède.

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Extrait ajouté par AnneSoH 2015-02-17T21:39:56+01:00

Les gens orgueilleux se forgent à eux-mêmes de pénibles tourments.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-02-06T14:17:44+01:00

Mr KENNETH, par bonheur, sortait précisément de chez lui pour aller voir un malade dans le village quand j'arrivai dans la rue ; le rapport que je lui fis de la maladie de Catherine le décida à revenir avec moi sur-le-champ. C'était un homme franc et rude. Il ne fit pas scrupule d'exprimer ses doutes de la voir survivre à cette seconde attaque, si elle ne se montrait pas plus docile à ses instructions qu'elle ne l'avait été jusqu'à présent.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-01-26T04:55:50+01:00

Linton frissonna et lui jeta un regard demi-suppliant, demi-honteux. Mais sa cousine n'avait pas la patience suffisante pour supporter cette conduite énigmatique.

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Extrait ajouté par Fly22 2015-01-25T18:00:54+01:00

– Et vous n’avez pas peur de la mort ?

– Peur ? Non ! Je n’ai ni crainte, ni pressentiment, ni espoir de la mort. Pourquoi éprouverais-je ces sentiments ? Avec ma robuste constitution et mon genre de vie sobre, mes occupations sans danger, je devrais demeurer, et il faudra probablement que je demeure sur cette terre jusqu’à ce qu’il me reste à peine un cheveu noir sur la tête. Et pourtant je ne peux pas continuer à vivre ainsi ! Je suis obligé de concentrer mon attention pour respirer, de forcer presque mon coeur à battre ! C’est comme si j’avais à faire ployer un ressort raidi : c’est par contrainte que j’exécute le moindre des actes qui ne sont pas déterminés par ma pensée unique ; par contrainte que je prête attention à tout ce qui, vivant ou mort, n’est pas associé à l’idée qui m’obsède. Je n’ai qu’un désir, à quoi tendent tout mon être et toutes mes facultés. Ils y ont tendu si longtemps et avec tant de constance que je suis convaincu qu’il sera satisfait – et bientôt – parce qu’il a dévoré mon existence : je suis englouti dans l’avant-goût de sa réalisation. Ma confession ne m’a pas soulagé; mais elle pourra expliquer des phases de mon humeur, qui,autrement, seraient inexplicables. Ô Dieu ! c’est une longue lutte, et je voudrais qu’elle fût finie !

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Extrait ajouté par anonyme 2015-01-23T04:32:47+01:00

Mr KENNETH, par bonheur, sortait précisément de chez lui pour aller voir un malade dans le village quand j'arrivai dans la rue ; le rapport que je lui fis de la maladie de Catherine le décida à revenir avec moi sur-le-champ. C'était un homme franc et rude. Il ne fit pas scrupule d'exprimer ses doutes de la voir survivre à cette seconde attaque, si elle ne se montrait pas plus docile à ses instructions qu'elle ne l'avait été jusqu'à présent.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-01-21T04:45:51+01:00

En prononçant ces paroles, il nous a forcés de rectifier nos positions, de manière à recevoir du feu lointain un vague rayon de lumière qui nous permit de distinguer le texte du fatras dont il nous accabla. Je n'ai pu supporter cette occupation. J'ai pris mon volume crasseux par le dos et j'ai lancé dans le chenil en protestant que j'avais horreur d'un bon livre. Heathcliff a envoyé le sien d'un coup de pied au même endroit. Il fallait entendre le tintamarre !

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Extrait ajouté par ninegar 2014-08-06T17:01:03+02:00

_ Il faut que j'aie celui-là chez moi. Non que j'en aie besoin, mais ...

Il se tourna brusquement vers le feu et continua avec ce que, faute d'un meilleur mot, j'appellerai un sourire :

_ Je vais vous dire ce que j'ai fait hier. J'ai fait enlever, par le fossoyeur qui creusait la tombe de Linton, la terre sur son cercueil, à elle, et je l'ai ouvert. J'ai cru un instant que j'allais rester là : quand j'ai revu sa figure _ c'est encore sa figure ! _ le fossoyeur a eu du mal à me faire bouger ; mais il m'a dit que l'air l'altérerait. Alors j'ai rendu libre un des côtés du cercueil, que j'ai ensuite recouvert ; pas le côté près de Linton, que le diable l'emporte ! son cercueil, à lui, je voudrais qu'il eût été soudé au plomb. Puis j'ai soudoyé le fossoyeur pour qu'il en levât ce côté quand je serai couché là, et qu'il fasse subir la même opération à mon cercueil, que je ferai disposer en conséquence. Et alors, quand Linton viendra nous voir, il ne pourra plus s'y reconnaître !

_ Vous avez agi d'une façon indigne, Mr Heathcliff ! m'écriai-je. N'avez-vous pas eu honte de troubler les morts ?

_ Je n'ai troublé personne, Nelly, et je me suis procuré à moi-même quelque soulagement. Je vais à présent me sentir bien mieux; et vous aurez plus de chances de me maintenir sous terre, quand j'y serai. L'avoir troublée ? Non, c'est elle qui m'a troublé, nuit et jour, pendant dix-huit ans ... Sans cesse, sans remords.. Jusq'à la nuit dernière ; et la nuit dernière j'ai été tranquille. J'ai rêvé que je dormais de mon dernier sommeil à côté d'elle, mon coeur immobile contre le sien et ma joue glacée contre la sienne.

_ Et si elle avait été réduite en poussière, ou pis encore, de quoi auriez-vous donc rêvé ?

_ Que je me réduisais en poussière avec elle et que j'étais encore plus heureux ! Supposez-vous que je redoute un changement de cette nature ! Je m'atendais, en soulevant le couvercle, à une pareille transformation ; mais je préfère qu'elle ne commence pas avant que je la partage. En outre, si je n'avais pas reçu l'impression nette de ses traits reposés, je n'aurais guère pu me débarrasser de cette étrange sensation. Elle est née d'une façon singulière. Vous savez que j'ai été comme fou après sa mort ; éternellement, de l'auble jusqu'à l'aube, je la suppliais de m'envoyer son fantôme ! Je crois fermement aux revenants : J'ai la conviction qu'ils peuvent exister, et qu'ils existent, au milieu de nous. Le jour de son enterrement, il y eut une chute de neige. Le soir, j'allai au cimetière. Le vent était glacial comme en hiver ; tout autour de moi était solitude. Je ne craignais pas que son imbécile de mari vînt errer de ce côté à pareille heure ; et nul autre n'avait affaire là. Étant seul, et sachant que deux mètres de terre meuble étaient l'unique obstacle qui nous séparât, je me dis : " Il faut que je la tienne une fois encore dans mes bras ! si elle est froide, je penserai que c'est le vent du nord qui me glace, moi ; si elle est immobile, c'est qu'elle dormira . " Je pris une bêche dans ce hangar aux outils et me mis à creuser de toutes mes forces. La bêche racla le cercueil ; je continuais à travailler avec mes mains. Le bois commença de craquer près des vis. J'étais sur le point d'arriver à mon but, quand il me sembla entendre au-dessus de moi, près de l'angle de la tombe, le soupir de quelqu'un qui se penchait. " Si je puis seulement soulever le couvercle ", murmurai-je, " je souhaite qu'on nous recouvre de terre tous deux ! " Et je m'appliquai à ma tâche avec plus de fureur encore. Il y eu un autre soupir, tout près de mon oreille. Il me semblait sentir un souffle chaud qui déplaçait l'air chargé de grésil. Je savais qu'il n'y avait là aucun être vivant, en chair et en os; mais aussi certainement que l'on perçoit dans l'obscurité l'approche d'un corps matériel, bien qu'on ne puisse le discerner, je senti que Catherine était là : non pas au-dessous de moi, mais sur la terre. Une soudaine sensation jaillit de mon coeur et pénétra tous mes membres. Je cessai mon travail désespéré ; j'étais consolé tout d'un coup, indiciblement consolé. Elle était présente à côté de moi ; elle resta pendant que remplissais la fosse et m'accompagna jusqu'à la maison. Vous pouvez rire si vous voulez, mais j'étais sûr que, là, je la verrais. J'étais sûr qu'elle était avec moi et je ne pouvais m'empêcher de lui parler. Ayant atteint les Hauts, je courus vivement à la porte. Elle était fermée ; et, il m'en souvient, ce maudit Earnshaw et ma femme voulurent m'empêcher d'entrer. Je me rappelle m'être arrêté pour couper d'un coup de pied la respiration d'Earnshaw, puis avoir couru en haut dans ma chambre et ensuite celle de Catherine. Je regardai impatiemment autour de moi ... Je la sentais près de moi ... je pouvais presque la voir, et pourtant je ne la voyais pas. J'ai dû alors avoir une sueur de sang, tant était vive l'angoisse de mon désir, tant était ardente la ferveurs de mes supplications pour l'appercevoir un instant seulement. Je ne l'ai pas aperçue. Elle s'est montrée pour moi ce qu'elle avait été souvent pendant sa vie, un démon ! Et depuis lors, tantôt plus tantôt moins, je n'ai cessé d'être le jouet de cette torture intolérable, infernale ! qui tient mes nerfs tellement tendus que, s'ils n'eussent pas ressemblé à de la corde à boyau, il y a longtemps qu'ils seraient aussi flasques que ceux de Linton. Quand j'étais assis dans la salle avec Hareton, il me semblais que, si je sortais, je la rencontrerais ; quand je me promenais dans la lande, que je la rencontrerais si je rentrais. Quand je quittais la maison, je me hâtais de revenir : elle devais être quelque part à Hurlevent, j'en étais certain ! Quand je voulais dormir dans sa chambre, j'en été chassé. Je ne pouvais pas rester couché ; dès que je fermais les yeux, ou bien elle était dehors à la fenêtre, ou bien elle ouvrait les panneaux du lit, ou bien elle entrait dans la chambre, ou bien elle appuyait sa tête chérie sur le même oreiller que quand elle était enfant ! Et je me sentais obligé d'ouvrir les yeux pour regarder. Cent fois dans la nuit je les ouvrais et les refermais ainsi ... pour être toujours déçu ! C'était une torture atroce. J'ai souvent gémi tout haut, au point que ce vieux coquin de joseph a certainement cru que ma conscience était possédée du démon. Maintenant, depuis que je l'ai vue, je suis calmé ... un peu calmé. C'est une étrange façon de tuer : non pas pouce par pouce, mais par fraction d'épaisseur de cheveu, en se jouant de moi, pendant dix-huit ans, avec le fantôme d'une espérance (... )

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Extrait ajouté par Sergent_Keroro 2014-06-30T20:31:20+02:00

“I have to remind myself to breathe -- almost to remind my heart to beat!”

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Extrait ajouté par Sergent_Keroro 2014-06-30T20:31:02+02:00

“She burned too bright for this world.”

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