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"ce que je voulais obscurcissait ce que je savais"

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-Alors,ai-je dit en passant un doigt sur le dos de sa main fraîche,ou allons-nous,en fin de compte ?

Le tableau de bord a illuminé brièvement son sourire un peu triste quand il m'a jeté un coup d'oeil.

-Il y a une confiserie géniale,à Duluth.

Je le trouvais adorable d'avoir fait un trajet d'une heure,dans le simple but de m'emmener dans un magazin de bonbons;et aussi incroyablement stupide,étant donné les prévisions météo,mais pas moins adorablepour autant.

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Chapitre 53 ◆ Sam

1ºC me fracassant dans le néant tremblant je te tends la main perdu dans de stériles regrets cet amour fragile serait-il une façon de dire adieu

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- Tu dors ? a mumuré Sam tout doucement, mais sa voix inhabituelle dans le silence de ma chambre m'a paru percer l'obscurité comme un cri.

Je me suis retournée sur mon lit pour me rapprocher de lui. Il était allongé par terre, pelotonné au fond d'un amas de couvertures et d'oreillers. Sa présence si étrange et si merveilleuse emplissait la pièce tout entière, m'envahissant. J'ai songé que je n'arriverai sans doute plus jamais à dormir.

- Non.

- Je peux te poser une question ?

- C'est déjà fait.

Il a médité la chose un instant.

- Dans ce cas, puis-je t'en poser deux ?

- Tu viens de le faire.

Sam a poussé un gémissement et il m'a lancé un petit cousin. Le projectile a décrit une courbe à travers l'espace illuminé par la lune avant de heurter ma tête sans dommage.

- Gros maligne !

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- Grâce...Grâce dit quelque chose

- Sam

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La Bronco a fait une brusque embardée. Une seconde après, un cerf roulais sur le capot. Une fêlure a traversé en un éclat le par-brise qui a explosé aussitôt en un millier de petites fractures en toile d'araignée. J'ai freiné frénétiquement, en vain : rien, pas même un embryon de réaction.

- Tourne, m'a dit Sam, ou peut-être l'ai-je imaginé. J'ai fait pivoter le volant, mais la Bronco a continuer a glisser, glisser, glisser tout droit. Du fond de mon esprit s'est élevée la voix de mon père qui disais : Accompagne le mouvement. J'ai suivis son conseil, mais il étais déjà trop tard.

J'ai entendu un bruit d'os brisés, le cerf mort étais entré dans l'habitacle, il y avais des éclats de verre partout. Juste ciel, un arbre perçais le toit ! Mes mains étais couvertes de sang, je tremblais, Sam me regardait avec sur son visage une expressions comme pour die oh, non! et je me suis rendu compte que la voiture étais arrêtée et qu'un air polaire envahissait l'espace par le trou en étoile de pare-brise.

J'ai perdu quelque minutes à le regarder, puis j'ai tourn& la clé dans le contact, mais le moteur n'a pas répondu.

- On appelle les services d'urgence, ai-je proposé. Ils viendrons nous chercher.

La bouche de Sam dessinait une petit ligne triste, et il hoché la tête, comme s'il croyais vraiment que ce la pourrait tout t'arranger. J'ai composé numéro, j'ai raconté en toute hâte l'accident et j'ai enlevé mon manteau en prenant garde de ne pas en frotter les manches vert Sam. Il est resté assis un geste pendant que j'attrapais une couverture de la banquette arrière pour la mettre sur le manteau. Je me suis ensuite rapprochée de lui, dans l’espoir de lui transmettre la chaleur de mon corps.

- Appelle Beck, s'il te plaît, m'a demandé Sam.

Je l'ai fait, j'ai mis le haut-parleur et j'i déposé l'appareil sur le tableau de bord.

- Sam. Je...

- On na pas le temps pour ça, a déclaré Sam. Nous avons eu un accident, nous sommes rentré dans un cerf.

- Bigre ! Où êtes-vous ? Est-ce que la voiture fonctionne toujours ?

- Encore trop loin de cher toi. Nous avons appelé les secours. Le moteur et mort. (Sam s'est tu un instant pour laisser Beck mesurer toute l'ampleur de ce que cela impliquais, avant de poursuivre) Beck, je regrette de ne pas être passé te voir. Il y a des choses qu'il faut que je te dise...

- Non écoute-moi d'abord, Sam! Ces gosses, tu dois savoir que je les ais recrutés. Ils étaient au courant, des le départ. Je n'ai pas agi contre leur volonté. Pas comme pour toi.Je suis tellement désolé, Sam. Je n'ai jamais cessé de l'être.

Si les mots n'avaient pour moi aucun sens, ce n'était visiblement pas le cas de Sam.Ses yeux brillants d'un éclat inaccoutumé. Il a cillé.

- Je ne l regrette pas. Je t'aime, Beck.

- Moi aussi, je t'aime,Sam. Tu es le meilleur d'entre nous, et ça, rien ne peut le changer.

Sam a frémi, et j'ai vu qu'il commençais à réagir au froid.

- Il faut que je parte, a-t-il dit. Je n'ai plus le temps.

- Adieu,Sam.

- Adieu,Beck.

Sam m'a fait un signe de tête, et j'ai appuyé sur le bouton pour couper la communication.

Il est resté assis immobile une seconde, les yeux papillotants. Puis, libérant ses bras, il s'est débarrassé de la couverture et du manteau et il les enroulé aussi étroitement que possible autour de moi. Je l'ai senti trembler, vibrer tout contre moi lorsqu'il a enfoui son visage dans mes cheveux.

- Ne t'en va pas, Sam, l'ai-je imploré inutilement.

Il a pris mon visage entre ses mains et il m'a scrutée au fond des yeux. Les siens étaient jaunes,tristes,lupins,miens.

- Les yeux ne change pas. Souvient-toi de cela quand tu me regarderas. Souviens-toi que c'est moi. Je t'en pris.

Ne t'en va pas, s'il te plaît.

Sam m'a relâchée, il a étendu les bras chaque côté de son corps et il a agrippé d'une main le tableau de bord et de l'autre le dossier de la banquette. Il a courbé la tête, et j'ai suivi des yeux les convulsions qui secouaient ses épaules,toutes les affres atrocs de sa métamorphose,jusqu'au dernier petit cri étouffé,effroyable, à la seconde exacte où il s'est perdu.

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me fracassant dans le néant tremblant je tend la main perdu dans de stériles regrets cet amour fragile serait-il une façon de dire adieu

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Nous écoutâmes les vocalises des loups derrière la fenêtre, des loups qui n’avaient pas changés et de ceux qui ne changeraient plus. Et nous enfouîmes nos têtes l’une contre l’autre pour ne plus rien entendre, hormis le battement affolé de nos cœurs.

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-Sam, mon pote, viens voir un peu par ici!

-C'est quoi ça?

Chancelant sous le poids d'un énorme colis, Beck s'efforçait de pousser du dos la porte vitrée.

-Ton cerveau.

-Mais j'en ai déjà un.

-Si c'était le cas, tu m'aurais ouvert la porte.

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-Tu dors ? a murmurer Sam tout doucement

-Non

-Je peux te poser une question?

-C'est déjà fait.

Il a médité la chose un instant.

-Dans ce cas puis t'en poser deux?

-Tu viens de le faire.

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