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Liste des extraits

"Il y a de quoi être jaloux. Question charme, tu ne fais pas le poids !

_Hein ?

Salim pivota vers Ewilan qui lui adressa un grand sourire.

_Tu parlais du baiser que j'ai offert à maître Duom, non ? lui demanda-t-elle.

_Oui mais c'était une blague. Je ne vais quand même pas être jaloux d'un vieillard !_Duom n'est pas un vieillard, il est dans la force de l'âge.

_Tu plaisantes ? Il a au moins cent cinquante ans, pas un cheveu sur le caillou et des articulations rouillées qui menacent de coincer dès qu'il fait trois pas.

_Moi je suis plutôt sensible à son expérience et à sa maturité. Il a une classe folle.

Salim se frappa le front des deux mains."

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"_Toi, le black, au prochain arrêt tu descends ou alors c'est moi qui te descends. Compris ?

La brute sourit, satisfaite de son jeu de mots.

_Ce serait indécent.

_Hein ?

_... Décent. C'est bien ce que je prétends, expliqua l'adolescent avec un grand sourire.

_Tu...

_Je ?

Le bonehead explosa. Avec un grognement de fureur, il balança son poing dans la figure de son vis-à-vis.

Bruno Vignol poussa un cri catastrophe.

Il aurait dû agir, intervenir...

Mais l'adolescent avait évité le coup en effacant souplement ses épaules. Il profita du déséquilibre de son adversaire pour lui attraper le nez et lui tirer sauvagement la t$ete sur le coté, lui arrachant quelques piercings au passage. Il colla la nuque du bone contre sa poitrine et descendit la main jusqu'a son mollet.

Avec un bruit feutre, une lame surgit entre ses doigts. Non pas le couteau à cran d'arrêt que Bruno Vignol se serait attendu a découvrir, mais un impressionnant poignard long de trente centimètres. Son propriétaire en appuya le fil contre la gorge du bone qui, au contact de l'acier, se figea.

_Descendre, descendre... On va changer de verbe, histoire d'enrichir ton vocabulaire, annonca le garcon sur un ton presque joyeux. Toi, crâne d'oeuf, tu conjugues "pas bouger" et tes copines conjuguent

"reculer jusqu'au bout du wagon". A la moindre erreur je vous explique

"egorger" et "baigner dans son sang". Execution !

Il se tourna vers Bruno Vignol alors que les boneheads obtempéraient en maugréant.

_Je m'appelle Salim, m'sieur, et je descends a la prochaine. Ca vous dit ?"

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Tout à coup Salim ne fut plus là. A sa place se tenait le loup noir qu'Ewilan connaissait bien. Elle se baissa pour caresser son épaisse fourrure.

-Je crois que finalement je te préfère sous cette forme. Tu es doux, chaud et silencieux. Un amour de peluche que je...

La peluche en question la gratifia d'un grand coup de langue à travers la figure qui lui tira une grimace dégoutée.

-Salim, tu n'es qu'un monstre mal élevé! Je te déteste!

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Salim fit un pas en arrière, les bras levés.

-Pardon ! s'exclama-t-il. Mille fois pardon ! Je me répands et je me repens. Je ne suis qu'une triple buse, que dis-je, un quadruple vautour, un quintuple circaète, un sextuple...

-C'est bon, Salim, le coupa Ewilan en souriant malgré elle. Élève d'Ellana ou pas, tu n'as pas changé. Ta langue continue à fonctionner plus vite que ta cervelle...

-Cela fait partie de mon charme, toutes mes admiratrices l'affirment !

Ewilan éclata de rire avant de lui envoyer une bourrade moqueuse. Réconciliés, ils reprirent leur route.

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— Qu’est-ce que… est-ce vraiment… bon sang, c’est abominable ! Comment avez-vous réussi à vaincre une pareille créature ?

— Celle-là, je l’ai égorgée, expliqua Ellana d’une voix posée. Pour plus de sécurité, Edwin a cru bon lui envoyer deux flèches en plein cœur. Manque de confiance typiquement masculin…

— Heu… je vois… Et ça, qu’est-ce que c’est ?

— Ce qu’il reste du Ts’lich brûlé par Illian. Ça fait un peu désordre, mais Illian est jeune et se trouvait dans l’urgence. Grâce à lui, nous savons désormais que le Ts’lich n’est pas comestible. Impossible d’inviter des amis autour d’un barbecue et cuire un truc pareil. Ce serait une faute de goût impardonnable.

Stupéfait, Bruno Vignol dévisagea la jeune femme. Elle pencha la tête et lui sourit, comme surprise par l’intérêt qu’il lui témoignait.

— Vous… vous êtes sérieuse ? balbutia-t-il.

— Bien sûr. Le Ts’lich ne se mange pas. Du moins pas en grillade ! En pot-au-feu, peut-être… On vous montre les autres ?

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Edwin remercia le maître des lieux et se servit un verre. Saisissant, cet Edwin. D'une stature normale, pas volubile, plutôt discret même, mais paré d'une aura qui imposait le respect et l'attention. Il avait beau être arrivé en caleçon, son charisme avait tout de suite écrasé Maximilien, pourtant peu impressionnable.

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Le garçon se plaqua au sol, le nez dans la boue,tentant désespérement de disparaître sous l'épaisse couche de feuilles mortes gorgées d'eau, toute sa volonté concentrée sur un seul objectif: devenir invisible. Inaudible. Inodore. C'était une question de vie ou de mort.

Non. Pas de vie ou de mort. Bien plus que ça.

Un frois glacial s'infiltrait au travers de ses vêtements trempés et la blessure à sa cuisse irradiait une douleur presque insupportable. Il se mit à grelotter, incapable de maîtriser les tremblements de ses membres, le claquement de ses dents.

Les pas se rapprochèrent sans qu'il parvienne à en localiser l'origine avec certitude. Si c'était un garde, même accompagné d'un chien, il avait une chance de s'en sortir.

Si c'était...

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- Descendre, descendre...on va changer de verbe, histoire d'enrichir ton vocabulaire, annonça le garçon sur un ton presque joyeux. Toi, crâne d'œuf, tu conjugues « pas bouger » et tes copines conjuguent « reculer jusqu'au bout du wagon ». A la moindre erreur je vous explique « égorger » et « baigner dans son sang ». Exécution !

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Atteindre le mur couvert de lierre lui prit presque une heure. Une heure épuisante. Lorsque enfin il se faufila sous un buisson d’ornement, au pied de la façade, juste sous une fenêtre, il respira plus librement. L’enseignement d’Ellana lui revint à la mémoire sous forme de sentences : « Un voleur ignorant passe par la porte, un voleur confirmé passe par la fenêtre, un voleur astucieux passe par la cheminée. Un marchombre passe. »

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Le visage de la Sentinelle irradiait une telle malveillance qu’Ewilan sentit son courage l’abandonner. Pendant des jours et des jours, elle n’avait songé qu’à la vengeance et voilà que la force puisée dans ce sentiment la fuyait par des milliers de déchirures qu’elle avait pourtant crues cicatrisées. La haine qu’elle avait pensée indestructible, qui l’avait soutenue et poussée en avant, cette haine se délitait, révélait son véritable visage : la peur ! Cette femme était le diable, lui résister était impossible, on ne pouvait que s’écarter pour lui laisser le passage. Et espérer qu’elle ne s’arrête pas…

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