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Les Pauvres Parents



Description ajoutée par Bambou49 2017-02-17T02:50:26+01:00

Résumé

Une vieille mendiante ou de brillants intellectuels, de petites gens ou des privilégiés -

Ludmila Oulitskaïa nous brosse un tableau extraordinaire de la vie moscovite d'après-guerre à travers neuf nouvelles d'une rare qualité littéraire.

Héritière de Tchekhov, elle peint des tableaux de famille, met en scène des personnages dont les enjeux, apparemment étrangers à nos préoccupations, nous touchent par une humanité quasiment palpable.

Loin de la petite politique ou des beuveries d'arrière-cour, loin aussi des lancinantes réflexions philosophiques, ces textes lumineux, drôles parfois, nous plongent dans des univers étonnants et nous donnent à voir une vérité sur la société russe comme peu d'auteurs contemporains ont su l'exprimer jusqu'à présent.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par anonyme 2014-03-13T11:51:37+01:00

Elle vécut ainsi une journée, puis deux, puis trois, et quelques jours encore au cours desquels se forma dans son âme un espace bien rond de joie qu’elle ressentait physiquement comme un gonflement à l’intérieur de la cage thoracique, qui allait jusqu’à lui procurer une douleur dans les côtes.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par corinne18 2021-04-01T20:01:33+02:00
Argent

Des appartements moscovites aux séparations aléatoires, remplis de courants d'air, d'odeurs de cuisine et de meubles disparates. Des immeubles crasseux, des cours intérieures flétries. Pas vraiment la misère mais une pauvreté contenue, presque entretenue. Dans l'univers de ces femmes (car ce sont elles les personnages centraux) tout est bancal, banal, on pourrait même penser sordide. Elles se promènent sur le fil du quotidien d'un pas incertain mais pourtant solide. Mendiantes, femmes infidèles, abandonnées, presque indigentes, femmes âgées ou jeunes filles, elles tourbillonnent dans l'écriture de Ludmila Oulitskaïa. Elles sont attachantes, souvent drôles, fantasques, débrouillardes, d'une fatalité pragmatiques et cocasse ; les hommes sont de la même tenue, à la fois terre-à-terre et improbables. Tous ont l'air de vivre des évènements extraordinaires alors que leurs préoccupations et leurs agissements sont d'une banalité affligeante. J'ai aimé ce léger décalage, la teinte moirée d'une allusion fantastique dans l'écriture de Ludmila Oulitskaïa. Elle décrit des histoires d'amour contrariées et idylliques, des couples au long cours ou fraichement unis faisant face aux mouvances inéluctables de la vie, des familles bousculées et foutraques où parfois le rêve, l'évasion prend le dessus d'un quotidien fade et usant. Ces tableaux de famille se situent après-guerre. Pas d'écriture proprement politique, le sens des situations, le descriptif minutieux des lieux, des personnages et de leur état d'esprit suffisent à dessiner subtilement l'atmosphère étatique du pays. Est-ce une folie douce qui anime Bronka, Lialia, Goulia, Assia et les autres ? Comme si, en définitive, c'était le seul remède à leurs aspirations déçues, à ce quotidien mièvre et dur, à leurs déceptions sentimentales ou familiales. Je reviendrai dans l'univers de Ludmila Oulitskaïa, que je ne connaissais pas, j'aime son écriture franche, lumineuse ; avec un humour qui souvent retient des larmes....

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Commentaire ajouté par corinne18 2021-03-29T19:42:27+02:00
Argent

Des appartements moscovites aux séparations aléatoires, remplis de courants d'air, d'odeurs de cuisine et de meubles disparates. Des immeubles crasseux, des cours intérieures flétries. Pas vraiment la misère mais une pauvreté contenue, presque entretenue. Dans l'univers de ces femmes (car ce sont elles les personnages centraux) tout est bancal, banal, on pourrait même penser sordide. Elles se promènent sur le fil du quotidien d'un pas incertain mais pourtant solide. Mendiantes, femmes infidèles, abandonnées, presque indigentes, femmes âgées ou jeunes filles, elles tourbillonnent dans l'écriture de Ludmila Oulitskaïa. Elles sont attachantes, souvent drôles, fantasques, débrouillardes, d'une fatalité pragmatiques et cocasse ; les hommes sont de la même tenue, à la fois terre-à-terre et improbables. Tous ont l'air de vivre des évènements extraordinaires alors que leurs préoccupations et leurs agissements sont d'une banalité affligeante. J'ai aimé ce léger décalage, la teinte moirée d'une allusion fantastique dans l'écriture de Ludmila Oulitskaïa. Elle décrit des histoires d'amour contrariées et idylliques, des couples au long cours ou fraichement unis faisant face aux mouvances inéluctables de la vie, des familles bousculées et foutraques où parfois le rêve, l'évasion prend le dessus d'un quotidien fade et usant. Ces tableaux de famille se situent après-guerre. Pas d'écriture proprement politique, le sens des situations, le descriptif minutieux des lieux, des personnages et de leur état d'esprit suffisent à dessiner subtilement l'atmosphère étatique du pays. Est-ce une folie douce qui anime Bronka, Lialia, Goulia, Assia et les autres ? Comme si, en définitive, c'était le seul remède à leurs aspirations déçues, à ce quotidien mièvre et dur, à leurs déceptions sentimentales ou familiales. Je reviendrai dans l'univers de Ludmila Oulitskaïa, que je ne connaissais pas, j'aime son écriture franche, lumineuse ; avec un humour qui souvent retient des larmes....

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Date de sortie

Les Pauvres Parents

  • France : 2005-03-03 - Poche (Français)

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