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SPOILER !!!!!

point de vue de Jake conversation: Jake et Isis

-Oui, on était saouls, je poursuis. Ou tu l'étais, plus précisément et moi un peu. Donc, j'aurais dû me comporter mieux. Je te demande pardon pour ça. J'ai été trop loin, trop vite. Mais j'étais heureux. (Je glousse avec mélancolie.) Pour une fois dans ma vie, j'étais heureux. Ce n'est pas une excuse. J'espère seulement que ça t'aidera à comprendre mon attitude ce soir-là.

Son expression choquée ne change pas d'un iota.

- Je suis désolé, fais-je avant de lui sourire. Je ne recommencerais plus ...

Elle ne dit rien. Je dois faire retomber cette tension.

[.....]

-Tu devrais rentrer. Il commence à se faire tard tu dois être fatiguée. Va te reposer. Merci de m'avoir prévenu pour ces types. Je vais me renseigner sur eux....

Quelque chose me percute alors le dos. Je mets une seconde à comprendre que c'est elle. Qu'elle a passé ses bras autour de mon ventre et qu'elle m'attire contre sa poitrine. Elle enfouit son visage dans mon dos.

-je veux ça,murmure-t'elle. Je veux qu'on... je veux qu'on recommence ça.

La toile de nervosité se déchire soudain.

[.......]

Je lui plaît. Je laisse cette réalité imprégner tant que je le peux, jusqu'à ce qu'elle frotte son visage contre ma chemise comme un animal, une créature sauvage, habitué à marquer les autres de son odeur.

Chapitre 9, page: 285

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"-Tu es la fille la plus déroutante que j'aie jamais rencontrée.

-Ouais. Et j'en suis fière.

-Tant mieux."

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C'est un rêve, il ressemble cependant à ma vie. Pas la vraie : les couleurs sont trop lumineuses et les visages tremblotent. Mais les évènements sont les mêmes.

Je me réveille dans ma chambre d'hôpital au blanc immaculé, pour me rendre compte que j'ai fui comme une lâche.

Je n'ai pas changé. Pas du tout.

Je suis saine et sauve. Mon compteur est sauf. Trois ans, vingt-cinq semaines, six jours plus tard, je suis toujours en sécurité.

Mais je n'ai changé en rien.

Isis Blake de Northplains, Ohio, est la même fille de quatorze ans lâchement roulée en boule sous la douche. Elle est juste un peu plus âgée, un peu plus maigre, et un peu plus crétine.

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— Tu as entendu parler de Van Gogh ? me demande-t-elle soudain.

— Le gars qui s’est coupé l’oreille et qui a peint des tournesols sous LSD ?

Elle rit.

— Oui. Ses peintures… tout le monde dit qu’elles sont magnifiques, mais elles m’ont toujours rendue un peu triste. Elles font peur… toutes ces couleurs lumineuses et ce chaos. Mais j’imagine que c’est magnifique, d’une certaine façon. Je hoche la tête, réprimant une remarque narquoise pour profiter de ce moment de paix.

— Il a peint un tableau qui s’appelle La Nuit étoilée alors qu’il était à l’hôpital psychiatrique.

— Ah ouais ?

— Ouais. Et il a peint beaucoup de champs de blé, juste avant sa mort. Ce sont mes toiles préférées. Je les trouve calmes, sereines.

— J’aimerais beaucoup les voir un jour.

— Tu les verras, affirme-t-elle. Elles sont vraiment belles. C’est triste, quand même. Qu’il se soit suicidé avec une arme à feu. Enfin, qu’il ait essayé. Il s’est raté. Il est retourné en rampant dans l’auberge où il était logé et il est mort dans son lit après plusieurs heures d’affreuse agonie.

— C’est horrible ! fais-je entre mes dents serrées. Sophia secoue la tête et sourit.

— Ses dernières paroles ont été : « La tristesse durera toujours. » Il avait raison, mais je pense qu’il avait vraiment, vraiment tort, également. Elle ne dure pas toujours. Parce que nous ne vivons pas éternellement.

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— Tu sais le pire ? fait-elle en regardant ses mains. Ce n’est pas d’être collée ici. Ce n’est pas la douleur. C’est le « pourquoi ». Cette question que je me pose chaque jour. Que je pose à tous les dieux que nous avons inventés, pour leur demander : « Pourquoi moi ? » Pourquoi m’avoir donné des tumeurs ? Qu’est-ce que j’ai de tellement spécial ? Est-ce que ça les amuse de me voir souffrir ? Est-ce que j’ai fait quelque chose d’affreux dans une vie précédente et qu’ils me punissent ? Est-ce une sorte de test pour prouver que je mérite d’être aimée ? J’en reste sans voix. Glacée. Et légèrement tremblante. Sophia fixe le plafond blanc comme si elle voyait par-delà, au-dessus.

— Et là, je comprends qu’il n’y a pas de « pourquoi ». Que c’est comme ça, c’est tout. Que les dieux n’ont pas de plan. S’ils en avaient, pourquoi en concevraient-ils d’aussi horribles ? Si Dieu existe vraiment, le Dieu unique et bon qui récompense les gens respectueux et qui punit les méchants, alors pourquoi la douleur existe-t-elle ? Mais s’Il existe, alors ça veut dire que je suis mauvaise. Que je dois mériter mon sort. Soit c’est ça, soit Dieu n’existe pas. Et dans ce cas, il n’y a que des événements, bons et mauvais, qui arrivent comme ça, au hasard. Elle sourit avec tristesse.

— Mais personne ne veut l’entendre. Personne n’a le courage d’accepter que l’univers est vide de sens et qu’il n’y a pas de plan divin. Nous avons besoin de croire. Alors nous inventons des choses parce que c’est plus facile. Ça fait moins peur de penser qu’il y a un dieu quelque part, un être conscient et omnipotent qui veille sur nous et qui fait en sorte que rien n’arrive sans raison. C’est aussi simple que ça. Nous sommes les dieux, en fait. Parce que nous rendons ces choses réelles en y croyant.

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- Ces questions étaient affreusement précises, commente-t-il.

- C’étaient les conditions préalables pour pouvoir être l’homme de mes rêves. Ou la limace de mes rêves. Bref. Dis donc, on a le droit de sortir de la salle d’audience quand on est témoin ?

- J’ai déjà témoigné. Et ne change pas de sujet. Tu as donc un homme idéal, si je comprends bien ?

- Yep. Tout sauf un Prince de Glace, fais-je dans un ricanement.

- Ton homme idéal n’existe pas.

- Bingo ! je lui confirme en le pointant du doigt.

Il plisse les yeux.

- Donc, c’est ce que tu fais quand on t’a blessée, c’est ça ? Tu te construis un homme idéal qui ne peut pas exister pour qu’aucun mec ne réponde jamais à tes critères et que tu ne sois pas tentée ?

- Absolument !

- Tu n’affrontes pas la douleur, alors ? Tu mets juste un mur entre elle et toi et tu fais comme si elle n’existait pas ?

Le soleil filtre à travers les feuilles. Une douleur lancinante apparaît au-dessus de mon estomac.

- Tout à fait.

- Tu te tortures toute seule.

- Tout va très bien pour moi, mec.

Jack ronchonne.

- Tu es très loin d’aller bien et tu ne fais rien pour que ça change.

- Et toi ? fais-je d’un ton sec. Parlons un peu de Sophia.

- Quoi, Sophia ?

- Elle est en train de mourir, crétin. Elle meurt et tu es là avec moi, à m’offrir de la glace et à me poser des questions sur l’homme de mes rêves ! Elle meurt et tu m’as embrassée… Et pas qu’une seule fois, apparemment ! Quel genre de gros égoïste tu es, exactement ? Tu ne chercherais pas à me piéger pour que j’aie pitié de toi le jour où elle mourra, par hasard ?

Le regard de Jack devient glacé.

- Tais-toi.

- On passe notre temps à s’engueuler. Bien sûr, il y a une forme de respect ou je ne sais quoi entre nous. Mais le respect ne suffit pas. Ce qui suffit, par contre, c’est la tendresse et l’amour. Et ça, tu l’as avec Sophia.

Quelque chose de chaud me picote soudain le coin des yeux.

- Donc, va te faire foutre. Oui, va te faire foutre. Vraiment. N’essaie pas de te rapprocher de moi. N’essaie pas de me brancher. Je ne suis pas la princesse. Je suis le putain de dragon, au cas où tu ne le verrais pas. Donc, arrête ! Arrête d’être sympa avec moi ! Ou de ne pas être sympa avec moi ! Reste juste loin de ma vie !

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- Donc, tu fuis ? C'est a, ta solution ? Je fais partie de ton passé, Isis. Tu as fuis Will Cavanaugh, mais tu ne pourras pas fuir éternellement. Tu ne résoudras rien de cette façon, parce que tu ne seras jamais en paix.

Elle recule, voûte le dos puis se redresse et me regarde de travers en entendant ce nom.

- Qu'est-ce que tu penses savoir de moi, exactement ?

- Tu ne peux pas m'effacer de ta vie comme tu l'as fait avec ce salaud. Je ne suis pas comme lui. Ne me traite pas comme ça.

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" - j'aime Jack, je lâche.

- Moi aussi, réagit Sophia du tac au tac

- Je crois... Je crois que j'aimerais être avec lui.

- J'aimerais être avec lui moi aussi, déclare t-elle en souriant. Mais je ne peux pas. Plus pour très longtemps en tout cas."

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"You're the most confusing girl I've ever met."

"Yeah." I smile. "Not sorry."

"Good."

Isis & Jack

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- Je suis beaucoup trop sérieux et j'ai appris cette année... (Il s'interrompt pour me regarder.) J'ai appris que ça pouvait tuer. De l'intérieur. J'ai à peine vécu ces dernières années. C'est cliché et maso, mais la première fois que tu m'as frappé...

Il secoue la tête et rit.

- J'ai eu l'impression de sortir du coma, ou de remonter à la surface de l'océan pour reprendre de l'air. Pour la première fois depuis longtemps, j'éprouvais quelque chose. Ma vie n'était plus figée et silencieuse. Elle était en mouvement. Grâce à toi. Tu la remplissais de bruit quand personne d'autre ne le faisait.

Un poids immense tombe sur ma poitrine, tout à coup. Le visage de Jack exprime une telle tristesse.

- Après tout ce qui s'était passé, j'étais certain que rien ne pourrait à nouveau me faire éprouver ça. Mais tu as débarqué, dans toute ton horripilante et sublime gloire, et tu m'as prouvé que j'avais tort.

Il porte ma main à ses lèvres et l'embrasse doucement.

- Il y a une chose que tu dois savoir...

Un cri couvre soudain les bruits de la fête, interrompant Jack au beau milieu de sa phrase.....

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