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Elle n’est pas en colère parce que je lui ai fait du mal. Sophia fonctionnait comme ça. Cette rage est de l’inquiétude. Isis a cru que j’étais mort. Elle est trop gentille, trop maternelle pour que cette colère soit autre chose que de l’instinct de protection. J’ai connu ce sentiment, moi aussi, autrefois. Et je m’étais d’ailleurs défoulé sur Isis après l’avoir surprise en train de lire mes lettres dans ma chambre.

Je connais assez Isis pour savoir que quand elle tremble, c’est qu’elle est partie très loin. Quand elle tremble, son passé resurgit et jette des ombres sur son esprit. Je me suis toujours retenu de la toucher, d’aggraver les choses. Et même si je me crie intérieurement de continuer de le faire, j’en suis incapable.

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— Je croyais que tu allais à Stanford…, fais-je.

Elle se hérisse.

— Ne change pas de sujet, espèce de crétin.

— Tu aurais dû y aller. Ça t’aurait stimulée.

Tu aurais été plus heureuse là-bas. Le monde aurait tourné selon ta volonté. Tu aurais rencontré des garçons plus intelligents et plus gentils. Des garçons différents de moi.

— Ouah ! lâche-t-elle. Je n’aurais jamais pensé ça possible, mais tu me tapes encore plus sur le système qu’avant. Appelle le pape, parce que nous sommes en présence d’un authentique miracle.

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— Isis…, répète-t-il avec douceur, cette fois.

— Tu te prends pour qui, qu’est-ce qui t’a pris de disparaître comme ça, putain ?

Jack tressaille – tressaillir ? Jack ? –, mais ne détourne pas son regard.

— Tu trembles, remarque-t-il.

— Je sais très bien que je tremble, merci beaucoup ! Je suis beaucoup de choses là tout de suite, et tremblante est la moins dangereuse d’entre toutes, crois-moi ! Tu nous as tous abandonnés ! Tu as juste… disparu ! Ta mère, Wren… merde… tout le monde ! Tu as laissé tout le monde derrière toi !

Les sourcils de Jack se froncent un peu plus. J’avise brièvement ses mains : aussi fortes, longues et fines qu’avant. J’aimerais les tenir, je voudrais le prendre dans mes bras, me jeter sur lui et le serrer si fort qu’il ne pourrait plus respirer ni partir, lui dire que ça va, que je lui pardonne, mais la colère et les mots de Sans-Nom se mélangent dans ma tête avant de ressortir, acides, de ma bouche.

— Tu m’as abandonnée, moi aussi !

— Isis, s’il te plaît, laisse-moi t’ex…

— Non ! fais-je pour interrompre sa douce voix suppliante.

Cette attitude lui ressemble si peu que ça m’effraie. Presque autant que lorsque les mains de Sans-Nom se sont avancées pour m’attraper.

— Tu as vraiment cru qu’un putain de billet d’avion suffirait à te faire pardonner ? Sur quelle planète ça équivaut à un au revoir digne de ce nom, et comment faire pour éviter ladite planète pendant, disons, le reste de ma vie ?

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C’est chez moi, à présent, même si je n’en ai pas du tout l’impression. Quand vais-je commencer à me sentir à la maison ?

— Quand tu commenceras à te sentir bien, m’interrompt une voix.

Mes oreilles reconnaissent son propriétaire avant de le voir. Je regrette aussitôt d’être venue là, d’être venue dans cette fac, et de vivre en général.

Sans-Nom me regarde avec un petit sourire en coin, les mains fourrées dans les poches de son jean. Il est grand. Le bout de mes doigts devient insensible, tout à coup. Il s’assoit à côté de moi, envoyant des vagues de paralysie successives.

— Mais tu ne te sentiras jamais bien, ici, n’est-ce pas ? Pas maintenant que tu sais que je suis dans les parages.

Sans-Nom me regarde droit dans les yeux. Une part de moi se roule en boule sur elle-même, dans l’attente de la douleur inévitable.

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Jack m’a aidée à me rendre compte que je n’étais pas indigne d’être aimée. Que je ne suis pas un cas désespéré !

Que je ne suis pas que moche !

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— Il te manque, n’est-ce pas ? me demande-t-elle doucement.

Je sais très bien de qui elle parle. Facile à deviner vu que le spectre de Jack flotte au-dessus de nos têtes comme une espèce d’énorme éléphant rose. Je décide de faire la conne. C’est plus facile.

— Wren ? Ouais, carrément ! J’ai contacté cette espèce de geek sur Facebook hier soir, mais il ne m’a jamais…

— Je parlais de Jack, espèce de crétine.

Je ne dis rien. Kayla soupire et croise les bras sur sa poitrine en attendant l’addition.

— Ce n’est pas juste. Il est parti comme ça, en te laissant là…

Je ris. Ce son me paraît bien amer.

— Ça va, t’inquiète. Il n’y avait rien entre nous, de toute manière.

Kayla m’adresse un autre regard assassin. Avery l’a bien éduquée.

— Ne me raconte pas d’histoires, tu veux ? Un bahut tout entier pourrait témoigner de votre attirance l’un pour l’autre. En plus, je suis ta meilleure amie. Et je suis sortie avec lui pendant un temps. Je sais très bien à quel point vous étiez attachés l’un à l’autre.

— Visiblement pas des masses, étant donné la vitesse à laquelle il est parti, dis-je en riant. Et sans dire au revoir.

Kayla reste silencieuse. Elle semble attendre que j’ajoute quelque chose. Je me contente de sourire.

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— Beaucoup de gens t’expliqueront comment tu devrais vivre.

Elle regarde le ciel étoilé par la fenêtre pendant un instant, sourit, puis me regarde de nouveau.

— Écoute-moi bien, ma petite chérie. Ne vis que de la façon qui te rend heureuse. Si tu n’es pas heureuse, quitte ton amant. Si tu n’es pas heureuse, quitte ton boulot. Si tu n’es pas heureuse, fais tout pour l’être. Parce qu’il n’y a que toi qui puisses t’apporter le bonheur dans la vie.

J’ouvre la bouche pour argumenter, mais elle me fait signe de me taire.

— Je sais. Je sais que d’autres choses et d’autres personnes te donneront la sensation d’être heureuse. Mais elles ne feront pas ton bonheur. Ton bonheur ne peut venir que de toi. De ton cœur, de ta capacité à le laisser grandir en toi. Certaines personnes ne le comprennent jamais ou quand elles le font, il est trop tard. Ces personnes ne le laissent jamais entrer parce qu’elles ont peur. Mais c’est se punir. Beaucoup de gens n’ont même pas conscience qu’ils s’infligent ça. Je veux que tu en aies conscience. Je veux que tu essaies d’être heureuse, pour toi.

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Quand les choses se corsent, les gens partent parce que c'est plus facile.

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