Extraits

Pour la première fois depuis mon agression, je me sentis en sécurité. Grâce à Deamon. Allez comprendre.

«  -Mince, moi qui croyais que vous étiez censés être gentils et charmants.

Il fonça les sourcils.

-Qui ça, « vous » ?

-Tu sais bien, les princes charmants qui sauvent les demoiselles en détresse.

Je m’interrompis. J’avais dû recevoir un coup sur la tête.

- Je ne suis pas ton prince. »

- Je ne sais pas. On n'en a pas discuté. Il est parti tout de suite après. Et depuis, il n' rien fait d'autre que de m'enfoncer son stylo dans le dos.

- Surement parce qu'il aimerait t'enfoncer autre chose ailleurs, rétorqua-t-elle.

J'écarquillai les yeux.

- Je n'arrive pas à croire que tu aies dit ça.

- C’est pire que du harcèlement sexuel. Est-ce que je dois porter plainte ?

- Dans tes rêves, Kitten. (Il eut un sourire suffisant.) Ah non, j’y suis déjà, pas vrai ?

Je levai les yeux au ciel.

- Dans mes cauchemars, Daemon. Mes cauchemars.

- Tu as déjà entendu l'expression : "Méfiez-vous de vos rêves, ils pourraient devenir réalité"? C'en est l'illustration parfaite.

Nulle menace de mort ou de démembrement ne planait plus sur moi. Plus de Destin ou de devoir tordus. Plus de risque de perdre quelqu’un.

Seulement celui que j’avais perdu.

Las Vegas.

J’étais à Las Vegas avec un Titan qui voulait se bourrer la gueule et s’envoyer en l’air.

Par tous les démons des enfers ! À quel moment ma courte vie sur terre avait-elle déraillé pour que je me retrouve ici ?

— Alex, ouvre les yeux. Allez, bébé, ouvre tes jolis yeux.

Et je voulais les ouvrir, parce que, pour lui, j’aurais fait n’importe quoi. Combattre une armée de démons sang-mêlé ? Présente. Me colleter avec des Furies en colère ? Sans problème. Enfreindre une bonne douzaine de règles pour un baiser interdit ? Déjà fait. Ouvrir les yeux ? Apparemment, c’était trop me demander.

On dit que tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Mais quand un dieu en colère a juré votre perte, il n’y a plus qu’à se préparer à faire la guerre et à espérer le paradis.

Alex (Alexandria) Andros

Malgré tous ces bouleversements, une chose restait immuable dans ma vie : mes cheveux ressemblaient au terrier d’un bébé opossum qui aurait invité ses copains à une soirée pyjama. C’était toujours comme ça quand je me couchais les cheveux mouillés.