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Liste des extraits

"– Kelen, appelle une voix masculine familière à mon oreille.

Je bouge la tête de droite à gauche en lâchant un grognement courroucé comme si je tentais de chasser un moustique qui me harcèle durant mon sommeil.

– Fous-moi la paix, Sam, tu vois bien que je dors ! je marmonne dans ma barbe.

– Kel, excuse-moi d'insister, mais nous sommes au beau milieu d'une importante réunion, réplique mon fidèle lieutenant dans un murmure tendu.

J'ouvre un premier œil. Puis un deuxième.

Putain, il a raison. Je m'emmerdais tellement que je me suis assoupi pendant un conseil de mon état-major démoniaque. Par conséquent, tout le monde me fixe dans un silence ahuri. Trente paires d'yeux sont dardés sur ma majestueuse personne tandis que je suis avachi dans mon trône, les bras croisés sur la poitrine.

Je me redresse dignement dans mon fauteuil en me raclant la gorge et en rajustant ma cravate en soie autour de mon cou. Mon armure étant trop encrassée à cause de mes activités d'hier – le sang séché, c'est une substance foutrement tenace – j'ai opté pour mon costume sur-mesure bleu nuit ce matin. Je détonne par rapport aux autres démons, mais je ne m'en formalise guère. J'ai mille fois plus la classe qu'eux tous réunis, c'est une évidence."

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-Qui est ce "quelqu'un" ? s'enquiert ma capitaine.

- Personne, je rétorque indolemment.

-Monseigneur, ce quelqu'un n'est pas personne.

- Tout le monde est quelqu'un et personne n'est tout le monde, Serena.

- Vous essayez de m'embrouiller afin de détourner la conversation.

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A la cinquième sonnerie, le répondeur se déclenche. Une voix de femme.

-Sa Sombre Grandeur n'est pas disponible pour le moment pour cause de torture, de réunion ou d'entretien. Autre éventualité, elle ,n'a aucune envie de vous répondre. Veuillez prendre RDV avec le secrétariat du quartier général des Enragelés au 0666-666-69-69 ou laisser un message vocal après le signal sonore en gardant toutefois à l'esprit que Sa Sombre Grandeur ne vous rappellera probablement pas.

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- Ondine, s’il te plaît ma puce, fais un effort pour moi ! J’en ai ras les ovaires que tu ramènes des pauvres types à la maison, je reproche dans un grognement en me soulageant la vessie. Est-ce-que je ramènes mes coups d’un soir ici, moi ? Non, jamais, parce que je fais attention à baiser à l’extérieur. Ce n’est vraiment pas sorcier d’appliquer cette petite règle de colocation. Je tiens à mon intimité.

Aucune réponse dans la douche. L’eau continue à ruisseler dans la baignoire.

Je fronce les sourcils, interloquée par son mutisme. Étonnant. Mon exubérante demi-sœur a toujours un truc à dire, pourtant. Serait-elle froissée par mon blâme ? A moins qu’elle se morfonde à cause de sa rupture avec l’autre sombre connard d’Hybresang… Oui, ce doit être pour cette raison qu’elle a couché avec le premier incube qui passait par là. Elle voulait l’oublier dans les bras d’un autre amant démoniaque. Mon cœur se serre de culpabilité. J’ai été un peu dure avec elle. Je soupire.

- Ok ma chérie, je passe l’éponge pour cette fois, tu avais une bonne excuse. Mais ne te mine pas le moral pour Kelen Wills, tu vaux tellement mieux que lui. Ce n’est qu’une énorme sous-merde, ce mec. (Mon regard pensif se pose sur le dérouleur de papier toilette, ce qui m’inspire une idée pour tenter de dérider Ondine). D’ailleurs, je te parie 10 000 Fourches qu’il a un laquais spécial qui lui essuie le cul lorsqu’il va chier, le Kelen. Imagine son sbire, il doit utiliser du PQ de luxe quintuple épaisseur comportant les initiales K.W et porter une brosse à chiotte en or massif à la ceinture. Le « technicien de grande surface » attitré de Kelen Wills !

Mon éclat de rire cynique résonne bizarrement dans la salle de bains et couvre le bruit du jet d’eau. Or Ondine ne joint pas son gloussement au mien. Je me mâchouille les lèvres, un iota anxieuse. Oh merde, il doit aller super mal ! D’habitude, mon humour vaseux la fait rire à gorge déployée.

Je m’essuie brièvement entre les jambes avant de me lever de la cuvette en remontant ma culotte et mon jean, actionne la chasse d’eau et me dirige vers la baignoire.

- Tu ne pleures pas à cause de lui, ma puce ? Je souffle tristement en tendant la main.

Alors que je m’apprête à écarter le rideau de douche, elle l’empoigne en même temps de l’autre côté et le tire d’un grand coup sec, devançant mes intentions.

Et je me retrouve face à Kelen Wills en chair et en os.

Debout dans ma baignoire.

Trempé.

A poil.

Pas content.

Je hurle.

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Au moment ou l'humaine rousse revient avec notre commande sur un plateau, je retire promptement mes doigts de ceux de Kelen. Elle me donne ma bière avec un sourire aimable et dépose l'Irish coffee près du bras de Wills, aspergeant sa belle chemise de gouttes de whisky, ce qui le fait jurer entre ses dents. Sans broncher, la fille tire l'addition de la poche de sa jupe et place le morceau de papier devant lui. Il fronce les sourcils en lisant le chiffre écrit.

- Quoi ? 30 euros pour deux boissons, c'est de l'escroquerie!

- J'applique le tarif spécial connards, argue-t-elle avant de repartir.

-Ces putains d'humains, ils devraient être en voie d'extinction, siffle t'il dans notre langue. (il enfouie une main dans sa poche, tâtonne un instant, puis m'adresse un sourire faussement complaisant.) Myrina, je suis confus. J'ai oublié mon portefeuille, vous allez devoir régler l'addition. Disons que cela payera l’énième service que je vais vous rendre.

Saloperie d'Hybresang. Moi qui pensais ne jamais faire les frais de son péché d'Avarice, je me suis royalement gourée.

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Ne mate pas sa queue, Myri.

Ne. Mate. Pas. Sa. Queue. Bordel.

NE MATE PAS SA QUEUE !!!

Je mate sa queue.

Nom d’un tentacule de Vénade.

On ne devrait pas l’appeler Hybresang, mais Chibresang.

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Si j'étais impressionnable, je m'impressionnerais moi-même.

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— D’ailleurs, je te parie 10 000 Fourches qu’il a un laquais spécial qui lui essuie le cul lorsqu’il va chier, le Kelen, enchaîne la Traqueuse d’un ton railleur. Imagine son sbire, il doit utiliser du PQ de luxe quintuple épaisseur comportant les initiales K.W et porter une brosse à chiottes en or massif à la ceinture. Le « Technicien de grande surface » attitré de Kelen Wills !

Cette stupide démone se marre sur sa cuvette.

Mon poing se contracte sur le rideau de douche, faisant saillir le réseau de veines sous ma peau mate.

Je. Suis. Putain. De. Fou. De. Rage.

Technicien de grande surface.

Elle vient d’outrager mon somptueux derrière.

Personne n’insulte mon cul idéalement proportionné.

Personne.

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-Je te rappelle, Sean, je dis avant de raccrocher et d'appeler Kelen. Wills, je vous dérange ?

- Oui, je suis en train de ...

- Tant mieux. Je viens d'avoir une idée, mais elle est culottée et périlleuse.

- J'adore déjà.

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Spoiler(cliquez pour révéler)-Une usine qui produisait quoi ? (Mon collègue grommelle une phrase en baissant la tête, si bien que je ne peux pas lire sur ses lèvres.) Putain, Malphas, parle plus fort, il y a des parasites! je mens pour justifier le fait que je ne l'entende pas.

[spoiler]-Suce, dit-il sans élever la voix.

-Hein ? Comment çà, je te suce ? je ne te permets pas, Malphas!

-Mais non, bus!

-Une fabrique de bus?

-Des ARCADUS, Myri! Tu es bouchée aujourd'hui ou quoi ? Les oreilles ça se lave, c'est comme le cul.

Spoiler(cliquez pour révéler)

- Tu as déjà essayer de te laver le cul avec un coton-tige, connard ? Parle plus fort, je t'ai dit qu'il y avait des parasites dans le micro de mon mobile[/spoiler]

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