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Les livres te permettent d'être qui tu veux,de ne plus être toi même pendant un moment.
Afficher en entierSi Dieu façonne nos visages, a-t-il ri quand il a créé le mien ?
Façonne-t-il des jambes qui ne marchent pas et des yeux qui ne voient pas ?
A-t-il bouclé les cheveux sur ma tête jusqu'à ce qu'ils se rebellent sauvagement ?
Clot-il les oreilles du sourd pour le rendre dépendant ?
Mon apparence est-t-elle un hasard ou un mauvais coup du destin ?
S'il m'a façonnée, ai-je le droit de le détester pour tout ce que je n'aime pas chez moi ?
Pour les défauts qui s'aggravent chaque fois que je me contemple dans un miroir,
Pour ma laideur, pour le mépris et pour la peur ?
Nous sculpte-t-il pour son plaisir ou pour accomplir un dessein qui m'échappe ?
Si Dieu façonne nos visages, a-t-il ri quand il a créé le mien ?
Afficher en entier« - Comment as-tu su que j’avais besoin de toi ?
- Parce que moi aussi, j’avais besoin de toi ».
Afficher en entier— Mais on ne les a pas seulement perdus, eux ! s’exclame Bailey. On t’a perdu aussi ! Tu n’as pas encore compris que cette putain de ville est en deuil de toi ?
— Ils sont en deuil de leur superstar. D’Hercule. Je ne suis pas ce mec-là. Je ne peux plus faire de lutte, Bailey. Ils veulent le gars qui ne perd jamais et qui a une chance de gagner aux jeux Olympiques. Ils n’en ont rien à foutre du monstre chauve qui n’entendra pas le putain de sifflet s’il est du côté de sa mauvaise oreille.
— Je viens de t’expliquer que je ne peux pas aller pisser tout seul. Je suis totalement dépendant de ma mère, qui baisse mon pantalon, me mouche et me met du déodorant. Et pour aggraver les choses, quand j’allais au lycée, je devais compter sur quelqu’un pour m’aider à faire presque tout. C’était gênant. Et frustrant. Mais nécessaire ! Je n’ai aucune fierté, Ambrose ! Aucune. J’avais le choix : ma fierté ou ma vie. J’ai été obligé de choisir. C’est pareil pour toi. Tu peux conserver ta fierté intacte, rester assis ici, faire des cupcakes, devenir gros et vieux et, au bout d’un moment, tout le monde s’en foutra. Ou tu peux échanger ta fierté contre un peu d’humilité et récupérer ta vie.
Afficher en entier« Si Dieu crée tous nos visages, est-ce qu’il a ri quand il a fait le mien ? »
Afficher en entier" La victoire est dans la lutte "
Afficher en entierElle vivait de nouvelles aventures tous les jours grâce aux livres qu'elle lisait et qu'elle vivait d'autres vies que la sienne grâce aux personnages des histoires qu'elle écrivait.
Afficher en entierLe volé qui sourit dérobe quelque chose au voleur.
Afficher en entier— Je t’ai fait du mal, n’est-ce pas, Fern ?
Elle hausse ses frêles épaules en souriant mais son sourire est tremblant et elle a les yeux qui brillent. Il est facile de voir que, trois ans plus tard, le souvenir est toujours douloureux.
— Je t’ai fait du mal, répète-t-il d’une voix que le remords et la prise de conscience teintent de regret.
Fern tend la main vers lui et la pose sur sa joue mutilée.
— Tu ne me voyais pas, c’est tout.
— J’étais aveugle à l’époque, répond-il en caressant une boucle qui ondule sur son front.
— En réalité, c’est maintenant que tu es aveugle, le taquine doucement Fern, qui cherche à alléger sa culpabilité par l’humour. C’est peut-être pour ça que tu m’aimes bien.
Elle a raison. Il est à moitié aveugle, mais malgré ça, ou peut-être grâce à ça, il voit les choses avec plus de clarté que jamais auparavant.
Afficher en entier- Ambrose Young! s'exclame-t-elle d'une voix ferme. J'ai attendu toute ma vie que tu veuilles bien de moi. Si tu ne me prends pas dans tes bras tout de suite, je ne croirai pas un mot de ce que tu viens de me dire, et ce sera pire que de n'avoir jamais été enlacée! Tu as intérêt à me prouver ce que tu viens de dire, Ambrose, ou tu vas me détruire.
- Je ne veux pas te faire de mal, murmure-t-il.
- Alors ne m'en fais pas, murmure-t-elle à son tour.
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