Depuis que je suis des masterclass écriture et des formations pour apprendre à promouvoir mon roman, Verbatim, j’ai beaucoup « entendu parler » de Marie Vareille en ligne. Je ne la connaissais pas et n’avais pas encore eu la curiosité de consulter son site.

En vacances, j’avais mal calculé ma PAL à emporter, les deux romans pris dans ma valise étaient déjà finis, j’achète donc exceptionnellement Désenchantées dans une… station-service ! Les commentaires en quatrième de couverture sont très élogieux, bien sûr, ça donne envie. Je m’aperçois après avoir commencé à lire qu’ils proviennent de lectrices Insta, d'ailleurs.

Désenchantées est effectivement un bon et beau roman. La construction narrative est impressionnante et j’ai été émue plusieurs fois, notamment sur la fin bien sûr.

J’ai aimé l’aventure dans un roman qui n’appartient pas à ce genre, cette enquête dans un roman qui n’est pas policier, ce suspense qui nous tient du début à la fin, cet entremêlement du passé et du présent.

J’ai aimé me sentir appartenir à cette bande d’amies indéfectibles. J’ai toujours voulu connaître ça, ça avait l’air tellement chouette dans les romans et séries ! Elles sont touchantes, ces désenchantées.

Plus qu’à ajouter à ma (trop ?) haute PAL d’autres romans de Marie Vareille !

Le bandeau jaune m’a directement fait acheter le bouquin en grand format, moi qui n’achète presque que des formats poche d’occasion. Aaahhh Vargas et Lemaitre… ! ❤️

J’aime aussi quand le titre et l’illustration ne mettent pas encore sur les rails de l’intrigue, ajoutent au mystère.

Les Malvenus est un premier roman, ça m’intéresse d’autant plus.

Je n’ai songé qu’après à la déception possible : quand j’investis trop d’attente dans une lecture ou un film (notamment les adaptations de romans que j’ai aimés d’ailleurs), le risque est là.

Je n’ai pas été déçue ! C’est un très bon roman noir sur fond historique (1917). Bien sûr que ce n’est pas du Lemaitre ni même du Vargas, ils sont inimitables et c’est tant mieux. Mais c’est très bien écrit et tout tient la route, ou plutôt les chemins boueux et gelés d’un village de Bourgogne où l’hiver ne finit pas. L’ambiance (notamment cette haine vouée au désormais cadavre…) et les personnages sont remarquablement installés, construits. Dans ce huis-clos où tous se connaissent depuis l’enfance et où le couvent les retient comme avec un élastique, le passé et le présent s’entremêlent habilement. L’enquête avance à tous petits pas, ne se dénouant qu’aux dernières pages. J’ai envie de retrouver l’hypermnésique Matthias et sa mystérieuse assistante Esther, mais aussi le loup ou encore la mémorable prieure Marie, dans une autre enquête à Haut-de-Cœur.

J'ai découvert Michel Bussi il n'y a pas si longtemps. J'ai apprécié Gravé dans le sable. J'ai aimé Le temps est assassin. J'ai été bluffée par Nymphéas noirs. J'ai adoré Ne lâche pas ma main. Au soleil redouté fonctionne, plutôt bien, mais ne m'a pas assez embarquée, sans que je parvienne à expliquer pourquoi. Pourtant j'attendais beaucoup de cette histoire d'apprenties écrivaines et de huis clos à la Dix petits nègres. Peut-être que "trop de Bussi tue le Bussi" ? Cette envie d'être "retournée" dans tous les sens du terme à la fin de ses romans correspondrait-elle à une trame narrative répétitive ? Pas sûr... Son succès ne serait pas celui-là. Mais alors qu'est-ce qui m'a gênée dans Au soleil redouté, alors même que c'est ficelé et bien construit ?

Un ovni délicieux et délirant ! On se demande comment on peut rire de ce jeu de massacre et jusqu'où Mathilde va aller. Dire que c'est une oeuvre "de jeunesse" ! Déjà du grand art, chapeau M. Lemaître, je suis fan absolue. Et cette fin... sublime ! Merci !

Inspiration campus à l'américaine et amitié au rendez-vous

Un roman agréable à lire, des personnages attachants, un mystère... On se croirait dans une de ces séries américaines qui nous font passer par plein de sentiments différents, et on en vient à regretter cette période de notre jeunesse. J'ai acheté et lu avec plaisir également les deux autres romans de cette auteure.

Un petit retour en enfance

Avec une inspiration puisée du côté d'Éric-Emmanuel Schmitt et de son Oscar, Bénédicte Jan signe un joli petit roman épistolaire au cours duquel on s'attache à la jeune héroïne. J'ai acheté et lu avec plaisir également les deux autres romans de cette auteure.

Une parenthèse bien agréable

C'est un roman accessible, fluide et doux. On y croit et c'est agréable, même si j'espérais secrètement une héroïne moins sage ; ) J'ai acheté et lu avec plaisir également les deux autres romans de cette auteure.