Résumé :

Robin est né d'une chinoise et d'un professeur d'Oxford. Ce n'est pas un enfant désiré, il est le fruit de la volonté de son père d'obtenir des enfants qui parlent d'autres langues. Car les personnes bilingues ont un don : iels peuvent actionner les barres d'argent qui font fonctionner l'Angleterre moderne. Les traducteurs sont en quelque sorte des magiciens, essentiel au monde "européen" : ils actionnent les voitures automatiques, réparent les structures de métal, font avancer plus vite les bateaux.. Robin est donc enlevé à sa Chine natale pour étudier à Oxford, et il est constamment déchiré entre l'envie de profiter des avantages de traducteur haut placé et celle de se révolter contre ce système (qui fait de la langue et de la culture chinoise une "ressource" pour les anglais).

Et avis :

Je n'ai pas apprécié la lecture. En réalité, l'idée est louable, le concept de magie appliquée à la traduction est très bien pensé, et la métaphore globale liée à la colonisation est importante à mettre en avant, mais...

C'est trop simple : les gentils sont très gentils, les méchants sont très méchants. Et tous les personnages racisés, qui sont censés vivre en 1836, ont l'air de penser comme vous et moi si on avait été posées en 1836. Ils sont différents de toutes les autres personnes autour (éduqués sur le racisme, je veux bien, vu leur condition personnelles ; mais aussi sur le sexisme, le colonialisme, etc.) C'est trop chelou : ils ont pourtant été éduqués à la manière du 19ème siècle (c'est à dire pas tout à fait anti-sexiste !)

Je me suis ennuyée de fou : la plume est neutre, les personnages sont neutres, et mon implication émotionnelle a été totalement neutre. La magie est extrêmement restreinte (si on l'enlevait, ça ne changerait rien au setting).

Durant tout le livre, les ficelles me semblaient facile à voir, et les événements très linéaires : c'est parce que c'est trop jeunesse pour moi : en fait, c'est du Young Adult, alors que la comm est plutôt celle d'un roman Adulte, complexe et exigeant : ce n'est pas le cas. C'est juste long. Le héros évolue de façon très attendue, et il faut attendre siiiii longtemps avant qu'il ne fasse vraiment des actions... ! 250 pages environs pour une première implication, puis des actes avec des répercutions aux environs de la page 450...

Le roman n'est pas du tout "optimisé" niveau nombre de page : il pourrait faire 200 pages de moins sans soucis. Il y a tellement de répétitions : des monologues du héros qui se rappelle de tous les enjeux, tous les événements, et ses états d'âme, pour nous assommer de messages qui sont déjà le thème du bouquin entier... ! A un moment, y'a 4 pages pour détailler leur plan, alors que c'est un truc simplissime ! Tous ces passages pourraient être quasiment supprimés ! Le thème du livre n'a pas besoin d'être martelé de la sorte. C'est pas du tout subtil, et ça enlève toute possibilité de comprendre des actions implicites, d'imaginer des concepts et des façon de voir les choses, de supposer que tel ou tel personnage agit pour telle ou telle raison, de voir leur humanité et leurs nuances.... Non, là on nous donne UN message dans la forme, dans le fond, dans l'histoire, dans chaque paragraphe. On nous explique pourquoi tel personnage pense comme, ça sans aucune subtilité, et il n'y a qu'UN seul message.

Une autre chose qui m'a pas mal dérangée, c'est le mélange histo / pas histo. j'ai l'impression qu'on réécrit l'histoire avec un point de vue moralisateur et partisan, et ça me dérange. Comme je ne sais jamais si les événements historiques mentionnés en note de bas de page (il y a en a énormément) sont ou non des événements qui ont eu lieu dans le monde réel, je me sens parfois flouée et je ne sais pas quoi penser de tel ou tel groupe / pays mentionné). Les romans historiques qui détaillent en appendice ce qui a vraiment eu lieu des événements inventés me semblent beaucoup plus "fair". En plus, les pays colonisés ont (véritablement) vécu des horreurs, alors pourquoi en inventer, inventer des victimes imaginaires, au lieu de parler d'événements réels, qui ont eu les même conséquences !

Il y a des bons côtés : certaines phrases engagées sont très bien tournées, certains concepts marchent bien, mais c'est englué dans beaucoup trop de points négatifs.

Selon moi, ça va plaire à des lecteurices de YA qui ne sont pas très engagés, et qui vont pourquoi apprendre des choses sur le bien fondé de l'engagement (anti raciste, anti colonialiste, et un peu de féminisme). Mais pour moi qui suis engagée, je retiendrais du livre seulement deux ou trois étymologies sympa.

En gros, c'est comme le film Barbie : l'histoire est pas ouf, mais le message important. Ca aurait pu se focaliser sur des questions plus complexes mais le choix a été fait d'aller vers les notions les plus simples et grand public.

J'ai aussi été super déçue par la fin : ça aurait pu s'arrêter à un moment très impactant, avec une fin forte, mais il y a un épilogue. Un épilogue supra long qui détaille un max des trucs dont on n’a jamais entendu parler. Complètement symptomatique du livre : au lieu de laisser de la place à l'action importante, il faut bassiner les lecteurices avec 10 ou 15 pages supplémentaires de blabla gardons espoirs regardez tout ce qui doit etre fait dans tous les pays du monde...

OUI. On sait. Tu as mis 800 pages à nous l'expliquer.

Je ne sais pas encore par où commencer, par donner mon avis me direz-vous, et c'est là le hic. Je ne sais pas comment expliquer ce que je ressens ou pense de cet ouvrage.

Je dois être seulement au chapitre 6 ou 7, pas plus loin que 110 pages... Seigneur ! Je n'ai jamais ressenti autant de frustration en lisant un livre. Jamais je n'ai levé les yeux ni même baillé en lisant, c'est dire et pourtant avec celui-ci, je ne cesse de bâiller, de m'ennuyer et m'énerver de frustration.

Je le trouve tellement soporifique. Cet ouvrage manque cruellement de rythme à mon goût. Tout est plutôt prévisible (et je n'en suis qu'au début,) il y a tellement de trous dans les textes, de répétition. Quant au monde parce que oui, il faut bien qu'il y ait un monde, il est quasi inexistant ! Nous ne savons pas à quoi il ressemble. Elle nous donnes beaucoup trop de détails physique sur les personnages, mais rien sur le monde et les différentes races. Et des détails physique elle en donnent vraiment beaucoup beaucoup trop. Qu'en ai-je à faire de ce que porte un tel ou un tel ?

Ah et parlons-en de l'héroïne, ses pensées tout comme ses actions sont contradictoire. Ah et la fameuse relation entre Hawke et celle-ci (qui ne tardera pas à arriver,) je la sens tellement peu naturelle. J'ai eu le sentiment qu'elle nous créait cette romance juste "PARCE QU'IL FAUT UNE ROMANCE". Les personnages me paraissent tout sauf "réels", "humain". Ils n'ont pas d'âme et l'héroïne en est la première.

En seulement 100 pages, j'ai eu tellement de fois envie de me gifler moi-même en plus de l'héroïne et j'en convient que ce n'est pas un livre pour moi. Je vais m'efforcer de le lire et de le terminer (parce que l'argent ça ne pousse pas sur les arbres, ) je m'abstiendrais de prendre les tomes suivants.

En ce qui me concerne, lorsque je lis de la fantasy (tout sous-genre confondu,) c'est dans le but de me laisser emporter dans un monde imaginaire, un monde n'existant pas, afin de quitter l'espace de quelques heures les tourments de la réalité, mais celui-ci n'a tout simplement pas de monde. Pour moi, l'auteure n'a pas créé de monde. Elle a créé des créatures imaginaires (je les ai toutes oubliées.) Mais pas de monde. Nous ne savons rien du système, de comment fonctionne le monde, comment vis le peuple, etc. Pareils pour les créatures, nous ne savons absolument rien d'eux et encore moins du pourquoi du comment de l'élue. Bref Vraiment pas pour moi.

Le sang et la cendre est un titre dont j’ai longuement entendu parler. J’ai entendu tellement d’avis élogieux que j’avais certaines attentes en commençant ma lecture. Malheureusement, le résultat s’est révélé extrêmement décevant.

Pour être honnête, j’étais plutôt satisfaite de ma lecture pendant une bonne partie du roman. Je le lisais en lecture commune et il m’est arrivé plusieurs fois de lire les parties des jours suivants tant j’avais hâte de connaître la suite. Je commençais même à apprécier Poppy.

Malheureusement, cela s’est gâté lorsque Poppy se rapproche de Hawke. Contrairement à beaucoup de lecteur·ice·s qui adorent son personnage et le considèrent comme un bookboyfriend, j’ai détesté ce personnage. Les échanges entre eux ne m’ont pas plu. J’avais l’impression que cela sonnait faux. Si d’ordinaire je suis friande des échanges sarcastiques entre deux personnages qui se tournent autour, ceux de Poppy et de Hawke m’ont laissée complètement indifférente. J’ai été prodigieusement agacée que les pensées de Poppy reviennent souvent sur le physique de Hawke, notamment à des moments qui n’étaient pas du tout propices à ce genre de réflexion (notamment après une bataille des plus violentes, après avoir été entourés de cadavres). Hawke adopte également un comportement problématique à de nombreuses reprises (la notion de consentement est très floue pour lui).

Si l’univers se révèle intrigant et intéressant, cela n’a pas été suffisant pour me faire apprécier ma lecture. L’histoire se concentre davantage sur le couple formé par Poppy et Hawke et lorsqu’on ne l’apprécie pas, il est difficile de profiter pleinement de sa lecture.

Si la fin avait été différente, Le sang et la cendre aurait été une lecture moyenne. Malheureusement, les dernières pages ont été décisives sur mon impression de lecture et pas pour le mieux … J’ai été absolument horrifiée par la réaction de Poppy vis à vis de Hawke suite aux derniers événements de ce premier tome. Les différents retournements de situation ne m’ont pas surpris une seconde parce que je m’y attendais, l’autrice ayant disséminé des indices peu subtils tout au long des pages. A partir de ce moment, j’ai eu un horrible pressentiment sur la tournure de l’histoire et à mon grand regret, cela s’est vérifié. Si j’ai eu un regain d’espoir lorsque Poppy fait un geste censé - pour une fois -, l’autrice change complètement de direction quelques pages plus loin … Je n’ai pas les mots pour exprimer mon désarroi, mon incompréhension, mon indignation et ma colère quand j’ai lu les dernières pages de Le sang et la cendre. Hawke est un personnage que j’ai totalement détesté à la fin. Le fait que Poppy lui pardonne me dépasse complètement. C’est de la bêtise et de l’incohérence pures et simples. Pour les personnes qui l’ont lu :

Spoiler(cliquez pour révéler)Au-delà de toute la manipulation, Hawke a assassiné ses gardes personnels, dont Rylan qu’elle appréciait. Il a tué les gardes qui essayaient seulement de la protéger. Et elle lui pardonne ??? parce qu’elle est attirée par lui ??? C’est tellement incohérent et stupide.

Je trouve ça extrêmement problématique et les messages renvoyés sont très limites. J’en suis venue à détester les personnages et la romance. Pour être totalement honnête, j’ai du mal à comprendre le succès de ce livre, au vu de la fin …

En conclusion, une lecture qui commençait plutôt bien et qui s’est terminée sur de forts sentiments négatifs. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi révoltée par les personnages et le déroulé d’une histoire.

Ma note : ⭐️⭐️/5

Bref, pourquoi je n'ai pas aimé ce livre ? Déjà le terme pucelle m'a fait grincer des dents à chaque fois que je le lisais... mais c'est surtout le comportement de Hawke qui m'a fait vomir 🤮 (j'arrive même à me souvenir de son nom alors que j'ai lu le bouquin ya 2 mois, c'est dire comment il m'a marqué 😂). Vraiment c'est la fin qui m'a fait péter un câble quand son comportement devient vraiment celui d'un prédateur sexuel (disons les termes).

J'avais réussi à passer tout le livre sans le refermer alors que Poppy est le cliché de l'élue qui réussit tout et est trop ✨️spéciale✨️ (même sans son rôle de pucelle, elle est dépeinte comme étant différente des autres filles). Le féminisme est mort dans ce bouquin. Ça + Hawke + le manque terrible de suspens c'était trop. Parce que oui j'avais réussi à deviner toutes les révélations...

J'espère que dans le prochain tome, le monde sera développé car il y a vraiment du potentiel ! De plus, c'est vraiment addictif ! Je sais pas si je lirais le tome 2 mais j'hésite beaucoup ! Parce que j'ai quand même lu le livre en un aprem...

Une ambiance et des décors magnifiques. Par contre, j'ai eu du mal à m'y retrouver avec les différentes familles de djinns et un peu déçue que l'action et l'avancement de l'histoire soient si longs à venir. Pour le reste, c'est un émerveillement total !

Je sens que je vais me faire des ennemis mais... Je ne me suis jamais autant énervée en lisant un livre. Et je suis encore plus énervée en voyant son succès car malgré ses qualités non négligeables, ce roman a des aspects problématiques qui semblent être mis de côté par les lecteurs sous prétexte que le personnage principal masculin est "beau".

Mais bon, détaillons ce qui va et ce qui ne va pas selon moi dans ce livre, qui en tant qu'objet est magnifique, avouons le. J'ai commandé une édition reliée et c'est certainement l'un de mes plus beaux livres. Dommage que le contenu ne suive pas.

Commençons par les points positifs parce qu'il y en a. Et c'est pour ça que j'ai fini ce livre en étant énervée. Déjà le style d'écriture est sympa, même si ça se répète beaucoup (problème de traduction ou du texte original ?). Ensuite, je sens qu'il y a des idées derrière l'univers mis en place par l'auteure. Je sens la volonté de construire une ambiance sombre dans un monde cruel et avec une certaine originalité. Mais voilà, cet univers est largement sous exploité. On a une vague réinterprétation du mythe du vampire mais à part ça... A un moment, les personnages se posent pour expliquer mais c'était loin d'être satisfaisant. je voulais en voir bien plus !

Pardon, pardon, on a avait dit le positif.

J'ai beaucoup aimé les personnages secondaires surtout Tawny et Vikter. Kieran aussi, mais il n'arrive qu'à la seconde moitié ce qui fait qu'il a moins l'occasion de se démarquer.

J'ai précisé "secondaires" parce qu'à côté les principaux... C'est une autre histoire.

J'aimais bien Poppy au début. Elle était amusante, déterminée, elle ne se laissait pas marcher sur le pieds. J'étais prise dans ses problèmes et je voulais la voir s'en sortir. Mais tout a basculé très rapidement, et notre héroïne est vite devenue une cruche incapable de faire autre chose que de baver devant son love interest alors qu'au début, elle n'hésitait pas à lui tenir tête. A partir d'un certain moment, elle est devenu contradictoire et j'ai perdu absolument tout respect pour elle lorsque j'ai lu CETTE SCENE.

Hawke n'est pas mieux. Mais il est beau alors je suppose que ça excuse son comportement qui déjà dès le début n'est pas très correct mais qui devient vite celui d'un prédateur. Je n'ai pas aimé ce personnage. Vraiment pas. Et le fait que Poppy passe son temps à nous rappeler à quel point il est beau et fort ne m'a pas aidé. Spoiler(cliquez pour révéler)Et puis bon, comment l'apprécier après avoir appris sa véritable identité, que j'avais personnellement cramé dès le début ?

J'ai longtemps cherché l'intérêt de l'intrigue avant de me rendre compte qu'il n'y en avait pas pour la simple et bonne raison que ce n'est pas un roman de fantasy : c'est une romance avec un arrière plan de fantasy. Avant qu'on vienne me dire que ce n'est tout simplement pas pour moi, sachez que j'aime la romance. J'ai beaucoup aimé Serpent and Dove qui suit un peu le même principe et qui est aussi une interprétation du trope ennemies to lovers. En infiniment mieux fait que dans Le Sang et la Cendre. Parce dans SaD les personnages sont respectueux en terme de consentement. Ce mot qui échappe totalement à notre cher ami Hawke et ce qui rend cette relation extrêmement problématique en plus d'être toxique. C'est parce qu'elle entre dans cette relation que Poppy devient insupportable. Et encore une fois, son chéri a un comportement tout à fait incorrect envers elle. Spoiler(cliquez pour révéler)Surtout qu'il continue à affirmer qu'elle l'aime après qu'elle lui ait dit le contraire suite à sa trahison. D'où c'est à lui de décider des sentiments de Poppy ? Et elle se laisse avoir cette quiche !

Bon puisqu'il faut parler de CETTE SCENE B*RDEL Spoiler(cliquez pour révéler)Je parle de la scène de s*xe sortie de nul part après que Poppy ait tenté de tuer Hawke. C'est ce moment-là qui m'a vraiment fait hurler. Et non l'explication du sang qui fonctionne comme un aphrodisiaque n'excuse pas tout. C'était cringe et absolument pas romantique.

Bref, je pourrai m'énerver encore et encore mais à quoi bon ? Je fais partie d'une très faible minorité et ma voix ne vaut pas grand chose.

Au début, j'hésitais à lire la suite car on finit tout de même sur un cliffhanger. Mais avec le temps j'ai perdu tout intérêt pour cette saga.

A éviter selon moi. Je ne le mets pas à la poubelle parce que je veux croire que je ne suis juste pas le bon public.

Alors alors alors… J’ai mis un peu de temps à donner mon avis sur ce livre après sa lecture. En général j’aime bien écrire mon commentaire le jour-même, mais là je me suis dit qu’il me fallait un peu de temps pour réfléchir puisqu’il y a du très bon et du très mauvais. Nous suivons le début de l’histoire d’amour entre Hadès et Perséphone (je ne vous apprends rien hé hé, c’est le titre de la série) dans un monde fictif alternatif. On n’est pas du tout dans le même style que Percy Jackson avec des dieux existants cachés dans le monde moderne, ici le monde est complètement différent, on a des nouvelles villes et des nouveaux pays (enfin, je ne suis pas sûre pour ce dernier point, j’y reviendrai) et l’existence des dieux est connue de tous.

J’ai eu du mal à me mettre à la lecture au début car l’écriture n’est vraiment pas terrible. C’est fade et sans saveur, et j’avais juste envie de refermer le bouquin tellement c’était moche parfois. Heureusement (car je ne sais pas si j’aurais continué), le style s’améliore un peu et je me suis habituée à sa pauvreté au bout d’une centaine de pages. Le hic, c’est que dans les cent premières pages, l’autrice est censée nous introduire à la fois ses personnages et son univers, mais pour moi c’est complètement raté. Les personnages du début sont très caricaturaux ou oubliables, et j’ai eu l’impression qu’on me présentait l’univers à la manière d’un collégien.

Perséphone est complètement desservie par l’écriture. Les choix ou les raisonnements qu’elle a ne sont pas pertinents ou logique, et les défauts de style ne font que mettre en avant son raisonnement parfois ridicule. J’ai eu du mal à l’apprécier, car je ne comprenais ni ses choix, ni comment ses actions ne pouvaient pas avoir certaines conséquences. Sa meilleure amie (dont j’ai oublié le nom) n’a pas de personnalité, et ne sert à rien dans l’histoire (sauf à en être son déclencheur). J’ai cependant apprécié Hécate et Hermès, mais l’autrice est restée très en surface à leur propos. J’espère que nous en apprendrons plus dans le tome 2. J’ai également aimé la manière dont l’autrice a dépeint Déméter et sa relation avec Perséphone, je n’en dirais pas plus.

J’ai beaucoup aimé Hadès et le monde des Enfers. C’est un personnage très intéressant et bien sûr plein de mystères, que l’on apprend à découvrir en même temps que Perséphone. La romance entre les deux est très addictive, et j’ai beaucoup aimé leurs échanges. Il me tarde d’en apprendre plus sur lui et son histoire. J’ai adoré les Enfers et comment ils sont décrits. Idem, je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler, mais l’endroit est très bien imagé. J’aurais aimé que l’on y passe beaucoup plus de temps et que l’on apprenne plus sur les âmes et leurs échanges avec Perséphone.

Cependant, si la romance entre nos deux personnages m’a convaincue, ce n’est pas du tout le cas pour l’univers et le scénario. Comme je vous le disais plus tôt, l’univers est pour moi très mal construit. L’autrice a la facilité d’une mythologie déjà construite, la moindre des choses c’est de rendre le tout crédible et attractif pour le lecteur. On en apprend peu sur le monde et ce que l’on sait n’est pas du tout fascinant et m’a ennuyée. A l’inverse des Enfers, le monde terrestre est hyper ennuyant. J’espère vraiment que l’on en découvrira plus dans le deuxième tome car ici je suis complètement restée sur ma faim.

Dernier hic, le scénario a plusieurs fils blancs et celui du début entre la rencontre d’Hadès et de Perséphone n’est pas du tout passé pour moi Spoiler(cliquez pour révéler)(en spoiler, c’est la raison pour laquelle Hadès a passé un marché avec elle alors qu’elle n’a jamais dit qu’elle était d’accord. Le marché était une question pour une victoire. Et le fait d’avoir le point de vu d’Hadès sur le sujet m’a encore moins convaincue). Je ne sais pas si c’est un problème d’écriture ou juste de scénario, mais j’espère que l’éditeur de l’autrice a fait un bien meilleur travail pour les tomes suivants car ça va être problématique s’il y a d’autres problèmes de cohérence.

Je finis sur LE point positif du livre, il est hyper addictif. Une fois passé le problème de l’écriture, je n’ai pas pu le lâcher. Je l’ai lu en une fin d’après-midi et une soirée, les pages défilaient et il fallait que je sache la suite. Les scènes entre Hadès et Perséphone sont très bien dosées et à chaque fois qu’elles se terminent, on en redemande.

Ici s’achève mon commentaire, vous avez eu du courage pour être venu jusqu’à la fin ! Du coup, si l’écriture, le scénario et l’univers laissent à désirer, l’alchimie entre les deux persos principaux, les Enfers et l’addictivité du livre rattrapent ça et nous donne une expérience plaisante de lecture.

Je remercie Booknode et HugoRoman pour m’avoir permis de faire cette découverte.

Un second tome peut-être un peu surprenant au début, puisqu'il ne s'agit pas de la suite directe du premier. À la place, on revient 800 ans en arrière, lorsque Xie Lian était encore un mortel. En effet, ce roman débute par le festival au cours duquel Xie Lian sauvera un enfant tombé de la muraille.

Néanmoins, cela permet de découvrir ce qu'il s'est passé depuis cet événement jusqu'à la chute du Royaume de Xianle et le premier bannissement de Xie Lian. Et cela n'en est pas moins intéressant, bien au contraire ! Spoiler(cliquez pour révéler)On en découvre davantage sur plusieurs personnages : cet enfant sauvé par Xie Lian, les deux généraux du Prince Héritier, Feng Xin et Mu Qing, mais aussi sur son cousin dont l'on a appris précédemment l'existence, Qi Rong, qui deviendra le fameux Fantôme Vert.

Pour Xie Lian, il n'y a qu'une seule vérité, une seule justice. Mais lorsqu'il assiste à la décadence de son royaume, il doute. Sauver son peuple reste son principal objectif, et il est persuadé que ses décisions sont les meilleures ; mais face à la situation qui ne cesse de se dégrader, il ne sait plus comment réagir. Ses choix sont-ils réellement justes ? Est-il capable de sauver tout le monde ?

Déception pour moi. L’univers est très bien, riche mais les personnes sont d’un cliché… c’était insupportable.

Les décisions sont incohérentes.

Jennifer L. Armentrout je l’aime d’amouuur mais cette lecture m’a laissé meh !

Le début est un peu long au moins pendant les 200 premières pages. Il y a beaucoup de répétitions et les 700 pages ne sont pas forcément nécessaires mais cela devient intéressant niveau explication dans les derniers chapitres.

Je trouve que durant une grande partie de l’histoire on ne sait pas réellement ce qu’il se passe, le rôle de Poppy n’est pas clair puis finalement vers la fin on apprend Spoiler(cliquez pour révéler)qu’elle n’est pas humaine à 100% , il y a de nombreux personnages et la phrase « je suis la pucelle, je suis l’élue » répété à tout bout de champs c’est bon on a compris qu’elle était spéciale !

En commençant ma lecture je ne sais pas pourquoi j’ai trouvé que Poppy ressemblait à l’héroïne Spoiler(cliquez pour révéler) de « marquer les ombres » de Veronica Roth, Cyra avec son « pouvoir » et sa façon de se faire manipuler / rabaisser par la royauté ce qui m’a un peu rebuté ayant plus que détesté ce livre mais au final la ressemblance s’arrête là !

Je me doutais un peu que Spoiler(cliquez pour révéler) Hawke aller être spécial avec les indices donnés au fil de l’histoire + son fameux « ne m’oublie pas après leur première fois » mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit le « dark one » c’est une bonne surprise !

Leur romance ne m’a pas autant passionné que celle de Daemon et Katy dans Lux mes bébés.

Ici la romance arrive assez rapidement et malgré leurs échanges qui m’ont fait rire à de nombreuses reprises il me manque un petit quelque chose alors que j’ai bien aimé la construction de Poppy et Hawke . Dans les derniers chapitres au niveau Spoiler(cliquez pour révéler) du consentement entre eux c’est limite, lorsque elle boit son sang la première fois il la repousse puis la deuxième fois il lui saute dessus alors qu’elle n’a clairement pas toute sa tête et cette fin qui prédit un futur mariage à voir comment cela évolue dans la suite vu le dénouement en mode enemy to lover !

Gros point négatif pour la traduction en vf et le nombre de coquilles dans le texte il y a beaucoup trop de mots manquants et ayant acheté l’édition limitée de De Saxus je me demande si quelqu’un a bien relu le texte avant impression !

Je vais peut être tenter de lire la suite en vo en espérant que le niveau ne soit pas trop compliqué et que le niveau du second tome soit un peu mieux que celui-ci !