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Les extraits appréciés par pitou

Il faut que je te dise. (Butch lui envoya une claque sur l'épaule.) Niveau élégance vestimentaire, tu as la sensibilité d'un banc de parking, et niveau communication celle d'un hachoir à viande...

-Et c'est censée m'aider ?

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Face à la cour, Kolher resta debout dans le vent froid, les cheveux ébouriffés. Prenant une inspiration, il perçut l'odeur de la neige, mais ne sentit rien sur ses joues. Ce n'était que la promesse d'une tempête, apparemment.

George s'assit tandis que Kolher fouillait le ciel qu'il ne voyait plus. S'il allait se mettre à neiger, les nuages étaient-ils déjà là? Ou est-ce qu'on apercevait les étoiles? Quelle était la phase de lune?

Un désir profond l'incita à forcer ses yeux morts pour tenter de dégager des formes ou des silhouettes de l'Univers. Autrefois cela fonctionnait... Il en tirait une migraine, mais cela fonctionnait.

A présent, il avait seulement la migraine.

Derrière lui, Beth demanda :

- Est-ce que tu veux que je t'apporte un manteau?

Il sourit un peu et regarda par-dessus son épaule, l'imaginant debout devant le grand portail de la demeure, la lueur des lumières venue de l'extérieur découpant sa silhouette.

- Tu sais, dit-il, c'est pour cela que je t'aime autant.

La voix de Beth était bouleversante de chaleur.

- Que veux-tu dire?

- Tu ne me demandes pas de rentrer parce qu'il fait froid. Tu veux seulement me faciliter les choses là où je veux être. (Il se retourna pour lui faire face.) Pour être honnête, je me demande pourquoi diable tu restes avec moi. Après toute cette merde... (Il fit un geste pour désigner la façade de la demeure.) Le fait que la Confrérie nous interrompe constamment, les combats, la royauté... Le fait que je me comporte en crétin et que je te cache des choses... (Il effleura ses lunettes de soleil.) La cécité... Je le jure, tu vas être canonisée.

Quand elle s'approcha, son odeur de rose nocturne se fit plus forte que jamais dans le vent rude.

- Ce n'est pas cela.

Elle lui toucha les joues et, quand il se pencha pour l'embrasser, elle l'arrêta. Lui tenant fermement la tête, elle souleva ses lunettes de soleil et lui caressa les sourcils de sa main libre.

- Je reste avec toi parce que, que tu sois aveugle ou non, je vois l'avenir dans ton regard. (Il battit des paupières quand elle lui passa doucement un doigt sur le nez.) Le mien. Celui de la Confrérie. Celui de l'espèce... Tu as de si beaux yeux. Et tu es encore plus courageux à mes yeux aujourd'hui qu'auparavant. Tu n'as pas besoin de te battre avec tes mains pour prouver ta bravoure. Ou pour être le roi de ton peuple a besoin. Ou pour être mon hellren. (Elle posa la main au centre de sa large poitrine.) Tu vis et tu dirige d'ici. Ce cœur... ici.

Kolher cligna des yeux.

C'était étrange. Les évènements qui vous transformaient n'étaient pas toujours prévus et pas toujours attendus. Oui, bien sûr, la transition faisait de vous un mâle. Et quand on avait achevé la cérémonie d'union, on devenait partie d'un tout, et plus uniquement soi-même. Et les morts et les naissances autour de vous vous montraient le monde sous un jour nouveau.

Mais de temps à autre, venu de nulle part, quelqu'un tend la main en direction de l'endroit tranquille où vous passez du temps en privé et change votre manière de vous voir. Si vous avez de la chance, c'est votre compagne... et la transformation vous rappelle une nouvelle fois que vous êtes absolument, totalement avec la bonne personne : car ce n'est pas ce qu'elle représente à vos yeux qui vous touche quand elle parle, mais le contenu de son message.

Souffhrance l'avait réveillé en le frappant au visage.

George lui avait rendu son indépendance.

Mais Beth lui avait rendu sa couronne.

En fait, si elle arrivait à l'atteindre malgré son humeur, elle prouvait que c'était faisable. On pouvait énoncer ce que les autres avaient besoin d'entendre quand la nécessité se faisait sentir. Le cœur était la réponse. Elle venait de prouver qu'elle avait raison.

Il était monté sur le trône et avait fait des choses depuis lors. Mais, dans son âme, il était un guerrier coincé dans un emploi de bureau. Le ressentiment l'avait énervé, et même s'il n'en avait pas eu conscience, il avait gardé un œil sur la sortie chaque nuit.

Plus de vue. Plus de sortie.

Et si en fait tout cela... lui convenait? Et si ces crétins qui écrivaient des cartes de vœux avaient raison? Une porte se ferme, une fenêtre s'ouvre. Si perdre la vue était exactement ce dont il avait besoin pour devenir... le véritable roi de son espèce?

Et pas seulement un fils portant les obligations de son père.

S'il était vrai que la perte de la vue aiguisait les autres sens, peut-être était-ce son cœur qui avait compensé son handicap? Et si c'était vrai...?

- L'avenir est dans tes yeux, murmura Beth.

Kolher serra très fort sa shellane contre lui, l'enlaçant si étroitement qu'il absorbait entièrement. Tandis qu'ils s'étreignaient, unis contre le vent d'hiver, l'obscurité dans son corps fut transpercée par une lumière chaude.

L'amour de Beth était la lumière qui compensait sa cécité. La sensation de son corps était le paradis qu'il n'avait pas besoin de voir pour le connaître. Et si elle avait tant foi en lui, elle était aussi son courage et sa détermination.

- Merci de rester avec moi, dit-il d'une voix rauque contre ses longs cheveux.

- Je ne souhaiterais pas être ailleurs. (Elle posa la main sur sa poitrine.) Tu es mon homme.

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— Écoute un peu, John Matthew, dit-elle en lui prenant le menton dans la main. Je refuse que tu me transformes en midinette gaga de son amant. Sûrement pas. Je suis bien plus dure que ça.

Sa voix était sévère, et elle pensait chaque mot. Sauf que, il remua contre elle. Dès qu’elle sentit son sexe énorme s’enfoncer en elle, elle ronronna.

Ronronna ?

Elle n’avait jamais entendu dans sa gorge un tel son— qu’elle aurait bien préféré étouffer… si elle avait pu. Tout au contraire, elle recommença. Pas terrible pour illustrer son beau discours.

John baissa la tête vers son sein et commença à embrasser son mamelon tout en continuant ses va-et-vient paresseux.

Xhex se cambra, et planta à nouveau ces deux mains dans ses cheveux, savourant leur épaisseur soyeuse.

— Oh, John…

Mais il s’arrêta net, lâchant la pointe de son sein. Il arborait un si grand sourire qu’elle se demanda comment sa bouche de se déchirait pas.

Manifestement son expression signifiait : Je t’ai eue.

— Salaud, dit-elle en riant.

Il hocha la tête— et continua à lui faire l’amour.

Elle adorait qu’il soit ainsi avec elle : Jamais soumis, toujours tendre. Parfait. Quelque part, elle le respectait encore plus d’une telle attitude. Elle aimait la force. Sous toutes les formes : Physiques et mentales. Même dans une plaisanterie.

— Je ne suis pas vaincue, tu sais ?

Il pinça les lèvres et secoua la tête, pour dire : Bien sûr que non.

Et il commença à s’écarter d’elle. Aussitôt, Xhex grogna et lui planta les ongles dans les fesses.

— Non, mais ça ne va pas ? Où crois-tu aller ?

John se mit à rire en silence. Il s’agenouilla, lui écarta grand les jambes, et posa à nouveau la bouche sur elle… comme au tout début.

Elle hurla si fort son nom que l’écho ricocha sur les murs carrelés, tandis qu’il lui donnait le plaisir dont elle avait besoin.

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- Mon ange, répéta-t-il d'une voix tendue.

-Attends.

Passant mes mains dans ses cheveux, je les sentis ondoyer entre mes doigts.Je fixais chaque détail dans ma mémoire. Sa peau ambrée, sa posture décidée, ses longs cils. Ses traits n'étaient pas en tous points parfaits ou symétriques, mais il n'en devenait que plus séduisant.

Assez hésité, pensai-je enfin. Je m'avançai vers lui en fermant les yeux.

Ses lèvres s'entrouvrirent sous les miennes et son corps vibra tandis qu'il luttait pour rester maître de lui-même. Ses bras m'emprisonnèrent et son baiser se fit plus audacieux. L'intensité de ma réaction m'effraya.

Mes jambes se dérobèrent et je m'écroulai contre Jev, adossé au mur. Il se laissa glisser, m'entraînant sur ses genoux. Une clarté rayonnait en moi, aussi terrifiante que familière. Je sus alors que tout était réel. J'avais déjà embrassé ainsi. J'avais embrassé Patch. Je ne me rappelais pas l'avoir autrement que Jev, mais cela me paraissait soudain... naturel. Une délicieuse chaleur m'envahit, prête à m'emporter.

Je reculai la première, passant ma langue sur mes lèvres.

-Plutôt pas mal, non? demanda Jev d'une voix grave.

Je me penchai vers lui.

-Il suffit d'un peu d'entraînement...

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Lentement, les lèvres de Patch épousèrent les miennes. Une tension délicieuse sillonnait ma peau tandis que sa bouche se faisait plus audacieuse. Je ne voulais pas qu'il m'en veuille, mais plutôt qu'il me fasse confiance, comme j'avais confiance en lui.

- Mon ange, souffla-t-il, mais mon nom mourut sur ces lèvre.

Il se recula, le regard incertain. Incapable de le sentir si proche sans chercher son contact, je croisai mes doigts derrière sa nuque et l'attirai vers moi pour l'embrassai à nouveau. Son baiser se fit plus ardent, plus intense et ses mains parcoururent mon corps, provoquant en moi des frissons électriques.

Du bout de l'index, il détacha un, deux, trois puis quatre boutons de mon cardigan, qui glissa sur mes bras. Patch joua distraitement avec l'ourlet de mon débardeur, passant son pouce de long de mon ventre. Brusquement, ma respiration devient erratique.

Son sourire de loup se lisait dans ses yeux tandis qu'il concevrait son attention plus haut et enfouissait son visage contre mon cou où il déposa des baisers, rugueux comme sa barbe naissante.

Il me renversa doucement sur mon lit, se pencha au-dessus de moi et, soudain, il était partout. Je sentis son genoux paralyser ma jambe et l'effleurement de ses lèvres, chaudes, brusques, sensuelles. Il déploya une main au creux de mon dos pour mieux me serrer contre lui, m'incitant à presser mes doigts contre sa peau. Je me cramponnais à lui comme si, en lâchant, je pouvais perdre une parte de moi même.

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Edward et moi gagnâmes lentement notre propre chambre.

- Une nuit de célébrations, chuchota-t-il en soulevant mon menton pour s'embrasser.

- Attends!

Je m'écartai. Il me lança un coup d'oeil surpris. Je ne le fuyais jamais, d'habitude. C'était une première.

- J'ai envie d'essayer quelque chose, dis-je, amusée par son ahurissement.

Fermant les paupières, je plaquai mes paumes sur ses joues. Lorsque Zafrina avait tenté de m'apprendre cela, je ne m'étais pas très bien débrouillée. Je connaissais mieux mon bouclier, cependant. J'en comprenais la part qui refusait de se séparer de moi, l'instinct de préservation qui animait ce phénomène. L'exercice ne fut pas aussi simple que protéger les autres en même temps que moi, et je sentis l'élastique résister. Le sortir de moi exigea toute ma concentration.

- Bella! souffla Edward, choqué.

Je devinai alors que j'avais réussi. Je me concentrai encore plus, ranimant de vieux souvenirs, spécifiques, que j'avais préservés pour ce moment-là, les laissant envahir mon esprit, le sien aussi, avec un peu de chance. Certaines images n'étaient pas très claires. - humaines, vues par le filtre de prunelles faiblardes ou perçues par une ouïe décevante : la première fois que j'avais aperçu son visage … ce que j'avais ressenti quand il m'avait serré contre lui, dans la clairière … le son de sa voix dans l'obscurité de ma conscience vacillante, à l'heure où il m'avait sauvée de James … ses traits, quand il avait patienté sous un dais de fleurs, à deux doigts de m'épouser … les moindres formidables instants passés sur l'île … ses mains glacées caressant notre bébé par-dessus ma peau …

Il y eut aussi les souvenirs tout frais : son expression quand j'avais rouvert les yeux, à ma renaissance … ce premier baiser échangé … cette première nuit …

Soudain, il plaqua ses lèvres sur les miennes, me ramenant à la réalité. Je perdis la maîtrise du bouclier, et l'élastiques revint en claquant dans ma tête, me protégeant et obscurcissant mes idées.

- Flûte! je l'ai perdu.

- Mais je t'ai enfin entendue! souffla-t-il, aux anges. Comment? Comment t'y es-tu prise?

- Une idée de Zafrina. Nous nous sommes entraînées quelquefois.

Hébété, il secoua la tête.

- Maintenant, tu sais, lançai-je sur un ton léger. Personne n'a jamais aimé personne comme je t'aime.

- Tu as presque raison, sourit-il. Je ne connais qu'une exception.

- Menteur!

Il se remit à m'embrasser, s'interrompit brusquement.

- Tu saurais recommencer?

- C'est difficile.

Il attendit, plein d'espoir.

- Je ne tiens pas du tout si l'on me distrait, l'averti-je.

- Je serai sage, promit-il.

Je fis une moue dubitative. Réitérant mes gestes, je repoussai derechef le bouclier, reprenant le fil de mes souvenirs là où il s'était interrompu, celui clair comme le cristal de notre première nuit de ma nouvelle vie … m'attardant sur les détails.

Une fois encore, un baiser interrompit mes efforts, et je ris.

- Au diable! gronda-t-il en embrassant le bas de mon visage.

- Nous avons largement le temps de travailler dessus, lui rappelai-je.

- L'éternité, toute l'éternité, rien que l'éternité! renchérit-il.

- Exactement.

Alors, nous plongeâmes avec enthousiasme dans ce pan, ténu mais parfait, de notre éternité

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