Ajouter un extrait
Liste des extraits
savoir qui nous sommes , l'un et l'autre; l'un pour l'autre"
Afficher en entierNe pas être tiraillé entre la colère contre un Dieu cruel qui vous enlève votre fils unique et la reconnaissance, le pardon, envers un Dieu mesquin qui par remords, par compensation peut être, accepte de sauver votre petite fille. Juste elle.
Afficher en entierSimplement en regardant ces fillettes semblables, identiques en tout point.. Et pourtant, chacune d’entre elles savait qui elle était, Anaïs n’était pas Juliette, Juliette n'était pas Anaïs.pas parce qu'elles se sentaient différentes. Non. Tout simplement parce que leur mère les distinguait, l'une de l'autre, connaissait leur prénom, sans jamais se tromper . leur unique prénom
Afficher en entierExtrait : Emilie (surnommée Lylie) et Marc (son "peut-être" frère) font un footing en plein mois d'Août !
Lylie avait bu une gorgée à même le robinet à l'entrée du cimetière et était déjà repartie.
Marc suivit, docile.
Le flux continu de voitures de touristes défilait en face. Le bord de la route étroite étant délimité par un talus planté méticuleusement entretenu, il devenait impossible de courir de front cette fois. Marc devait emboîter le pas de Lydie, se résoudre à contempler devant lui ce dos trempé de sueur, ces fesses galbées, cette nuque de velours piquetée de duvet blond.
Il ne fallait pas, pourtant.
Pourquoi ?
Pourquoi ? hurlait une voix dans son crâne.
Ne plus rien regarder. Se concentrer uniquement sur son rythme cardiaque, ses foulées. N'être plus qu'une mécanique sans émotion.
source site "dans notre petite bulle"
Afficher en entierLylie... Ce fut le commissaire Vatelier qui l'employa le premier, devant les journalistes. Pas mal trouvé, indéniablement. Si, finalement, les flics pouvaient se montrer romantiques. Tout comme Libellule, le prénom Lylie demeura. Un peu comme un diminutif affectueux. Ni Lyse-Rose, ni Emilie. Lylie... Une chimère, un être étrange composé de deux corps.
Afficher en entier- Et toi, tu t'appelles comment ?
- Je ne sais pas...
Judith se pinça les lèvres, comme si elle venait de poser une question trop indiscrète. C'était sans doute la première fois qu'elle croisait quelqu'un qui ne portait pas de om. Ele tenta de sourire à l'inconnue, comme lorsqu'elle essayait de réconcilier deux copines qui se disputaient.
- C'est pour ça que tu es triste, alors ?
Afficher en entierDans quatorze minutes, Lylie aurait dix-huit ans, officiellement du moins… Qui était-elle ? Il n’avait aucune certitude. Une chance sur deux, comme au premier jour. Pile ou face.
Lyse-Rose ou Emilie ?
Il avait échoué. Mathilde de Carville avait dépensé une fortune, dix-huit ans de salaire pour rien… […]
Il resterait ce carnet, cette centaine de pages rédigées ces derniers jours… Pour Lylie, pour Marc, pour Mathilde de Carville, pour Nicole Vitral, pour les flics, pour les avocats, pour qui voudrait bien se plonger dans cette mise en abyme…
Une lecture envoûtante, sans aucun doute. Un véritable chef-d’œuvre, une enquête policière à couper le souffle… Tout était là…
Sauf la fin…
Il avait rédigé un polar dont on aurait arraché la dernière page, un thriller donc les cinq dernières lignes seraient effacées.
Une arnaque…
Afficher en entierMarc, c'est certain, s'enfuyait, pétri de ses certitudes. Pourtant, pensait Mariam, un seul détail, un grain de sable, pouvait tout faire basculer, pouvait bousculer ses plus intimes convictions ; sa vie entière.
Le battement d'ailes d'une libellule.
Afficher en entierIl demeura un long moment à regarder la télé muette. Il pensait que son dos ne le faisait pas souffrir, à cet instant, qu'il soufrait d'autre chose, et que les douleurs ne s'additionnent pas, elle se superposent, c'est une grande chance.
Afficher en entierTuer.
Tuer un monstre pour être capable de vivre encore.
De survivre, au moins.
Afficher en entier