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Une certaine parenté



Description ajoutée par PaperStreetSoapCo 2020-05-04T21:15:09+02:00

Résumé

Le comte de Branly, quatre-vingt-trois ans, invite le narrateur à sa table pour lui raconter son histoire. Ce sont diverses histoires, en réalité, qui confluent dans un récit unique, tournent toutes autour de Branly et de l’étrange famille Heredia, de souche française, dont une mystérieuse demeure proche d’Enghien attire les descendants. D’auditeur poli, le narrateur devient prisonnier des confidences du vieillard, et même de ses rêves. Il comprend qu’il est l’ultime dépositaire des secrets de sa vie, et que ceux-ci lui révéleront sa propre identité. Lorsqu’il le quitte, «pris d’une extrême tristesse, à reculons», il a l’impression de prendre «congé pour toujours d’un héros captif, d’un dieu enterré vivant, d’anges noyés». Et la voix de son fantôme l’accompagne.

(Gallimard, Folio, 1988)

«J'ai vécu toutes les époques, les belles et les laides, les folles et les raisonnables, deux guerres mondiales... quatre chiens, trois épouses, deux châteaux, une bibliothèque fidèle et quelques amis comme vous», dit Branly au narrateur en l'entraînant vers une table de l'Automobile Club qui surplombe le jardin des Tuileries. Tout au long de cet après-midi de novembre, le vieil aristocrate évoquera l'étrange destin des Heredia. De souche française, ils ont essaimé en Amérique latine, mais une attirance obscure renvoie leurs descendants à une demeure proche d'Enghien, où les feuilles meurent au cœur même de l'été.

Au fil de son récit, Branly se souviendra – ou rêvera – des pans secrets de sa propre vie, renvoi opaque à d'autres vies, d'autres morts peut-être. Faut-il admettre que nous avons un fantôme à nos côtés, qui se confond avec notre être «comme la mer dans la mer»?

D'abord simple auditeur, l'auteur se trouve pris comme dans une nasse. À mesure que le comte de Branly lui livre les pans d'un récit voué au secret, il comprend qu'il en est l'ultime dépositaire, contraint par là même d'en devenir le narrateur.

Une certaine parenté est l'un des romans les plus étranges de Carlos Fuentes. Au travers de dialogues apparemment banals, l'écriture glisse imperceptiblement – diaboliquement – vers sa propre subversion, chaque geste acquiert plusieurs «sens», faisant basculer la raison, la logique, les identités, déformant les rapports du temps et de l'espace.

L'homme du monde a érigé la courtoisie au rang de maxime philosophique. Pourtant, sous le masque lisse, la mort rôde parmi le grouillement des fantasmes. L'invisible sous-tend chaque épisode et ronge, larvé, les apparences du quotidien.

Pour dire ce fantastique, Carlos Fuentes utilise aussi l'arme visuelle, sensitive : celle de la poésie.

(Gallimard, Du monde entier, 1982)

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