Commentaires de livres faits par Yumia
Extraits de livres par Yumia
Commentaires de livres appréciés par Yumia
Extraits de livres appréciés par Yumia
Malgré le soutien du jeune vampire, elle ploya encore davantage sous le choc. Elle fondit en sanglots et atterrit sur les genoux, incapable de demeurer digne plus longtemps, lorsqu'elle comprit que c'était la souffrance d'Henri qu'elle ressentait, tandis qu'ils étaient restés en osmose, grâce à l'échange répété de leur sang.
Et cette fois, ce n'était plus à cause d'Avoriel qu'il avait mal... non, c'était sa faute, à elle, et à personne d'autre.
Livre 3
Livre 3
Livre 3
Livre 2
Livre 2
- Si, bien sûr que si. [...] C'est que les mots d'usage me paraissent bien ternes, Cornélia, expliqua-t-il en haussant les épaules, d'un ton légèrement plus rauque que d'ordinaire. Un simple je t'aime serait fade et inapproprié en comparaison de ce que je ressens et de ce que tu représentes pour moi. Tu es la seule lumière que je connaisse, la seule qui soit parvenue à dissiper l'obscurité de mon existence. Par deux fois. Tu es celle qui a embrasé mon cœur et qui me l'a ravi, ne me laissant plus qu'un trou béant dans la poitrine, une blessure atrocement douloureuse et profonde, ainsi qu'une amère et lancinante obsession.
Livre 2
Livre 2
[...]
- En fin de compte, il vaut sans doute mieux que tu saches la vérité, que tu saches réellement à quoi t'en tenir avec moi. J'ignore jusqu'où j'aurai été capable d'aller si j'avais eu la moindre emprise sur toi à l'époque. Mais à partir du moment où Maxime est arrivé et qu'il a ravi ton cœur, j'étais prêt à tout pour que changent tes sentiments. Je te voulais, Cornélia... et je te veux toujours, aujourd'hui sans doute plus que jamais. Tu es si innocente que tu ne te rends pas compte de ce que tu proposes de m'offrir. Heureusement, j'ai encore suffisamment de scrupules pour ne pas trop en profiter. [...] Tu es mon exception. Ou plutôt, mon... obsession. [...] Retiens bien ça, Cornélia, avec toi, je ne peux répondre de rien. J'aime comme je hais, avec excès, démesure, déraison et tout l'inconscience dont je suis capable. Jamais tu ne devrais me céder, parce-qu'ensuite tu te verras contrainte de subir ma jalousie démente, ma monstrueuse possessivité et tout ce qui va avec mon atroce caractère. Tu ne pourras plus te défaire de moi et très vite tu me haïras de nouveau. A condition, bien sûr, que ce ne soit pas déjà le cas après de telles révélations...
Livre 2
Pourquoi ces mots faisaient-ils aussi mal ? Elle regarda son image s'effacer progressivement jusqu'à bientôt disparaître complètement, emmenant avec elle tous les bons souvenirs pour ne plus laisser que les mauvais.
[...]
- Jamais tu ne m'aurais tenu un tel discours s'il avait été encore là. [...] Je sais très bien que s'il avait survécu, s'il avait été là lui aussi, alors, comme jadis, cela aurait été vers lui que tu te serais tournée, pas vers moi. Et qui aurait pu t'en blâmer ? Non, tu ne sais pas ce que tu dis, tu es complètement perdue, dépassée par les événements, et c'est normal, après tout ce que tu viens de vivre. Mais, comprends maintenant que je ne tiens pas à servir de substitut, je ne pourrai jamais le remplacer, là non plus, je ne serai pas à la hauteur...
- Oui.
- Ce que tu peins est fabuleux, souffla-t-elle, admirative. Tu m'en vois honorée et flattée, vraiment... [...] Cependant, tu triches un peu... marmonna-t-elle perplexe. Je suis tout de même loin d'être aussi belle.
- Tu te trompes, démentit-il, la voix basse, comme s'il avait fait là quelque aveu. Je n'ai peint que ce que je voyais. [...] Cela dit, et pour être tout à fait honnête, je crois qu'aucun tableau ne saura jamais rendre justice à cette beauté là.
Elle sentit soudain ses joues s'empourprer et les battements de son coeur s'accélérer et se faire plus intenses. Jamais personne ne lui avait parlé de cette façon...
pour ces moments où tu n'as pas su te défendre ou choisir mieux, te perdant dans de mauvaises décisions ;
pour avoir mis les autres avant toi,
sacrifiant silencieusement ta paix intérieure ;
pour ne pas avoir écouté les cris de ton âme quand elle implorait de la gentillesse et de la compréhension ;
pour chaque fragment de ton esprit qui s'est fissuré dans l'obscurité de l'auto-critique ;
pour tout les fois où tu as ignoré ta propre voix, poursuivant l'approbation de ceux qui ne voyaient pas ta valeur.
Pardonne-toi et, pour une fois,
consacre chaque pensée à toi même.
Ce n'est pas de l'égoïsme,
mais un geste d'amour profond
envers la personne qui mérite ton affection
plus que quiconque : toi-même.