André Breton
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Note moyenne : 6.54/10Nombre d'évaluations : 129
2 Citations 73 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Si on n'a plus le droit de parler et de se comporter comme une sorcière, une voyante, une divinatrice géniale, une poétesse enfiévrée, sans se faire enfermer à l'HP, où va-t-on ?
Afficher en entierPour la première fois, un poète a mis les mots sur mon ressenti. Aujourd'hui, je sais que, étudiant psychiatre, il a plagié les paroles des fous à une époque d'avant-guerre où on les laissait "délirer" en paix. Il a su si bien les écouter divaguer...
Afficher en entierBeauté convulsive. Hasard objectifs et autres folies.
Afficher en entierCe roman au texte particulier, n'a pas de genre spécifique, mélange d'autobiographie, d'essai, de roman, de philosophie... Peut-on parler de non littérature ?
Breton, le non style, auteur surréaliste, cherchant à analyser ce qu'il se passe autour de lui.
Nadja rencontrée lors de ses déambulations parisiennes, elle est l'anti-conformisme, arrivant et repartant comme un mystère surréaliste.
On peut y voir un plaidoyer à la médecine psychiatrique et la privation de liberté.
Nadja c'est le récit d'un auteur, errant dans la ville, qui rencontre par hasard une femme pour laquelle il éprouvera un amour et une admiration sans borne.
Elle semble irréelle dans ce monde, femme fantasque, égoïste et trouble, qui se retrouvera enfermée dans un asile.
L'ouvrage est enrichi de photographies et de dessins. André Breton, soit ça passe, soit ça casse... Personnellement j'ai eu un peu de mal à suivre toutes les frasques écrites.
Afficher en entierVoici le roman du surréalisme. On y retrouve tous les grands principes édictés par André Breton lui-même dans son "Manifeste du surréalisme": construction aléatoire liée au hasard objectif, référence au rêve et remise en cause des codes bourgeois. Mais, contrairement au "Paysan de Paris" d'Aragon, ce roman révèle trop l'égocentrisme de son auteur-personnage. Certes, il a une dimension autobiographique, on s'en rend compte dès le départ, et il est donc logique que Breton parle du personnage-Breton, que le monde, ou la surréalité de ce monde soit perçue depuis son regard et ses fantasmes. Pourtant, on sent tout le long du roman, la haute estime de l'auteur pour sa personne, pour sa place dans la société parisienne et son rôle dans le mouvement surréaliste. Sa rencontre avec le personnage de Nadja est aussi marquée par cette posture. L'empathie qu'il éprouve pour cette femme aux comportements troubles et fantasques est purement égoïste.
Afficher en entierUne oeuvre complexe et ésotérique, écrite par Breton lors de son voyage au Canada avec Elisa, sa troisième épouse. La poésie et l'art font partie intégrante de la vie de Breton, qui voit partout et dans toute chose, personne, lieux, etc. un peu de poésie.
Afficher en entierCe livre se veut une suite à l'ouvrage Nadja. André Breton narre sa rencontre avec sa future femme avec laquelle ils auront une fille. Le thème de l'amour (passionnel, charnel, etc.) est très présent dans l'œuvre (évoque clairement ou de manière métaphorique). Le roman reste tout de même assez difficile à lire, l'histoire étant beaucoup trop décousue.
Afficher en entierL'écriture automatique renouvelle l'expérience poétique. Breton et Soupault se livraient à une débauche d'énergie dans le processus : ils pouvaient passer de huit à dix heures consécutives à noircir des feuillets dans une fièvre créatrice. Cette méthode a vocation à faire jaillir la pensée sans filtre. Ce recueil délivre un louvoiement inédit de l'esprit puisque sa production elle-même est expérimentale, achevée grâce à des moments d'euphorie et d'ivresse. le mouvement surréaliste en sort renforcé, marqué du sceau de la spontanéité artistique. Objet de distractions, le poète peut rendre compte du "fonctionnement réel de la pensée", laissée libre dans son expression.
Afficher en entierAndré Breton affiche, dès 1924, ses ambitions (artistiques et politiques) et la direction que devra emprunter le mouvement tout récent du Surréalisme. Il fustige la forme descriptive du roman, prend Mallarmé, Valéry ou Rimbaud comme exemple. Sous influence hégélienne, il trace un cheminement dans lequel nul ne devra dévier sous peine de se faire excommunier du groupe, ce qui arrivera à un certain nombre des poètes affiliés tels que Prévert, Artaud, Desnos, Soupault etc...
Le Second Manifeste, contrairement au premier, ressemble plus à un « règlement de comptes » entre Breton et ses détracteurs (principalement d’anciens membres du Surréalisme qui n’ont pas aimé ou suivi le mode de fonctionnement de Breton). Il présente le Surréalisme comme une sorte de « religion » dont il serait le garant ou le « prophète », clamant que LUI sait comment matérialiser le surréalisme dans l’art alors que les autres sont perdus et doivent l’écouter.
Afficher en entierLe roman du suréalisme !
Du Symbolique, de la poèsie, de l amour et de la liberté ! Une plongée tout feu tout flamme...!
Afficher en entierOn parle de André Breton ici :
2017-05-03T13:28:18+02:00
2016-04-22T17:14:26+02:00
2010-02-05T20:34:39+01:00
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Dédicaces de André Breton
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Editeurs
Gallimard : 26 livres
Éditions Fata Morgana : 6 livres
LGF - Le Livre de Poche : 5 livres
Editions Jean-Jacques Pauvert : 4 livres
Editions du Sagittaire : 4 livres
Editions surréalistes : 3 livres
10/18 : 3 livres
P.A.B. : 2 livres
Biographie
Poète français
[Littérature française]
Né à Tinchebray le 18 février 1896
Décédé à Paris le 28 septembre 1966
Né avec le XXe siècle, André Breton traverse la Première Guerre mondiale dans les services de santé de l'armée. C'est alors qu'il entre en correspondance avec Guillaume Apollinaire et rencontre Louis Aragon et Philippe Soupault avec lesquels il fonde la revue Littérature en 1920. Soutenant d'abord le mouvement Dada de Tristan Tzara, c'est en 1924 qu'il donne sa véritable identité au surréalisme, grâce à son 'Manifeste', et en devient la figure de proue. Un temps membre du Parti communiste (1927-1935) se reconnaissant dans le 'changer le monde' de Marx, ce qu'il cherche, surtout, c'est à abolir les frontières entre l'imaginaire et la réalité, à se libérer de la 'dictée de la pensée' (écriture automatique), et veut 'brouiller l'ordre des mots' comme il l'affirme dans 'Point du jour' (1934). Novateur et puissant, le surréalisme prend une ampleur internationale, et, malgré l'exil de Breton aux Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale et les divergences nées au sein du groupe, le mouvement marque de sa trace les années 1950. Et le charisme et l'oeuvre de Breton entrent dans la légende.
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