Hugo Pratt
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Note moyenne : 8.26/10Nombre d'évaluations : 266
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Entre réalité et fiction, le saura-t-on un jour, Hugo Pratt emmène Corto Maltese à la recherche d’une gemme particulièrement belle. Cette pierre précieuse attire toutes les convoitises depuis plusieurs centaines d’années. Mais Corto n’est pas le seul sur cette chasse au trésor dans la Sérénissime, et la piste devient sanglante.
Avec Fable de Venise, Hugo Pratt sublime l’art de la BD. Les dessins, les personnages, les décors, le scénario qui reste un mystère encore entier, tout est génialement dessiné et écrit. Certaines cases sont des œuvres d’art à elles toutes seules et des invitations au voyage sur les traces du héros.
Afficher en entierEn fait, le titre est trompeur... On suit ici Jack London et Raspoutine lors de la fin du conflit entre la Russie et le Japon en Mandchourie. Corto fait une brève apparition à la fin du tome, et je ne peux pas dire que j'en ai appris beaucoup sur sa jeunesse... Néanmoins Jack London est un personnage très plaisant, et j'aimerais en apprendre plus sur ses aventures ! (réelles ou fictives)
La suite de mon commentaire porte sur l'édition couleur à couverture rigide : les premières pages, riches en aquarelles de Pratt, sont un régal... Les photos d'époque et la préface permettent de bien situer l'histoire dans son contexte historique et géographique, rendant "La jeunesse" plus accessible et intéressante.
Pour ce qui est de "La jeunesse" en couleur... J'ai aussi une édition du même tome en noir et blanc, et franchement je trouve que la colorisation ne met pas du tout le travail de Pratt en valeur. Je trouve les dessins bien plus beaux en NB.
Afficher en entierGraphisme magnifique !
Afficher en entierUne BD a réserver aux adultes, une bonne histoire, de beaux dessins, de belles couleurs.
Afficher en entierUne BD à réserver aux adultes , avec de bons dessins et une histoire qui nous emmène au pays des indiens.
Afficher en entierJe retrouve là tout ce qui fait le charme de Corto Maltese... Une chasse au trésor, une période politique trouble, des femmes envoûtantes qui jalonnent la vie de Corto comme autant de guides spirituelles, une frontière floue entre la vie et les rêves, la poésie et les répliques pleines d'esprit de Corto.
Si j'avais sû que ce tome se passait à l'époque moderne, je ne l'aurais probablement pas acheté... Mais j'ai bien fait de craquer pour cette belle couverture "panoramique"! Les dessins de Bastien Vivès sont très proches du style de Pratt, et le scénario de Martin Quenehen tient la route.
Un très bel hommage à un des héros de mon adolescence !
Afficher en entierLu en comics-trips dans France-Soir en 1974, quelle découverte et quel souvenir d'une magnifique aventure dans les iles sous le vent.
Le Moine, Raspoutine, Pandora... Ils sont déjà tous la.
Et Corto........
Un must que tout bédéphile se doit de posséder.
Afficher en entierC'est une BD palpitante à lire. Il se passe beaucoup de choses, tout s'enchaîne très vite, je ne me suis jamais ennuyé. Le personnage de Corto Maltese dégage une aura de mystère, j'ai vraiment envie de le suivre et d'en savoir plus sur lui. L'auteur met en avant un propos décolonialisme qui fait plaisir à lire.
Les dessins sont super, tout en noir et blanc. On sent bien le mouvement des personnages. Une pure aventure, totalement dépaysante !
Afficher en entierCette adaptation du chef-d'oeuvre littéraire figure parmi la sélection du défi lecture destiné aux classes de 5e de mon collège ("Le voyage et l'aventure : pourquoi aller vers l'inconnu ?").
Une vulgarisation plutôt réussie, rythmée et fidèle au scénario original, mais il faut juste avoir de bons yeux car la typographie n'est pas toujours super lisible...
Afficher en entierVoilà fini❗
Corto maltese est repartit sur un bateau pour d'autres aventures à venir
Ce 1er tome est assez bien scénarisé, Corto a une belle personnalité , un aventurier charmeur, gentil, subtil , c'est un "gangster" pour faire un prolongement de ma lecture précédente ☆Le gang des rêves☆ et Corto n'est pas du tout cruel, c'est un aventurier escroc plutôt, un gentil pirate et beau 😆
Les personnages sont tout blanc ou tout noir pas de nuances
Dans ce premier opus, Les deux jeunes gens sauvés d'un naufrage et ensuite retenus en otages par le terrible raspousine, sont très naïfs , Pandora la jeune fille, est un peu nunuche, godiche, mais il ne faut pas oublier que Hugo Pratt a créé cet album en 1967 et le regard masculin de l'époque était bien différent de notre époque actuelle
J'espère que dans les prochains albums, la psychologie des femmes aura monté de plusieurs crans
Le graphisme est beau, surtout les plans de mer, j'ai senti l'atmosphère marine que j'aime tant
Les traits de crayons des personnages sont très saccadés, j'opte plutôt pour des traits de crayons plus francs mais je crois que par la suite, le dessinateur aura évolué dans sa façon de croquer les personnages, corto maltese devient de plus en plus beau plus abouti au fil du temps
J'avais vu il y a plusieurs années une exposition sur corto et les planches, sa représentation étaient splendides
Voilà voilà mon petit topo je ne regrette pas c'est une belle lecture
Moi, qui ne lis que très rarement des BD
J'ai hâte d'embarquer avec Corto lors de sa prochaine destination ⛵
Afficher en entierOn parle de Hugo Pratt ici :
2012-02-14T22:47:33+01:00
2011-03-29T20:46:32+02:00
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Dédicaces de Hugo Pratt
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Editeurs
Casterman : 76 livres
Glénat : 6 livres
les Humanoïdes Associés : 3 livres
Robert Laffont : 1 livre
Gallimard : 1 livre
Vertige Graphic : 1 livre
Favre : 1 livre
Dargaud : 1 livre
Biographie
Prenom: Corto
Né en 1877 à Malte
Nationalité: Britannique
Corto Maltese est le fils de la tres belle et célèbre Niña de Gibraltar dont Ingres a peint le portrait; et d'un marin des Cornouailles. Sa mère lui transmit son côté gitan, il grandit dans un mileu baigné de magie, de l'art de lire le passé et l'avenir dans les cartes ou les lignes de la main, et d'habitudes étranges héritées du tepls où les Maures habitaient l'Espagne. dans les cartes ou les lignes de la main, et d'habitudes étranges héritées du tepls où les Maures habitaient l'Espagne. Son père, originaire d'une terre de pirates, de sorciers, de fées, de fantômes canaille, lui communiqua involontairement des bribes du monde celtique à travers un mot, une gifle ou une caresse.
Il passa une grande partie de son enfance et de son adolescence à dévorer des romans d'aventure comme ceux de Stevenson ou de Melvile.
Un detail cependant préoccupait sa mère: Corto n'avais pas de ligne de chance.''No te preocupes, Niña'' lui répondit il un jour où elle le mettait en garde;'' la chance, c'est moi qui la fais''. Il alla chercher le rasoir de son père et traca un profond sillon sanglant à l'endroit même de la fameuse ligne.
Puis, vers vingt ans, il partit vivre lui même les aventures qu'il n'avait fait que lire jusqu'à present; il fit la connaissance de Jack London à Port Arthur (aujourd'hui Lüshun, au Japon), pendant la guerre russo-japonaise (1904-1905); et aussi celle de Raspoutine, alors déserteur de l'armée russe, et qui allait par la suite devenir un personnage central des aventures contées par Hugo Pratt.(cf ''Corto Maltese: La jeunesse'', Casterman 1985)
Et c'est dix ans plus tard; par un beau jour de 1914, il est secouru par un catamaran naviguant aux large des îles Jidji alors qu'il se trouvait à la dérive, ligoté sur un radeau; et c'est le début de ''La Ballade De La Mer Salée'' (Casterman 1975), la première des aventures de Corto Maltese, par Hugo Pratt.
La mort de Corto a été située par l'auteur dans le cadre de la guerre d'Espagne, ce qui est symbolique en fait de l'effondrement d'une certaine perception du monde : c'est le signal de l'avènement d'un fascisme européen de droite, et d'une dictature soviétique en URSS. On peut dire qu'en Espagne, les idéalistes ont perdu, pris entre deux dictatures ( le POUM, qui représentait la branche la plus romantique, à mon avis, a été ''mise au pas'' par les soviétiques ).
D'autre part, Cush, le beni amer des ''Ethiopiques'', apparaît de nouveau dans le premier album des Scorpions du Désert, pour dire au lieutenant Stella (fasciste italien plutôt dilettante) et à Koïnsky ( un polonais qui pourrait être le fils spirituel de Corto ) que Corto a disparu (et non a été tué) durant la guerre d'Espagne.
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