Joe R. Lansdale

ce livre m'a été conseillé par la vendeuse spécialisée polar de la librairie de DOMME ou je ne manque pas de passer quand je suis en vacances .

excellent conseil , cette évocation de l'amérique des années 50 très bien dépeinte ,puis ces personnages très attachants (sauf le méchant ,bien entendu ) on est plus passionnés par le jeune héros que par l'intrigue .

seul bémol le titre !

si vous aimez des dialogues sous la ceinture (quelques fois drôles), des bagarres, des morts violentes par armes à feux, des personnages mal dégrossis et des situations extravagantes, alors c'est pour vous, sinon....

Une fois de plus je ressors de ce roman de Joe R. Lansdale très satisfait.

L'histoire se passe dans les années 30 dans un coin reculé du Texas, État du Sud des États-Unis gangrené par l'influence du Klan et la misogynie.

Une des principales qualités de l'œuvre c'est justement l'instauration de ce climat délétère que l'auteur sait si bien mettre en place. Âpres, violents et mortifères, surtout pour la population noire, les lieux sont en permanence imprégnés d'une haine et d'une corruption endémiques.

Les profils psychologiques des personnages sont à la hauteur de l'ensemble, donc excellents.

Je conseille à tous celles et ceux qui apprécient ces ambiances si particulières, et qui même encore aujourd'hui existent et font honte à l'espère humaine.

J’ai aimé cette lecture, c’est ambiance des années 50 au Texas. La ségrégation sévit. J’ai trouvé ce polar avait un regard différent sur la société de l’époque. Une famille blanche qui héberge une femme de couleur pour l’époque c’est un fait rare. Le roman est assez libérateur. Divers sujets y sont traités comme la maltraitance, la violence conjugale.

Stan, 13 ans jeune garçon va découvrir une boîte contenant des lettres d’amour. Ses lettres parlent de M et J mais qui sont ces personnes ? Stan et sa sœur mais également le projectionniste noir qui travaille au Drive In des parents de Stan, va les aider dans cette aventure. Ils vont découvrir une maison qui a pris feu avec un corps dedans et un autre sur la voix ferrée sans tête. L’enquête peut commence.

Je découvre cet auteur avec cette histoire que j'ai adoré ,c'est un coup de cœur, l'ambiance, l'histoire, les personnages j'ai tout aimé ,je n'hésiterai pas découvrir d'autres ouvrages de cet auteur

"Joe. R. Landsdale" : "L'arbre à bouteille". 2004.

La plus grande partie de l'œuvre de "Joe R. Lansdale" appartient toutefois à la littérature policière, notamment à partir de 1990 avec la série des romans noirs humoristiques consacrés aux enquêtes du Blanc "Hap Collins" et du Noir homosexuel "Leonard Pine" (à une époque ou être noir et homo au Texas ce n’était pas vraiment la joie.... Ici c'est leur seconde aventure. Il y en a encore 13 après...

(Il est aussi scénariste de cinéma par exemple pour le "Bubba-ho-Tep" de "Don Coscarelli "en 2002 ou "cold in july"de "Jim Mickle" avec "Michael C. Hall" en 2014).

Tout, bien sûr, n’est pas de la même eau, mais se lancer dans la lecture de L’arbre à bouteilles c’est se confronter à l’imagination débridée de "Lansdale" jetée dans un Texas arriéré qu’il aime parce qu’il y est né et y vit et dans lequel il prend plaisir à démolir tout ce qu’il y déteste. Les lecteurs chastes l’éviteront, ceux qui savent apprécier les véritables talents de conteur (car un roman de "Hap et Leonard" pourrait et même devrait être lu à haute voix tant il se rapproche plus de l’oralité de l’écrit) et ne crachent pas sur l’humour bien gras même quand il s’agit de faire passer un message plus fin qu’il n’y parait n’hésiteront pas à se lancer dans l’aventure.

Comme toujours "Hap Collins" est le narrateur et brillant protagoniste du roman, deuxième de la saga, mais qui peux être lu indépendamment.

C'est un avec une combinaison de la violence, du suspense et beaucoup d'humour noir ça marche très bien. Écrit de manière naturelle et avec des dialogues résolus

Après un début classique de livre d'intrigues le roman se transforme ensuite en un roman policier plus proche du thriller accrocheur, surtout quand un certain air mystique commence à se faire sentir..

Violence, aventures, amitié, humour très noir. Une combinaison qui fonctionne car le roman est ^pétillant, drôle, avec beaucoup d'action. C'est très frais et irrévérencieux.

D'ailleurs si vous lisez ce roman vous aurez probablement envie de les lire tous... J'en suis au 6 pour l'instant...

#henrimesquida #cinemaetlitteraturegay

J'avais déjà lu ce livre il y a de nombreuses années quand j'étais ado (j'étais bien trop jeune pour lire ce genre de lecture d'ailleurs) et il m'avait énormément marqué à l'époque, il m'était toujours rester dans un coin de la tête et ça faisait longtemps que je voulais le relire seulement impossible de me souvenir du titre jusqu'à il y a peu.

Ça a été un vrai plaisir de re découvrir ce livre, certains détails étaient différents de ce dont je me souvenais mais globalement j'avais gardé un bon souvenir de cette histoire.

J'aime beaucoup comment le traumatisme du viol est traité à la fois chez Becky la victime directe mais surtout aussi chez Monty son compagnon qui a des pensées contradictoires à ce sujet, il en veut à sa femme d'avoir changé mais culpabilise également d'avoir de tels pensées et également de ne pas avoir pu la protéger.

J'ai trouvé la relation entre Bryan et Clyde vraiment intéressante et le dieu du rasoir vraiment intrigant et original.

Certaines nouvelles sont intéressantes et mettent en lumière des femmes courageuses, la plupart sont beaucoup moins pertinentes mais je retiens surtout House of the Dragon qui m'a permis d'avoir un aperçu du style d'écriture de George (tout simplement splendide).

Vierge de cuir - Un livre de R. Lansdale (Né aux USA en 1951) - Bernard Blanc (Traducteur) - 448 pages - Gallimard 02 Mars 2011

Edition Française 2009.

« De retour d’Irak, Cason Statler » « il tombe sur l’histoire d’une jeune étudiante qui s’est mystérieusement évanouie dans la nature »

« Pourtant, dans une petite ville comme Camp Rapture, ce genre de fille ne passe pas inaperçu... »

« Je suis le genre de type qui ne cesse jamais de croire aux jours meilleurs. »

L’anecdote des détails. Ces petits rien qui font pourtant tout …

Margot Timpson auditionne « le héros » c’est un véritable procès qu’elle lui inflige !

Le gars qui a pris la place du narrateur en EPS s’appelle Varnell Johnson, la « personne de couleur »

« (…) et je fus assez vicieux pour l’examiner de dos alors qu’elle marchait devant moi ; je décidai qu’elle était plus que jolie. »

Entre journalisme , bureau, presse, et travail d’enquête et garde d’enfants… Un programme bien chargé ! …

« Oh putain, une mère gothique, pensai-je »

Je n’ai fait que jeter les bases ! A vous de vous faire votre propre avis !

Phoenix

++

Bill n'a pas de chance, sa mère vient de passer l'arme à gauche sans lui laisser d'héritage .Fini la glande, il va être obligé de se débrouiller tout seul. Avec deux bras cassés, Fat Boy et Chaplin, il monte un braquage qui tourne au fiasco. Planqué dans un marécage infesté d'alligators et de moustiques, il aperçoit un cirque avec de monstres, un homme chien, des frères siamois, un bonhomme de glace, des têtes de potirons, une femme à barbe.... Tous dirigés d'une main de velours par le directeur qui a la particularité de partager la couche d'une adorable pépé blonde pourvue d'admirables pare-chocs...une chance pour les sens affolés de Bill qui recherche un endroit pour se faire un peu oublier...