Dominique Fortier
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Note moyenne : 6.59/10Nombre d'évaluations : 34
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Les derniers commentaires sur ses livres
Han que c'était nul ! Je me suis ennuyée tout le long. Il n'y a pas d'histoire. C'est des bouts de vie avec des passages inutiles, carrément des chapitres entiers qui ne servent à rien... qui n'ont aucun lien avec le reste. Des personnages meurent mais je m'en moquais tellement on s'attarde pas sur eux. On les passe. Ce livre m'a attiré par son contexte, on l'effleure seulement. On change de style par moment, enfin c'est un patchwork de mots et de passage. Dommage.
Afficher en entierLe Mont-Saint-Michel est au cœur de ce roman.
Véritable trait d’union entre deux histoires, deux histoires séparées par cinq cents ans ... et pourtant ... un lien subtil les unit ...
Ainsi s’alternent, avec brillance, l’histoire d’Eloi, jeune peintre portraitiste du XVème siècle et l’histoire contemporaine d’une romancière, jeune maman.
Deux âmes écorchées vives, l’une anéantie par la perte récente du grand amour de sa vie et l’autre en manque cruel d’inspiration, une jeune mère chamboulée ...
Et ... au milieu .... Le Mont ! Majestueux, qui accueille à bras ouverts, de toute sa bienveillance, ces deux âmes perdues, leur ouvrant ses portes pour panser leur peine.
C’est un roman, certes, atypique dans sa construction narrative : alternance entre la fiction, l’histoire d’Eloi et le carnet d’écriture de la romancière. Déstabilisante parfois cette construction car il est difficile, au début de certains chapitres, de discerner quelle histoire est contée, celle d’Éloi ou celle de la romancière ?
Mais voilà, je pense que c’est justement, là, que repose tout le génie de l’auteure ! Je m’explique : dans cette confusion habilement maîtrisée, j’ai ressenti la rencontre, hors du temps de deux âmes, leurs histoires se rejoignent, se confondent même et cette belle union donne vie et grâce au Mont-Saint-Michel.
De surcroît la « connexion » entre ces deux êtres est sublimée par la plume très poétique de l’auteure, rythmée par l’alternance des histoires, en parfaite symbiose avec le rythme régulier des marées.
Mais ce n’est pas tout ! L’un des attraits majeurs de ce roman/carnet d’écriture réside, également, dans le travail préalable de documentations de l’auteure. Il fait partie de ces ouvrage où l’on ressent l’investissement profond de l’auteure à partager, à transmettre à ses lecteurs. En résulte, la découverte très intéressante de multiples anecdotes et légendes des origines du Mont-Saint-Michel et l’histoire extraordinaire de la construction de l’abbaye, siècle après siècle.
Enfin, un roman très riche ! Et surtout la rencontre salvatrice de deux âmes ... Deux âmes qui se retrouvent aussi dans leur amour commun de l’écrit, des « mots » ... au cœur du Mont-Saint-Michel, jadis nommé la Cité des livres.
Un beau voyage, aux multiples facettes .. voyage dans le temps, voyage au cœur des émotions, voyage dans le monde des « Mots » ... qui m’a donné une irrésistible envie d’un voyage en Normandie ...
Afficher en entierSubjuguée par ce début de présentation « Aux belles heures de sa bibliothèque, le Mont-Saint-Michel était connu comme la Cité des livres. C’est là, entre les murs gris de l’abbaye, que trouva refuge, au quinzième siècle, un peintre hanté par le souvenir de celle qu’il aimait. C’est là, entre ciel et mer, que le retrouvera cinq cents ans plus tard une romancière qui cherche toujours le pays des livres. Ils se rencontreront sur les pages d’un calepin oublié sous la pluie. » et par ce roman magnifiquement écrit. Une plume lyrique, parfois onirique, toujours fluide et belle.
Un texte qui oscille entre la fiction et le roman historique, entre le récit et de formidables explications étymologiques, qui nous touche au plus profond de notre être lorsque nous sommes comme l’auteure amoureux du Mont Saint Michel. J’ai adoré ce texte et le recommande sans hésiter ! #AuPérilDeLaMer #NetGalleyFrance
Afficher en entierUne très belle écriture poétique . On se perd dans l’histoire. .
Afficher en entierMalheureusement, je n’ai pas accroché, j’ai refermé le livre avant de l’avoir terminé. Les alternances entre la vie d’Emily Dickinson et le récit du déménagement à Boston de Dominique Fortier ont un peu cassé le rythme, la lecture me devenait plus frustrante qu’autre chose. Peut-être n’est-ce que moi, mais deux récits dans un même livre a fait en sorte que mon intérêt s’est éteint.
avis complet ici uneboissonchaude.wordpress.com/2020/12/06/les-villes-de-papier-dominique-fortier/
Afficher en entierAu péril de la mer est davantage un hommage qu'un roman. Au XVe siècle, suite à la mort de son grand amour, un peintre vient partager le quotidien des moines de l'abbaye du Mont Saint-Michel. A travers sa nouvelle vie et les interventions historiques de l'autrice, le lecteur découvre un lieu exceptionnel en dehors du monde.
S'il n'y a pas véritablement d'histoire et que certaines interventions de Dominique Fortier bien qu'intéressantes (elle y parle beaucoup de sa relation à l'écriture après être devenue mère) m'ont semblé hors de propos, je retiens de cette lecture une plume. Dominique Fortier a des moments de fulgurance qui m'ont donné envie de sortir stylo et carnet. Malgré l'absence d'action ou de suspens elle réussit à nous passionner du début à la fin pour ce petit texte sans prétention.
Afficher en entierJe ne m'étais jamais vraiment intéressée au Mont St-Michel.
Après la lecture de ce livre, j'ai le goût d'en apprendre plus.
Afficher en entierGrâce à ce livre j'ai fait la connaissance d'Emily Dickinson. Femme originale, dans sa façon de vivre et de voir le monde qui l'entoure; tout est source de poésie, même plutôt de mini poèmes écrits dans l'instant et sur le premier papier qui lui tombe sous la main. Femme secrète, puisque Dominique Fortier a fait comme une enquête pour connaître Emily.
Ce qui m'a gênée, c'est le mélange entre Emily et Dominique, pas toujours facile de s'y retrouver, dommage.
Pourquoi, "Les villes de papiers"? Plusieurs expressions reviennent: "êtres de papier", "créatures de papier", "vie de papier", . . . . et en dernière page, comme pour conclure "maison de papier".
Tout est papier chez Emily, puisque tout s'écrit.
Afficher en entierUn petit bijou de papier, caché au fin fond d'un tiroir. Un livre dans lequel on a envie de dessiner, de glisser des fleurs et d'orner de petites empreintes de pattes d'oiseaux, à l'image d'Emily, telle qu'elle est dépeinte ici.
Sa vie est mise en image de celle de l'autrice, plus ancrée dans l'époque contemporaine. Ces passages, il m'a fallu du temps pour le comprendre, étaient essentiels pour saisir la vision de Dominique Fortier : Emily Dickinson a vécu (et vit encore, d'une certaine manière) hors du temps. Ses mots parlent au personnes qui se souviennent du plus important : la vie et les sensations qu'elle nous procurent.
Une lecture qui éveille, qui fait du bien.
Afficher en entierDès les premières lignes, je me suis faite toute petite et suis entrée sur la pointe des pieds dans le monde d’Émily Dickinson. Douceur, délicatesse, sensibilité sont au rendez-vous.
J’ai côtoyé ceux qu’elle a laissés et en qui elle demeure, tellement absente, tellement présente. Émily a laissé une empreinte indélébile sur sa famille et ses amis.
_ Millicent s’allonge sur l’herbe glacée. Elle aussi a l’impression de tomber dans le grand bassin d’étoiles. Sur la pulpe de son doigt, le flocon ne fond pas. Au contraire, il brûle ; c’est une toute petite flamme blanche.
_ Lavinia : Dimanche, au cimetière après s’être recueillie un instant devant la stèle d’Émily, elle prend l’étroit sentier qui mène jusqu’à la tombe de Gilbert, et dépose sur le sol le bonnet, l’écharpe, la paire de mitaines qu’elle a tricotés à son neveu pour le tenir au chaud les nuits de novembre.
_ Susan : Les livres sont des fantômes. Les lettres ne valent guère mieux, qui se construisent à m^eme l’absence de ceux qu’on aime. Même les plus belles, les plus tendres et les plus émouvantes ne cessent de chuchoter : je ne suis pas là.
Chacun vit son deuil à sa façon à l’ombre d’Émily.
J’ai adorée la Plume de Dominique Fortier qui s’immisce dans celle d’Émily. C’est un monde à part doux, feutré. J’y retrouve Émily Dickinson telle que je l’avais imaginé. Il ne me reste plus qu’à lire Les villes de papier.
L’auteure a écrit une bonne partie de ce livre pendant le confinement comme une invitation à ressentir ce qu’était vivre en recluse. Pourquoi une suite ? « Échafauder une suite à la mort, c’est ce que nous faisons tous les jours de notre existence. Ça s’appelle continuer à vivre. »
Un coup de cœur. Un livre envoûtant, magique, un lieu d’éternité avec une flamme en incandescence.
Merci aux éditions Grasset
#Lesombresblanches #NetGalleyFrance
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Dominique Fortier
et autres évènements
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Editeurs
Alto : 10 livres
Grasset : 2 livres
Édition Alto : 2 livres
Editions de La Table Ronde : 1 livre
Les escales éditions : 1 livre
Pocket : 1 livre
Les Escales : 1 livre
Biographie
Nationalité : Canada
Né(e) à : Québec , 1972
Après un doctorat en littérature à l’Université McGill, Dominique Fortier exerce les métiers de réviseure, de traductrice et d’éditrice.
Elle a traduit une quinzaine d’ouvrages littéraires et scientifiques, dans des disciplines aussi diverses que les sciences politiques, la linguistique et la botanique.
Elle vit à Montréal. Du bon usage des étoiles est son premier roman, il est finaliste au Prix des libraires du Québec 2009.
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