Jean-François Chabas

Je suis contente d'avoir persévérais. J'ai bien aimer ce tome 2, bien plus que le tome 1. Déjà j'aime beaucoup plus le personnage de Nara mais aussi c'est beaucoup plus palpitant, on sent que l'histoire est mise en place c'est bon et que maintenant ça va vraiment commencer à vraiment être bien ! Il est sur que je vais continuer cette saga et avec plaisir.

Skullars Newton, 55 ans, est un Jamaïcain originaire du quartier pauvre de Tivoli Garden qui a le pouvoir de lire dans les corps depuis qu'il est enfant. Ce don, absolument fascinant, est parfois un véritable fardeau. C'est un pouvoir à double tranchant qui lui donne parfois l'impression de violer les secrets des gens qu'il rencontre.

Son caractère très posé et sa vision du monde qui l'entoure, sa soif infinie d'apprentissage en font un personnage véritablement apaisant et très inspirant. C'est un individu curieux de tout et à la personnalité profondément intrigante.

Désigné comme l'homme à abattre par son ami d'enfance, notre ami n'a de cesse de fuir dans les endroits les plus reculés.

"Le don de Skullars Newton" est un roman qui traite de la transparence, de l'abattement des masques sociaux, sexuels, organiques, et qui finalement révèle la nature profonde des gens, au sens littéral. C'est un livre qui invite à prendre un peu plus conscience de soi.

En lisant cette histoire, je me suis souvent demandé ce que Skullars pourrait lire en moi s'il en venait à croiser mon chemin. A la réflexion, je ne suis pas certaine de vouloir le savoir...

Je pourrais passer des heures à admirer l'illustration de David Sala qui n'est pas sans penser à Gustav Klimt. Un mélange de découpage, de gravure, d'entrelacements de formes. Mille petits détails en fond de chaque illustration une oeuvre unique. On ne peut détacher ses yeux de la robe dorée de Banshee, petite princesse au sale caractère, ainsi que La Grande Vague de Kanagawa.

Je découvre la plume de l'auteur et je suis séduite. Son écriture est fluide et j'aime la tournure des phrases.

Il y a beaucoup de choses que j'ai aimé dans cette histoire mais il y en a aussi qui ne m'ont pas plus. Voici une liste des choses ''positives'' :

+ le voyage vers hawaï'i, on est littéralement transporté

+ les noms hawaïens avec leur traduction, les mots hawaïen dans l'histoire qui permettent de s'immerger dans l'île

+ le thème de l'écologie, de la protection de la nature et du respect

+ une dénonciation du racisme, une volonté de prouver la richesse de la cohabitation de différentes cultures

+ l'évocation de la méthode hoponopo

+ on sent le ohana, la force des liens qui unissent une famille

+ une mise en avant des troubles psychologiques peu connus, leur manifestation etc..

+ l'idée de pardon, de vie, de courage, d'entraide m'ont touché

+ une belle fin pour deux des personnages...

Mais....

- vers le milieu du livre, le rythme devient plus rapide ( c'est normal jusqu'ici), mais voilà, ça va trop vite, les phrases sont longues et on se perd complètement dans l'histoire. Ça va tellement vite que mon cerveau ne suivait plus rien, j'avais beaucoup de mal à me situer dans les décors, à imager les scènes, c'était très compliqué

- j'aurais souhaité quelques pages introductives sur hawaï, pour mieux comprendre la localisation de certaines villes, parce qu'on s'y perd facilement

- Toutes les phrases en hawaïen ne sont pas traduites, et je ne suis pas bilingue, aucune notion donc je pense qu'il ne fallait pas passer à côté de toutes les traductions

-le monde apocalyptique était lourd, très lourd, cette ''fin du monde'' m'a embrouillée l'esprit, je n'ai pas particulièrement accroché à ce côté terrifiant parce que : certains personnages étaient grièvement blessés mais continuaient à faire des choses impossibles si l'on pense à leurs blessures....

-J'ai trouvé le langage de la jeune protagoniste très limite, j'avais du mal à la cerner pour être honnête, la mort de certains personnages est passée comme une lettre à la poste, aucune émotion n'a été décrite, rien.

- J'ai compris que l'histoire était une sorte de carnet de bord, de récit, mais le mélange entre le passé et le présent était maladroit. On nous balance en pleines scènes d'horreurs '' je suis devenue ethnologue'' > AH

En conclusion, l'histoire prône des messages divers, c'est une lecture qui pousse le lecteur à voir la vie du bon côté car aux vues des catastrophes naturelles et de l'ambiance pesante, on peut s'estimer heureux de ne pas vivre dans un lieu qui peut être ''dangereux''. La philosophie hawaïenne est magnifique, je l'ai beaucoup aimé. Même si je ne me suis pas spécialement attaché aux personnages, j'ai senti que l'auteur voulait dénoncer des choses, et il a réussit. On sort sur une note de ''moralité'' déguisée, cachée derrière cette atmosphère apocalyptique, où l'entraide et la rage de vivre sont primordiales.

- Parution : 2011

- Pages : 187

Une histoire courte et simple mais avec une moral de fin juste et claire.

Je trouve cette sage très intéressante même si je trouve qu'elle perd un peu de son souffle au fil des tomes.

J'ai commencé ce troisième tome il faut l'avouer sans grand enthousiasme, j'avais été un peu déçu de la fin de celui de Nara mais surtout le personnage de Turi ne m'inspirer pas du tout, il m'était totalement antipathique.

Les premiers chapitres on été assez compliqué à lire, j'ai trouvé ce personnages bien moins intéressant avec des pensé tellement niaise comparer à Nara, le changement a été violent. D'autant plus que je n'ai pas forcément à quoi servait les actions des premiers chapitres dans le scénarios globale des aventures.

Et puis à un moment, je ne saurais plus vous dire lequel, tous à changer, je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai craquer sur Turi mais j'ai commencer à l'apprécier mais surtout j'ai commencé à vraiment être prise dans le récit. J'ai trouver les aventures de nos héros beaucoup plus intéressante et qu'elles amener vraiment quelques choses au récits.

En conclusion, mon avis est "mi-figue, mi-raisin" comme on dit. Je ne suis pas subjugué par cette lecture à laquelle j'ai plein de chose à redire mais en même temps la seconde partie du roman ma suffisamment plus pour que j'ai hâte de découvrir la suite surtout après une fin pareil. J'ai encore plein de questions aux quelles j'ai besoin de réponse comme "qu'elle est le rôle de la sorcière dans toutes cette histoire ?", "pareil pour Zi car finalement la saga porte son nom mais on ne l'aperçoit que très rarement", etc. J'ai hâte de découvrir la suite.

Un livre que je n'ai pas particulièrement apprécié. En vrai j'aime plutôt bien la narration, on est vraiment dans la tête du protagoniste, mais je n'ai malheureusement aucun atome crochu avec lui. En outre j'ai eu du mal à voir que voulais nous dire l'histoire.... Enfin, si, tuer les dauphins c'est mal et il faut protéger la natures, certes, mais ça je le sais déjà et ce livre ne m'a rien apporté de plus.

Bon c'est un livre pour enfant, donc il y a une quinzaine d'années j'aurais peut-être plus apprécié. D'un autre côté le protagoniste aurait probablement été beaucoup trop adulte....

Une lecture ratée pour moi, même si ça j'ai lu bien pire.

Un des plus beau livre que j’ai pu lire avec une identité propre à lui. Les illustrations sont toutes plus incroyables les unes que les autres et même si l’histoire en soit n’est pas inoubliable je me souviendrai longtemps du style de l’artiste.

Je ne pourrais pas dire pourquoi mais je me suis prise à aimer passionnément ce livre.

Je le lisais dès que je le pouvais.

Je l’ai lu au collège grâce à ma prof de CDI qui me l’avait conseillé.

Et j’en suis tombée amoureuse, tant de la manière dont c’est écrit que les personnages, l’univers et la leçon a en tirer.

Je ne pourrais que le conseiller, de le lire juste une fois.