André Malraux
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Note moyenne : 6.83/10Nombre d'évaluations : 249
1 Citations 113 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Ce n ´est pas du tout le style de livre que je lis habituellement. J’ai appris des choses sur le « massacre de Shanghaï », et les protagonistes de cette période. J’en retiendrai que les mauvaises conditions de vie du peuple chinois n’ont pas tellement évoluées.
Afficher en entierCe fut une petite déception pour moi, malheureusement je me suis un peu ennuyée et je n'ai pas accroché au couple Connie Mellors. J'ai même été assez stupéfaite que l'on puisse dire autant de bien de cette œuvre qui a révolutionné son époque grâce à des scènes d'amour non censurées, car la passion qu'il peut y avoir entre les deux personnages principaux me semble invraisemblable.
Afficher en entierFace à Clifford Chatterley et à Angel Clare, face à tous ces mâles ratés se dresse le garde-chasse Oliver Mellors, un mâle qui a les qualités et la dignité du "pedigree naturel" par opposition à la dignité vide et "sur mesure" des hommes de la haute société, prostitués à l'argent, au progrès et à la volonté de puissance. Il est en quelque sorte la réponse de Lawrence au désespoir de Hardy sur la masculinité. C'est lui qui va faire découvrir à Lady Chatterley, "Connie" dans le livre, la sexualité en tant que spiritualité et résurrection du corps, car Lawrence ne se fait nullement l'avocat de n'importe quelle coucherie, mais seulement d'un sexe racheté par la générosité et la chaleur du coeur et du phallus masculins, seuls capables de donner sens à la vie de la femme et de la rendre féconde physiquement et spirituellement. Rien n'est moins pornographique, même si Lawrence affectionne les mots les plus crus pour parler de l'acte et de l'anatomie, voyant dans cette libération du vocabulaire une manière de revenir à la sexualité primordiale.
L'Amant de Lady Chatterley est donc ce que l'on pourrait appeler un roman à thèse qui s'attaque aux mythes de la modernité, du féminisme au libéralisme en passant par les bienfaits de l'industrialisation, mais ses personnages n'en restent pas moins vivants et convaincants, même si vers la fin du livre l'exposition des idées prend le pas sur le caractère romanesque. Entendre Oliver Mellors parler du Bouddha et de l'importance de l'attouchement en tant que voie vers la conscience éveillée, cela paraît trop intellectuel, trop explicite, trop engagé philosophiquement pour le sens et le ton du livre. Néanmoins, cette oeuvre finale de Lawrence reste un incontournable, à la fois lyrique, prophétique, vitriolique. Il plaira certainement à tous ceux qui sont réactionnaires dans l'âme.
Afficher en entierUn livre assez difficile à suivre ou à comprendre, cependant Malraux réussit à nous plonger dans une ambiance révolutionnaire chinoise.
On imagine les rues de la ville, les réunions officielles, les protagonistes...
Afficher en entierApre et bien difficile lecture que cet épais roman qui nous plonge dans la Chine de 1927 où communistes et nationalistes fomentent un coup d’Etat avant que ces derniers ne trahissent ses alliés. On y suit le parcours d’un groupe de militants communistes, aux motivations diverses (idéalisme, mysticisme, vénalité, désespoir…), mais qui, dans l’action révolutionnaire, trouvent une raison de s’arracher à l’absurde de la condition humaine, en combattant tout ce qui est susceptible de menacer sa dignité. Et déjà, perce le risque du basculement dans la violence au nom de cet arrachement, théorisé plus tard dans l’Homme révolté de Camus. Ce n’est pas un simple roman politique mais une œuvre métaphysique qui décrit bien cette zone instable entre le désenchantement et le désespoir qui pousse à s’engager dans (le sens) de l’Histoire.
Afficher en entierJ'ai eu du mal à cerner les personnages, il m'a semblé qu'ils disaient "blanc" puis "noir". Sans parler des longs dialogues quelque peu philosophiques, bien inutiles. Et puis surtout même si le contexte de l'époque a été tout autre, les insinuations malveillantes envers la communauté juives qui se veulent anecdotiques étaient énervantes.
Afficher en entierJe suis un peu déçue et frustrée par cette lecture, que j'avais imaginé comme une belle romance teintée d'érotisme... Au final, je n'ai pas du tout apprécié, j'avais l'impression que les protagonistes n'avaient l'un pour l'autre qu'un désir purement sexuel, quoique presque subi à certains moments... Je n'ai lu aucun passage révélant une réelle passion amoureuse en termes de sentiments et aucun personnage ne m'a plu (avis très personnel !). De plus, le fond social du roman n'apporte pas grand chose à la trame, ce que j'ai déploré, car je pense qu'il y avait matière à créer une histoire d'amour bien plus complexe.
En revanche, j'ai beaucoup accroché l'écriture, même si la crudité de certains passages m'a surprise, ce n'était pas particulièrement dérangeant. L'auteur sait bien décrire les scènes érotiques de manière poétique, avec de belles métaphores.
Je ne sais pas trop quoi en penser, je n'ai pas aimé mais je n'ai pas détesté :(
Afficher en entierCe livre est pour moi un puzzle. Je me suis ennuyé pendant les 150 premières pages et ensuite, j'ai compris.
Le style m'a gêné pour entrer dans le récit. Pour moi, AM aurait pu écrire LE roman, mais à cause de ses choix, il a juste écrit un bon roman. Je ne rentrerai pas dans les détails techniques de son écriture, je préfère oublier ce qui m'a profondément agacé et ne retenir que les dernières pages qui sont presque toutes sublimes.
Pour moi, écrire une histoire ce n'est pas jouer avec les mots et les structures, j'attends avant tout la clarté et la fluidité, et pendant longtemps je n'ai vu ni l'une ni l'autre. Je le regrette, même si je crois comprendre l'intention. Voilà, je le mets en or, bien qu'à un certain moment ce récit ait frôler le "je n'ai pas aimé". La fin rachète tout et le style devient tout à coup différent. En ce qui concerne les réflexions philosophiques sur la condition humaine, sont-elles si puissantes ? Je n'en suis pas sûr, mais elles sont certainement brutes, violentes, sans filtre. À lire absolument, mais attendez-vous à souffrir durant les trois-quarts du récit.
Afficher en entierÀ cette époque,une révélation..
Afficher en entierJe n'ai pas trop aimé le livre, j'ai même dû me forcer pour le finir ! Il y a des passage qui pour moi ne servent pas à grand chose, ils n'apportent rien à l'histoire, les personnages sont presque tous ennuyants, mais c'est peut-être seulement le point de vue du personnage principal qui donne cet aspect à l'histoire, mieux vaut encore regarder le film sortit récemment !
Afficher en entierOn parle de André Malraux ici :
2011-11-26T01:06:29+01:00
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Dédicaces de André Malraux
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Editeurs
Gallimard : 21 livres
LGF - Le Livre de Poche : 5 livres
Grasset : 2 livres
- : 2 livres
Penguin Books Ltd : 2 livres
France Loisirs : 1 livre
Editora y Distribuidora Hispano Americana : 1 livre
Nouveau Monde : 1 livre
Biographie
Ecrivain et homme politique français
[Littérature française]
Né à Paris le 03 novembre 1901
Décédé à Verrières-le-Buisson le 23 novembre 1976
André Malraux arrête ses études à 17 ans mais sa culture littéraire lui permet rapidement de travailler comme libraire. Il publie peu de temps après ses premiers articles et côtoie le milieu artistique et littéraire parisien. En 1923, il part pour le Cambodge à la suite de problèmes financiers, dans l'idée de rapporter des statues khmères. L'affaire tourne mal et Malraux, accusé, passera quelques temps en prison. Libéré, il repart pour Saïgon et s'engage contre la colonisation en créant le journal L' Indochine, bientôt interdit par les autorités françaises. Après plusieurs voyages en Orient, André Malraux s'engage contre le fascisme dès 1933 et commande, en 1936, une escadrille lors de la guerre d'Espagne. Simple soldat, il est fait prisonnier en 1940 mais s'évade rapidement. Il s'installe alors dans le sud de la France et ne s'engage dans la Résistance qu'en 1944, sous le pseudonyme de 'colonel Berger'. Il fait une rencontre décisive en 1945, celle du général de Gaulle. De 1946 à 1958, il publie entre autres 'Les Voix du silence', 'Le Musée imaginaire' et 'La Métamorphose des dieux'. En 1959, il devient ministre d'État chargé des affaires culturelles, poste qu'il occupera jusqu'en 1969. On lui doit notamment la création des Maisons de la Culture. Au terme de sa carrière, Malraux a rédigé de magnifiques romans sur l'engagement et ses paradoxes : 'La Voie royale', 'L' Espoir'. Ses cendres sont conservées au Panthéon depuis 1996.
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