Marie-Hélène Lafon
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Note moyenne : 6.81/10Nombre d'évaluations : 121
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Les derniers commentaires sur ses livres
Treize petites histoires, souvenirs d'enfance et de vacances...facile à lire...
Afficher en entierAprès Flaubert, Marie-Hélène Lafon donne vie au peintre Cezanne en décrivant son admiration et en donnant vie à son entourage à partir de portraits. La personnalité du peintre est ainsi mise en perspective par son unique passion, celle consacrée à sa recherche picturale.
Les flâneries de Marie-Hélène Lafon lui suggèrent le projet de décrire son admiration pour le peintre solitaire. Des musées de l’île de France aux chemins abrupts du Pays d’Aix en passant par Auvers sur Oise, naissent son envie de parler de son œuvre, si incomprise de son vivant et si adulée depuis. Mais, surtout, d’essayer d’approcher par les mots, son processus de création.
Le Docteur Gachet, dont je ne savais pas sa proximité avec le peintre, ouvre la galerie de portraits. Camille Pissarro le suit, dont Paul Cezanne se revendique le fils. Le portrait du père, Louis-Auguste au dernier instant de sa vie, est émouvant. Il est complété de celui d’Anne-Elisabeth, qui n’a jamais arrêté de soutenir son fils, malgré son statut de bourgeoise. Et, par conséquent, la personnalité du peintre s’étoffe d’humanité.
Car du peintre hirsute, légèrement “habité”, que Zola nous a laissé, réapparaît un homme sûr de son talent et sachant que la vie n’est jamais infinie, seule l’urgence du travail dictant ses journées.
Même Hortense Fiquet, nouvelle Madame Cezanne, après le décès de celle en titre, ne peut rien lui reprocher à cet homme qui aurait pu oublier de l’épouser. Paul, son fils, s’occupe des ventes et à ce moment-là, il commence à ressentir un léger frémissement du côté des rentrées d’argent.
Les cinq chapitres thématiques comportent les impressions et ressentis de l’écrivaine et la description d’un portrait. Le ton et le style sont toujours uniques et la justesse des mots imprime leurs marques indélébiles.
Avec Marie-Hélène Lafon, nous “saisonnons” sous sa plume avec tellement de plaisir que ce Cezanne deviendra, assurément, un incontournable !
Chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2023/11/26/marie-helene-lafon-cezanne/
Afficher en entierUne histoire simple. Un couple avec un homme violent, trois enfants en milieu rural durant les années 60. Des mots précis, en fait assez peu de mots pour exprimer la violence de cette histoire. La peur, le conformisme et la "tradition" de la terre. Marie-Hélène Lafon frappe malgré le caractère presque neutre de ses mots. On sort ébréché de ses romans, un peu sidéré face à ces situations. La littérature fait mal parfois.
Afficher en entierUne femme abusée et malheureuse en ménage dans la France rurale des années 60. Triste et dérangeant, une très bonne écriture qui ne manque pas de réalisme dans ses descriptions.
Afficher en entierUne très belle lecture, j'ai beaucoup aimé le sujet abordé et les personnages, je recommande.
Afficher en entierVoici une histoire de violence conjugale écrit par les deux parties. L’auteur excelle dans la description de l’univers de la femme. On a presque peut des coups qui pourraient survenir. Livre court mais très descriptif.
Afficher en entierMarie-Hélène Lafon, l'auteure de la Nostalgie, du Passé revisité mais pas forcément pleurnichard. Elle témoigne d'un temps révolu et de la difficulté à faire le passage entre ce qui fut et ce qui est. Il n'y a pas dans son propos de "c'était mieux avant" ; juste une constation des différences entre les générations. L'écriture est fine, incisive car il y a bien peu mots inutiles. Heureusement car ses romans déroulent souvent les années. C'est doux comme de beaux souvenirs.
Afficher en entierComme chaque année avec un peu de retard j'ai découvert ce recueil de nouvelles avec plaisir. Comme chaque année il y a des nouvelles que j'apprécie, d'autres moins. J'adore retrouver les personnages d'Agnès Martin-Lugand et de découvrir des nouveaux auteurs.
Afficher en entierCe roman a reçu le prix Renaudot, prix distinguant un roman n'ayant pas été récompensé par le prix Goncourt. Ils auraient pu s'abstenir car cette lecture n'apporte rien, si ce n'est de l'ennui. En effet, le sujet aurait pu être intéressant mais l'auteure ne fait qu'évoquer des extraits de vie commune sans fil conducteur, à la manière d'une liste. Pour moi, il n'y a ni début ni fin. De plus, je n'ai pas été sensible à la plume de l'auteure qui s'amuse à écrire des suites d'énumérations, et cela sans virgule...
Afficher en entierLivre lu dans le cadre d'un club de lecture sinon j'avoue que je ne l'aurais pas choisi de moi même pour sa quatrième de couverture. Ensuite, la lecture même du roman, n'en parlons pas ou plutôt si parlons-en.
Une longueur de phrase qui m'obligeait, certaines fois, à revenir sur mes pas pour en comprendre le sens. Des virgules en veux tu en voilà. Des énumérations sans fin et certaines fois sans virgule pour en accélérer le rythme. Une chronologie qui nous embrouille. Une fin ? Une quoi ? L'auteure aurait pu continuer sur ce tempo bien longtemps pour rien au final !
Une lecture fade, insipide, une perte de temps.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Marie-Hélène Lafon
et autres évènements
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Editeurs
Buchet-Chastel : 15 livres
Gallimard : 5 livres
Seuil : 2 livres
Libra Diffusio : 1 livre
Bleu autour : 1 livre
Guérin : 1 livre
Arthaud : 1 livre
Editions de la Loupe : 1 livre
Biographie
Marie-Hélène Lafon est née dans le Cantal en 1962 dans une famille de paysans. Depuis l’âge de 34 ans où elle publie son premier livre, elle ne cesse d’explorer ces lieux des origines et ceux qui y vivent dans un monde en voie de disparition. Depuis 1980, elle vit à Paris où elle est venue pour faire ses études de lettres. Elle est agrégée de grammaire et docteur ès lettres. Elle écrit depuis 1996 et publie depuis 2001 romans et nouvelles, publiés essentiellement chez Buchet-Chastel. Elle enseigne les lettres classiques dans un collège parisien tout en construisant pas à pas une œuvre qui trouve de plus en plus son public.
Bibliographie sélective :
Chez Buchet-Chastel : Le soir du chien, 2001 (en poche Points Seuil 2003, Prix Renaudot des lycéens 2001) ; Liturgie, nouvelles, 2002 (Prix Renaissance de la Nouvelle 2003) ; Mo, 2005 ; Les derniers Indiens, 2008 ; L’annonce, 2009 (Prix Page des libraires 2009, Prix Paroles d’encre 2009) ; Les Pays, 2012 (Prix du Style 2012, Globe de cristal, Prix Arverne 2013) ; Joseph, 2014 (Prix Marguerite Audoux 2009) ; Nos vies, 2017.
Gordana, nouvelle, Ed. du Chemin de fer, 2012 ; Traversée, éd. Créaphis Facim, 2013 ; Chantiers, Ed. des Busclats, 2015.