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Nina Bouraoui

Auteur

187 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Mademoizaile 2010-11-18T21:58:31+01:00

Biographie

Nina Bouraoui, écrivain, est née à Rennes en 1967, d'un père algérien originaire de Jijel et d'une mère bretonne.

Les quatorze premières années de sa vie, elle les passe à Alger. Puis elle vit à Paris, Zurich et Abou Dabi avant de revenir à Paris.

Dans ses romans, elle écrit sur l'amour, l'identité et ses troubles ainsi que sur son enfance algérienne dont elle conserve la nostalgie. À la différence de ses autres romans (même du Bal des murènes dans lequel il s'agit d'un narrateur masculin), Avant les hommes n'est pas revendiqué par l'écrivain comme étant autofictionnel. Dès son premier roman en 1991 s’affirme l'influence de Marguerite Duras dans son œuvre. La vie et les œuvres de Hervé Guibert, Annie Ernaux, Violette Leduc et David Lynch, parmi d'autres, se retrouvent aussi dans les romans (et les chansons) de Bouraoui, surtout dans Mes mauvaises pensées. Le déracinement, le désir et l'écriture sont les thèmes majeurs de son travail.

Un de ses poèmes a été repris par le groupe Les Valentins et mis en musique dans la chanson La Nuit de plein soleil.

Elle est Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres et ses livres sont traduits dans une quinzaine de langues.

Source : Wikipédia (novembre 2010)

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Quelques chiffres

Note moyenne : 6.65/10
Nombre d'évaluations : 82

0 Citations 53 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Nina Bouraoui

Sortie France/Français : 2024-01-03

Les derniers commentaires sur ses livres

Tous les hommes désirent naturellement savoir

"Tous les hommes désirent naturellement savoir " c'est une phrase d'Aristote qui sert de titre et de citation au livre. C'est le plaisir causé par les sensations qui même si elles ne nous sont pas toujours utiles, nous plaisent, surtout les sensations visuelles.

Par ce livre,l'auteure nous donne à voir : son enfance ballottée entre les deux rives de la Méditerranée : l'Algérie et la Bretagne,sa différence avec les autres mais aussi les autres filles,ce que les garçons peuvent mais pas les filles,la naissance de la violence et du désir et la difficile acceptation,pour elle,d'être attirée par les femmes.

Il y a aussi le jugement des autres lié aux traditions et son histoire,peu singulière : sa famille est arrivée en Algérie quand la communauté française la quittait mais elle aussi la quittait quand il est devenu dangereux d'y vivre, menacée par les "terroristes".

Ce livre n'est pas linéaire mais découpé en petits chapitres où l'auteure dit " se souvenir", "être",nous fait "savoir" et nous emmène dans "devenir".A part le devenir qui suit son inexorable chemin vers son affirmation de son homosexualité,le reste est un patchwork d'éléments qui pourraient l'expliquer mais surtout une justification de la nécessité d'écrire pour s'affranchir du traumatisme qu'a représenté pour elle son départ d'Algérie mais aussi pour décrire cette Algérie de contrastes violents et doux en même temps,pour disserter sur son enfance et sa relation pas toujours simple avec sa famille et ses proches,pour nous faire part de ce que " Tous les hommes désirent naturellement savoir" dans un style en suspension où la force des mots réside à écrire de la manière concise mais juste,son ressenti.

Ça se lit lentement presque à haute voix pour bien entendre le message de Nina BOURAOUI avec comme fond,la Méditerranée,le désert,Alger,les algériens,les hommes,les expatriés mais aussi Paris,les femmes,les immigrés.

J'ai adoré et je vais lire d'autres livres de cette auteure atypique.

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Commentaire ajouté par Kiki1744 2022-07-14T17:10:56+02:00
Mes mauvaises pensées

Il faudra que je relise ce livre : je me suis arrêté à la moitié.....Il sent la souffrance d'une femme coincée entre deux cultures, homosexuelle, l'auteure donc qui expulse ce qu'elle a à dire en l'écrivant ....C'est beau mais je m'y perds surtout que le premier mot du livre est le début et que le dernier c'est la fin d'un souffle débité à folle allure à une psy....

je vais me concentrer sur la lecture d'autres livres de cette auteure dont le style me plait.

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Commentaire ajouté par Kiki1744 2022-10-08T12:18:52+02:00
Satisfaction

"Satisfaction" ; plutôt "Non satisfaction" ?

Nina BOURAOUI nous livre l'histoire et le ressenti de Madame Akli à travers sept carnets écrits par elle en sept chapitres , de 1977 à 1978.

En 1962, Madame Akli, traverse la Méditerranée dans l'autre sens que ces français contraints de quitter l'Algérie.Elle est mariée à Brahim, un algérien mais elle est française...Elle va perdre sa dynamique, ses désirs, sa jeunesse, son identité. En Algérie, elle ne sent plus elle-même car elle est française et femme.Elle assiste au passage d'une colonisation de l’Algérie par la France à celle des femmes par les hommes.

C'est ce malaise, cette tourmente dont Nina BOURAOUI nous fait part; c'est dans cette folie mélancolique de Mme Akli, qu'elle nous emmène.Seuls le vin la lui fait oublier .Seuls les paysages, détonants, exotiques et vrais de l'Algérie semblent lui donner "Satisfaction."

Madame Akli est satisfaite en apparence de cette vie, sans sens, sans désirs, fade et lisse .Elle voudrait s'en convaincre. Elle restera la femme de Brahim : le premier et le dernier, soumise et acceptant son rôle et sa place de femme. C'est la fonction de mère qui lui donnerait "Satisfaction". Mais, la relation de son fils grandissant, aux portes de l'adolescence, avec Bruce, une fille masculinisée la perturbe et la rend jalousement folle.C'est pour tout cela que Madame Akli écrit ses états d'âme qui traduisent dans ses carnets son "Insatisfaction"

Nina BARAOUI nous livre une histoire de déracinée, dans une Algérie qui se prépare à une nouvelle colonisation : celle des intégristes. C'est son histoire qui faute de lui donner une double culture, la prive de son identité jusqu'à son identité sexuelle.L'écriture est poétique, ciselée, envoutante, précise, torturée mais belle.Il faut lire ce livre lentement, tellement chaque mot a sa place dans ce magma bouillonnant de la "non satisfaction" de Mme Akli

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Commentaire ajouté par Kiki1744 2022-10-12T13:50:18+02:00
La Voyeuse interdite

"La voyeuse interdite"c'est la vie de cette femme,la narratrice,qui est devenue femme.

La narratrice ne peut plus sortir.Sa seule façon de " sortir" c'est de regarder à travers une fenêtre la vie de la rue. Elle voit, décrit ce qu'elle voit et imagine aussi donnant vie à l'immobilité de la rue,de ses gens.

Ce passage lui interdit l'amour de son père qui la rejette car, désormais,elle attire le désir des hommes.Elle ne peut encore moins s'épancher sur ses propres désirs,trouver des réponses sur ce qui désormais la troublent.

Sa mère qu'elle voit de dos souvent car celle-ci est occupée aux tâches ménagères s'excuse de l'avoir faite fille.Elle aurait tant aimé avoir des garçons.C'est d'ailleurs ce que lui reproche le père qui tient tout son petit monde sous l' autorité qui lui est consacrée par la tradition,ramenant la femme à sa soumission.

Une éclaircie dans la vie de la narratrice : son mariage arrangé par son père qui donnera l'occasion à ces femmes de faire la fête, à la narratrice de quitter le domicile familial pour le domicile conjugal et à la mère de prouver à tous la virginité de sa fille.

"La voyeuse interdite"c'est la peinture au vitriol de la vie des femmes musulmanes dans un pays musulman,dans un style ciselé, poétique : chaque mot a sa place,son sens pour décrire cette situation de l'absurde,écrite par l'autrice qui n'a que 24 ans et qui a dû fuir avec sa famille l'Algérie, dirigée par les intégristes religieux.

C'est beau,juste,réel et effrayant.

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Commentaire ajouté par Kiki1744 2022-10-26T16:31:02+02:00
Otages

« Otages » c’est le portait de Sylvie, femme d’une cinquantaine d’années que nous livre Nina BOURAOUI : femme courageuse, puissante mais que le quotidien empêche de vivre libre .Elle n’a le temps de rien. Elle gère tout : son mari, ses enfants, la maison et à l’extérieur son travail. C'est quand son « devoir » est accompli qu'elle s'octroie, parfois, un moment à elle : ne rien faire et s'abandonner à regarder la nature.

Un matin, son mari lui dit qu’il la quitte et elle n’éprouve ni joie, ni tristesse. Car elle est comme ça Sylvie « Otage » de cette société avec ses conventions, ses usages, ses normes, ses principes. Une femme ne s’épanche pas sur ce qu’elle ressent, sur sa vie qui file à coups d’habitudes vers une monotonie qui fait que les couples restent ensemble sans vraiment ne plus rien partager à part ce qu’ils ont construit de leur vie : les enfants, la maison achetée à crédit et quelques vacances pas assez longues et extraordinaires pour que la famille se les rappelle.

Le départ de son mari déclenche en Sylvie une réflexion lucide sur sa vie, ce qu’elle est devenue, sur son travail dans lequel son patron lui demande de plus en plus de sordidités au point qu’elle commence à penser, réfléchir et que la colère monte pour se muer en violence : inverser le rapport dominée-dominant avec son patron et faire en sorte que la peur l’habite comme elle l’a habitée toute sa vie avec sa condition précaire d’ouvrière et de femme.

Car, dans son travail aussi, elle est « Otages » : elle contrôle les machines de son usine. Dans son travail aussi, elle est « Otages » car son patron lui demande insidieusement de contrôler en plus des machines, ses collègues femmes, de les épier et de les classer par critères pour qu’il puisse justifier plus tard leur licenciement dans un plan qui ne dit pas son nom. Flattée, grisée, Sylvie accepte car elle n’a jamais dit non. Mais le départ de son mari provoque d’après elle une indifférence qui l’enjoint de tenir mais Sylvie « Otages » de ce système économique et de cette société craque.

C’est en faisant de Sylvie la narratrice que Nina BOURAOUI dresse le portrait des femmes. De sa cellule, incarcérée en attendant d’être jugée pour avoir menacé de mort son patron avec un couteau et de l’avoir tenu en respect une partie de la nuit, donc d’en avoir fait son « Otages », Sylvie écrit son histoire.Elle qui n’a jamais pensé revisite sa vie, son travail, son enfance et dénonce de toutes ses forces sa condition d’ »Otages » et à travers elle celles des femmes. Elle ose même écrire une lettre d'amour à son mari qu'elle suppose être avec une fille plus jeune que lui, car c'est pour ça que les hommes quittent les femmes.

Les femmes, elles, elles sont « Otages » de leur condition de femme, née pour souffrir, née pour traîner leurs peurs à chaque recoin de leur vie. Elles sont « Otages » dans ce rapport dominée-dominant dans lequel elles sont perdantes : elles sont les objets fantasques des hommes et pas l’inverse. Par exemple, victimes d’un viol elles le taisent, envahies par la honte qu’on leur a inculqué d’avoir. Pas aux hommes.Les femmes sont « Otages » d'un travail peu reconnu, encore moins que celui des hommes où faire son boulot n'est pas encore assez. Femmes, elles sont « Otages » des caprices de leur patron qui leur demande plus que leur travail et les rendent « Otages » de licenciements à venir.Les femmes sont « Otages » de l'amour, du désir qui s'en va, qui s'émiette et ne reviendra plus. Car une femme qui revendique son droit au plaisir même si elle n’aime plus est traitée de salope mais pas l’homme. Les femmes sont « Otages » de leur solitude quand le mari décide de partir. C’est plus difficile et plus condamné quand une femme quitte son mari, son foyer car elle est jugée d’avoir abandonné avec son mari, son foyer dont ses enfants .Un homme quitte sa femme et on lui trouve toujours de bonnes raisons. On prend soin d’un homme qui se retrouve seul mais pas d'une femme.

Encore un beau roman de Nina BARAOUI incroyablement bien écrit, bien pesé, poétique sous la plume de Sylvie; un roman habité qui crie , hurle, dénonce et revendique une seule victoire, celle d'être libre et d'exister sans se soumettre, d’abord pour les femmes mais plus généralement pour nous tous.

Un livre qui nous invite tous à une introspection de notre société qui nous conditionne par les préjugés qu'elle véhicule au nom de la morale, de l'argent, des traditions.

Un livre qui nous invite tous à penser donc à nous révolter.

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Commentaire ajouté par Kiki1744 2022-11-18T15:21:11+01:00
Beaux rivages

"Quand il m'annonça qu'il avait rencontré une autre femme, je passai de la tristesse à la peur comme on alterne deux nages, l'une sur le dos, l'autre sur le ventre, pour rejoindre la rive sans me noyer."

Le problème est posé avant que ne débute le livre. A. la narratrice passe par tous les états quand elle apprend que Adrian la quitte pour une femme de son âge après huit ans de relations sans nuages. Ce couple qu'elle formait avec Adrian était atypique parce qu'Adrian vit à Zurich et A. à Paris : ils ne se voient qu'aux week-ends ou aux vacances mais ça leur va bien. A. ressent de la lassitude, de la colère, de la tristesse, de l'incompréhension. Elle a envie de se venger auprès de cette nouvelle femme qui lui envoie des banderilles via son blog. A. veut reconquérir Adrian et essaie de voir les prémices de cette rupture qu'elle n'a pas vu venir.

Par des aller-retour entre le présent et le passé, on assiste à la souffrance de A. que rien ne pourra apaiser sinon elle. Elle n'est plus aimée et n'aime plus et ne s'aime plus : Adrian lui a menti et c'est cela le plus dur à encaisser.

C'est par une lente reconstruction qu'A. s'en sort mais sans pouvoir oublier l'amour d'Adrian qui lui rappelle d'autres ruptures et des abandons vécus dans son enfance.

A. comme Amour ? En tout cas, dans une langue belle, chargée d'émotions et de mots justes et forts, Nina BARAOUI autopsie l'amour, les relations amoureuses et forcement les ruptures et dédie son livre à toutes(tous) les quittées(és).

D'un coté ou de l'autre des rivages du fleuve amour, les rivages sont "les beaux rivages" à condition de ne pas rester au milieu pour éviter de se noyer. Un bel espoir, après un amour, un autre amour....donc de" beaux rivages".

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Appelez-moi par mon prénom

Une utilisation poétique des mots pour retranscrire brillamment la naissance du sentiment amoureux et le tumulte qui l’accompagne.

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Commentaire ajouté par Larme_Fatale 2023-03-12T07:25:29+01:00
Otages

Otages, texte intense et brut. L’auteur y donne la parole à une femme travailleuse acharnée, et mère aimante. Ligotée, celle-ci n’aspire plus qu’à retrouver liberté et désir. Celui qui fait se sentir exister. Très beau roman, hommage «aux otages économiques et amoureux »que nous sommes  . Il n’a pas fini de résonner dans nos vies actuelles de désorientés.

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Commentaire ajouté par hlodowiig 2023-10-04T20:17:24+02:00
Poing mort

Un livre dont le récit perturbant d'un être dérangeant fasciné par les milieux et choses où baigne la mort a de quoi répugner certains nombres de lecteur, moi la première. Entre folie et obsession, la ligne est infiniment vague.

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Commentaire ajouté par BibHLM 2024-02-27T12:01:18+01:00
Otages

Une critique vive et incisive du patriarcat et du capitalisme.

L’écriture est cisaillante : c’est bref comme un éclair, et brutal comme une porte claquée au nez.

J’ai adoré la première partie, empreinte de tension.

J’ai trouvé la deuxième partie, axée sur l’introspection de l’héroïne, moins captivante, bien que je saisisse l’intérêt et l’importance de ce que l’héroïne nous livre.

Quant à la dernière partie, je n’ai pas adhéré. Le cheminement du personnage n’est pas à la hauteur de la critique sociétale initiale, surtout parce qu’elle n’est jamais verbalisée.

Malgré cela, je reconnais la prouesse d’écriture et je comprends le processus d’écriture à l’œuvre.

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On parle de Nina Bouraoui ici :

[Challenge] Les 400 points (2018)
2018-05-25T10:13:28+02:00
BATTLE IMAGÉE
2018-02-02T15:59:52+01:00

Dédicaces de Nina Bouraoui
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Editeurs

LGF - Le Livre de Poche : 8 livres

Stock : 6 livres

Gallimard : 5 livres

JC Lattès : 5 livres

J'ai lu : 4 livres

Fayard : 2 livres

Folio : 1 livre

Flammarion : 1 livre

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