Batouala
Auteur
- René Maran (Écrivain)
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Classement en biblio - 52 lecteurs
extrait
Les pintades, attroupées sur les branches basses de certains arbres, cacabent grassement leurs chants de bienvenue. Les tourterelles rasent le sol de leur vol, puis pointent vers le ciel qui semble les aspirer. Les coqs, dressés sur leurs ergots, sonnent le ralliement de la lumière. Et les poules s’enfuient, tête sous l’aile, dès qu’elles voient, à travers les brouillards que le soleil dilue, le vol des charognards tournoyer à faible altitude, dans l’air bleuissant.
L’air frais vient, fuit, revient, caresse. Et produisent les arbres un musical frisselis de mille feuilles mouillées. Et frémissent les cimes des hauts fromagers. Et, entre-choquant leurs longues tiges flexibles, les bambous longuement gémissent.
Afficher en entierCommentaires récents
Un livre dont j'attendais beaucoup de chose.
J'ai été surprise, plutôt dans le mauvais sens.
J'ai malgré tous apprécié certains personnages, les contes narré dans le roman, la description de la nature.
Une des choses qui m'a le plus déplu est la manière dont est narré l'histoire, j'ai eu beaucoup de mal avec la plume de l'auteur et est du passer certains passage car je n'arrivais plus à suivre ses descriptions, je n'avais plus envie de lire.
Ce livre reste un bon roman, qui outre l'histoire de ce chef de village, peut être l'histoire aussi de plusieurs autres chef de village, dépeint aussi les remarques des habitants, leurs questionnement, leurs colère, leurs résignation et tant autres choses qui à été pour moi intéressant à lire.
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Premier roman de René Maran qui obtint le prix Goncourt en 1921. Ecrit dans un style naturaliste, l'auteur y expose la vie quotidienne et les moeurs d'une tribu dirigée par un bon chef : Batouala entouré de ses nombreuses femmes.
On suit le quotidien de ce village rythmé par les saisons, la vie familiale, les jalousies, la concupiscence, les rituels tribaux (j'avoue avoir redouté la lecture de la principale fête et avec raison). Je m'attendais à des remarques beaucoup plus virulentes sur les colons, ils sont surtout décrits comme des voisins gênants et râleurs.
C'est un joli conte et la plume de René Maran est très agréable.
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J'ai lu ce livre avec l'impression d'entendre un conteur, avec les bruits des tam-tams, des grenouilles, du feu... C'est très rythmé.
Sous couvert d'une banale histoire de coeur, l'auteur dresse un portrait acéré, réaliste et peu flatteur du colon français en Afrique Noire.
Par cette trame, il diffuse le ressenti des africains face à cette nouvelle vie imposée.
J'ai proposé de nombreux extraits afin de montrer le ton du livre, à la fois résigné et plein d'espoir.
J'ai cependant trouvé ce livre un peu fatigant à lire (bien que très court), à cause de tous ces termes africains, même si c'est aussi ce qui crée cette atmosphère si "réelle".
Afficher en entierPrix littéraire
Date de sortie
Batouala
- France : 2002-08-30 - Poche (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
Le grand chef Batouala ne peut plus dormir comme avant dans la quiétude de la haute brousse. De nombreux soucis l'empêchent de rejoindre "le doux feu intérieur du sommeil" : ses fonctions rituelles, la proximité des chasses, l'éloignement manifeste de sa femme... Et surtout, cette sourde rumeur qui répète que l'homme blanc accable le noir et le traite moins bien que son chien. Batouala, pourra-t-il encore vivre heureux au bord du grand fleuve Nioubangui ?
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