C'est un livre prenant qui raconte la montée en puissance du SIDA à Chicago dans les années 80. On y suit avec une empathie croissante les relations de Yale, tant auprès de ses amis touchés un à un par la maladie, qu'auprès de Nora, vieille femme qui recèle plus de secret sur son passé et celui d'artistes peintres comme Modigliani ou Ranko Novak, que l'on pouvait le soupçonner.

Mais c'est également l'histoire de Fiona qui part à la recherche de sa fille Claire. Si l'on pensait que Yale était le personnage principal, on découvre progressivement que c'est sur les épaules de la jeune Fiona que s'est déroulé l'entièreté de leur histoire. C'est à travers une version plus récente d'elle même présente en France pendant les attentats de novembre 2015, que l'on remonte dans ses souvenirs les plus enfouis. C'est à travers elle que l'on retrouve l'atmosphère que cette maladie a contribué à créer, et contre laquelle elle s'est battue sans relâche.

Ce livre est vraiment à lire.

Un ouvrage très intéressant qui traite de l'adaptabilité forcée des animaux, à nos villes envahissant leurs territoires. Les exemples sont narrativisés mais ne perdent en rien leur valeur pédagogique. Force est de constater que l'humain ne simplifie pas la survie des bêtes ; bien que le traité soit tourné du côté de l'architecture urbaine, en changement pour s'adapter par mimétisme aux animaux qu'elle côtoie.
Un regret pourtant, que certains termes et idées ne soient pas plus approfondis. Certaines explications restent de surface, et auraient pu être détaillées.

Les dernières pages sont une vraie pépite, un dénouement plus qu'insoupçonné ! Encore une fois, la tribu Malaussène brille par sa variété et son sens de la famille, quelque peu... particulier, et pourtant fascinant.
Entre la voyance de Thérèse et les épilepsies visionnaires de Julius, rien ne se passe comme prévu.

Un livre déniché en CM1 dans la bibliothèque de mon école primaire, et redécouvert par hasard 7 ans plus tard, dans une liste de lecture d'une professeure de français. Ainsi, 9 ans après je l'ai relu avec attention, ravie de savoir qu'il me plaisait toujours autant.
L'histoire, croisant les chemins de Bayang et Tambong, dit Pied-de-Canard - deux jeunes Ibans à la poursuite du rêve de Bayang - avec celui d'Harry - jeune Anglais en expédition dans la forêt dense de Bornéo - est une belle preuve que l'amitié entre deux peuple si différents est possible.

Une fin grandiose pour des personnages légendaires. Alors que bien souvent les chutes arrivent brutalement, celle-ci se fait attendre, désirer ; les moindres détails sont donnés, rien n'est laissé au hasard. Il reste malgré tout un certain suspense, qui laisse place à l'imagination quant à l'évolution des histoires individuelles de chaque personnage.
Quelques regrets pourtant, grandes sont les batailles et long le texte.

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Et il est plus que surprenant que tous les personnages principaux réchappent à cette guerre, qu'Erawan et Maeve combinés ne tuent pas Aelin faible alors qu'ils en ont les moyen et pas elle seule. Magie d'un livre dira-t-on. Trop souvent des facilités narratives sont prises pour justifier certains événements capitaux pour l'histoire.
Ce livre reste malgré tout une bonne conclusion de série.

Comment imaginer que les Gnomes ne puissent pas exister. Ces 212 pages, toutes en aquarelles aux couleurs vives, relatent incroyablement bien la vie de ces petits êtres. De leurs caractéristiques vestimentaires à leurs habitudes de vie conjugale, en passant pas leur relation étroite aux animaux, cet ouvrage est une perle rare. Aucun détail n'est oublié et est relaté comme une invitation unique et originale à entrer dans leur univers secret, bien mal connu du grand public.